Guillermo Fernández Vara
Guillermo Fernández Vara, né le à Olivence, est un homme politique espagnol, membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).
Guillermo Fernández Vara | |
Guillermo Fernández Vara, en 2018. | |
Fonctions | |
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Président d'Estrémadure | |
En fonction depuis le (8 ans et 1 jour) |
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Gouvernement | Fernández Vara II et III |
LĂ©gislature | IXe et Xe |
Coalition | PSOE |
Prédécesseur | José Antonio Monago |
Président de la Junte d'Estrémadure | |
– (4 ans et 11 jours) |
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Gouvernement | Fernández Vara I |
LĂ©gislature | VIIe |
Coalition | PSOE |
PrĂ©dĂ©cesseur | Juan Carlos RodrĂguez Ibarra |
Successeur | José Antonio Monago |
Conseiller à la Santé et à la Consommation | |
– | |
PrĂ©sident | Juan Carlos RodrĂguez Ibarra |
Prédécesseur | Aucun |
Successeur | Eva MarĂa PĂ©rez LĂłpez |
Conseiller au Bien-ĂŞtre social | |
– | |
PrĂ©sident | Juan Carlos RodrĂguez Ibarra |
PrĂ©dĂ©cesseur | MarĂa Emilia Manzano |
Successeur | Leonor Flores Rabazo |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Olivence (Espagne) |
Parti politique | PSOE |
Diplômé de | Université de Cordoue |
Profession | Médecin légiste Universitaire |
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Présidents d'Estrémadure | |
Président d'Estrémadure entre 2007 et 2011, il l'est de nouveau depuis 2015.
Biographie
Vie privée
Son père, Julio Fernández SantamarĂa, fut magistrat du Tribunal suprĂŞme et est mort en 1990 dans un accident de voiture entre Olivence et Madrid. MarĂa Lourdes Vara Mira, sa mère, est nĂ©e le et a participĂ© Ă la mise en valeur de la poĂ©sie dans la rĂ©gion d'Olivence. Elle meurt le Ă Madrid, âgĂ©e de 96 ans ; le mĂŞme jour que la mère de Patxi LĂłpez[1].
Formation de médecin légiste
Après avoir obtenu, en 1983, une licence en médecine à l'université de Cordoue, il entre au centre d'études juridiques, dont il ressort major de la promotion 1986 des médecins légistes. Il est muté dans sa région natale deux ans plus tard.
Un temps président de l'association espagnole des médecins légistes (AEMFE), il obtient un grade universitaire de l'université d'Estrémadure en 1989, et devient ensuite directeur du centre médico-légal de Badajoz.
Universitaire, puis fonctionnaire
En 1986, il est recruté, pendant un an, comme professeur collaborateur de médecine légale à l'université de Valence. Il obtient, deux ans plus tard, un poste de professeur associé en toxicologie et législation sanitaire à l'université d'Estrémadure, dont il est en outre désigné responsable de l'unité d'enseignement de la médecine légale.
Il a également enseigné à l'école des pratiques juridiques du barreau d'Estrémadure et à l'école de médecine de l'école territoriale de football d'Estrémadure.
Il est nommé directeur général de la Santé publique et de la Consommation du département de la Santé et de la Consommation de la Junte d'Estrémadure, en 1995, mais démissionne un an plus tard.
Conseiller du gouvernement régional
Militant des Nouvelles générations de l'Alliance populaire (AP) à partir de 1986, à l'époque où son ami d'enfance, Antonio Hernández Mancha, présidait le parti, il rejoint le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) à son retour en Estrémadure, en 1988.
Sept ans plus tard, il est Ă©lu dĂ©putĂ© Ă l'AssemblĂ©e d'EstrĂ©madure, puis il devient, en , conseiller au Bien-ĂŞtre social de la Junte d'EstrĂ©madure, sous la prĂ©sidence du baron socialiste Juan Carlos RodrĂguez Ibarra. Après les Ă©lections rĂ©gionales de 1999, il est dĂ©signĂ© conseiller Ă la SantĂ© et Ă la Consommation du gouvernement rĂ©gional, alors que ce dĂ©partement avait disparu peu avant. Il gère alors le transfert des compĂ©tences de l'État sur la santĂ© publique vers la communautĂ© autonome, et son nom est Ă©voquĂ© en 2004 comme ministre de la SantĂ© de JosĂ© Luis RodrĂguez Zapatero.
