Guillaume Chevrollier
Guillaume Chevrollier, né le à Château-Gontier, est un homme politique français, membre des Républicains.
Guillaume Chevrollier | |
Guillaume Chevrollier en 2012. | |
Fonctions | |
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Sénateur français | |
En fonction depuis le (5 ans, 8 mois et 28 jours) |
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Élection | 24 septembre 2017 |
Circonscription | Mayenne |
Groupe politique | LR |
Député français | |
– (4 ans, 11 mois et 29 jours) |
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Élection | 17 juin 2012 |
Circonscription | 2e de la Mayenne |
Législature | XIVe (Cinquième République) |
Groupe politique | R-UMP () LR |
Prédécesseur | Marc Bernier |
Successeur | GĂ©raldine Bannier |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Château-Gontier (Mayenne, France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Les RĂ©publicains |
Profession | Directeur de programmes immobiliers |
Il est élu député de la deuxième circonscription de la Mayenne lors des élections législatives de et prend ainsi la suite de Marc Bernier dont il avait été directeur de campagne. Alors qu'il brigue un nouveau mandat lors des élections législatives de , il est contraint d'abandonner l'Assemblée nationale après s'être incliné au second tour face à la candidate de la majorité présidentielle Géraldine Bannier. Son absence du Parlement n'est cependant que de courte durée puisqu'il est élu sénateur de la Mayenne lors des élections sénatoriales du .
Biographie
Éléments personnels
Guillaume Chevrollier, qui vit à Château-Gontier, est marié et père de trois enfants.
Il est directeur de programmes immobiliers à Angers, Nantes et Le Mans pour un promoteur aménageur privé.
DĂ©buts locaux
Son engagement, et son adhésion aux idées gaullistes, ont commencé dès ses 18 ans, quand il était étudiant en droit, à Laval puis à Angers. C’est lors de la campagne pour les législatives d'Henri de Gastines qu'il s'est passionné pour la politique et qu'il a eu envie d'obtenir ce mandat. Entre 2007 et 2012, il est délégué de la 2e circonscription pour le compte de l'UMP. À la même date, il devient directeur de campagne du député Marc Bernier, alors candidat à sa propre succession et qui l'avait emporté.
Il se présente en deuxième place sur une liste divers droite présentée par Brigitte Angibaud à l'occasion des élections municipales de . La liste en question se classe deuxième avec 1 247 voix (23,50%) et quatre des trente-trois sièges du conseil municipal derrière la liste du maire sortant Philippe Henry qui obtient 3 351 suffrages (63,14 %) et une majorité absolue de vingt-sept sièges. Par conséquent, Guillaume Chevrollier fait son entrée au conseil municipal et siège sur les bancs de l'opposition au maire centriste[1].
Un premier mandat parlementaire
Il se trouve investi par l'Union pour un mouvement populaire pour prendre la suite de Marc Bernier dans la deuxième circonscription de la Mayenne en vue des élections législatives de . Au terme du premier tour, il est largement distancé par la candidate socialiste Marie-Noëlle Tribondeau du fait des divisions de la droite et du centre. En effet, le maire de Château-Gontier et Élisabeth Doineau sont également candidats. Néanmoins, il bénéficie d'un bon report de voix lors du second qui voit sa candidature récolter 21 910 suffrages et 51,73 % des voix[2]. Au lendemain du second tour, le , il démissionne de son mandat de conseiller municipal pour se concentrer sur son mandat parlementaire quand bien même aucune disposition législative ne rendait cette démission obligatoire[3]. Il siège alors sur les bancs du groupe Les Républicains sauf durant la période d'existence du groupe Rassemblement UMP présidé par François Fillon à la suite du duel opposant l'ancien Premier ministre à Jean-François Copé[4]. Membre de la commission permanente du développement durable, il s'attache notamment aux questions de caractère agricole[5]. Il est, en outre, membre de la commission d'enquête sur les conditions d'abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français[6] entre et . Entre et , il est membre du comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques.
En , une association nommée R2C 53 est créée autour de lui pour promouvoir ses actions au sein de la circonscription[7].
Il brigue un second mandat à l'occasion des élections législatives de . Sa suppléante est Julie Decoin, première adjointe de Vaiges, conseillère départementale et ancienne Miss Mayenne[8]. Il se qualifie pour le second tour après avoir obtenu 11 729 votes et 29,76 % des suffrages exprimés ; un peu moins de dix points derrière la candidate présentée par la majorité présidentielle Géraldine Bannier. Au terme du second tour, le , il s'incline avec 45,22 % des voix et est contraint de quitter le palais Bourbon.
Le passage au SĂ©nat
À l'occasion des élections sénatoriales de , il est investi comme le seul candidat du parti en Mayenne. Il recueille 296 voix de grands électeurs lors du premier tour qui voit l'élection directe d'Élisabeth Doineau. Contraint à un second tour, il doit notamment affronter Valérie Hayer — la candidate de La République en marche —, Philippe Henry et le frontiste Jean-Michel Cadenas. Il gagne alors le soutien de 387 grands électeurs[9] soit le meilleur score du second tour et est élu sénateur à compter du suivant.
Il parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017, scrutin lors duquel est élu le président du parti[10].
Il est membre de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable.
En janvier 2020, il devient rapporteur de la mission d'information sur l'empreinte environnementale du numérique. A l'occasion de la publication de son rapport, en juin 2020, le sénateur est invité sur différents médias[11] - [12]où il présente 25 propositions pour limiter l'impact du numérique.
Notes et références
- Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales 2008 », sur interieur.gouv.fr (consulté le )
- Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections législatives 2012. », sur interieur.gouv.fr (consulté le )
- « Guillaume Chevrollier démissionne du conseil municipal. », sur lamayenneonadore.fr,
- « La liste des parlementaires ayant rejoint le groupe Rassemblement-UMP. », sur lemonde.fr,
- Assemblée nationale, « Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
- Assemblée Nationale, « Conditions d'abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
- « Une association au service du député mayennais Guillaume Chevrollier. », sur lamayenneonadore.fr,
- « Guillaume Chevrollier (LR) brigue un deuxième mandat », sur francebleu.fr, .
- Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections sénatoriales 2017 », sur interieur.gouv.fr (consulté le )
- Ludovic Vigogne, « La liste des 136 parrains de Laurent Wauquiez », lopinion.fr, 11 octobre 2017.
- « Le Sénat tire la sonnette d'alarme sur la pollution numérique », sur RTL.fr (consulté le )
- « Le sénateur mayennais Guillaume Chevrollier se mobilise pour une transition numérique écologique », sur France Bleu, (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives Ă la vie publique :
- Guillaume Chevrollier Ă©lu dans La Mayenne, on adore !
- Interview de Guillaume Chevrollier dans La Mayenne, on adore !