Président d'Estrémadure
Après l'annonce de RodrĂguez Ibarra, selon laquelle il ne serait pas candidat Ă un septième mandat en 2007, la commission exĂ©cutive du PSOE d'EstrĂ©madure choisit Guillermo Fernández Vara comme candidat Ă la prĂ©sidence de la Junte d'EstrĂ©madure Ă l'unanimitĂ©, lors d'un vote le [2]. Il maintient, pour ce scrutin, la coalition politique avec la Coalition estrĂ©mègne (CREx-PREx), et remporte 53,63 % des voix, ainsi que 38 dĂ©putĂ©s sur 65, soit le meilleur score socialiste depuis seize ans. Le suivant, il est investi prĂ©sident d'EstrĂ©madure.
L'annĂ©e suivante, il prĂ©side, au dĂ©but du mois de juillet, le XXXVIIe congrès national du PSOE, Ă Madrid, avant d'ĂŞtre Ă©lu, le , secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la fĂ©dĂ©ration du parti dans sa communautĂ© autonome en obtenant 99,7 % des suffrages exprimĂ©s[3], en remplacement de Juan Carlos RodrĂguez Ibarra.
DĂ©faite historique de 2011
Candidat à sa succession lors des élections régionales du , il est victime de l'impopularité du PSOE du fait des conséquences de la crise économique mondiale et se contente de 43,4 % des suffrages exprimés, le plus mauvais score pour son parti depuis 1983. Avec seulement 30 sièges, il ne peut plus gouverner seul, son maintien au pouvoir dépendant de l'attitude des trois députés de la Gauche unie (IU).
Le , le conseil politique régional d'IU décide de s'abstenir lors du vote d'investiture[4], permettant, de facto, l'élection du conservateur José Antonio Monago, qui dispose de 32 élus à l'Assemblée. Cette décision, très critiquée par le coordinateur fédéral Cayo Lara[5] - [6], est confirmée cinq jours plus tard par le coordinateur régional, Pedro Escobar[7]. Deux jours plus tôt, le 22 juin, Fernández Vara avait rejeté l'idée de revenir au pouvoir en , au moyen d'une motion de censure constructive, idée suggérée par Escobar lors d'une entrevue[8]. Le 7 juillet, Monago est effectivement élu, au second tour, en remplacement de Fernández Vara[9].
Nouvelle défaite en 2023
Lors des élections du , le PSOE enregistre un résultat encore plus mauvais qu'en 2011, avec 39,77 % des voix. Le PSOE obtient le même nombre de sièges que le Parti populaire, capable de former une majorité absolue avec Vox.
Notes et références
- (es) « Fallece la madre del presidente Vara a los 96 años. », sur hoy.es, (consulté le ).
- (es) « Fernández Vara será el candidato del PSOE a la Junta de Extremadura », Hoy, le
- (es) « Fernández Vara es elegido nuevo secretario general del PSOE de Extremadura », Ecodiario, le
- (es) « IU decide por 28 votos frente a 19 dar el Gobierno en Extremadura al PP », El PaĂs, le
- (es) « Cayo Lara: la decisiĂłn de Extremadura "está fuera de la polĂtica federal de IU" », El PaĂs, le
- (es) « Lara: "Los votos de IU no son para que gobierne la derecha" », El PaĂs, le
- (es) « Pedro Escobar confirma que IU de Extremadura dejará gobernar al PP », Público, le
- (es) « Vara rechazĂł pactar con IU una mociĂłn de censura en Extremadura », El PaĂs, le
- (es) « Monago ya es el primer presidente de Extremadura del PP gracias a IU », El PaĂs, le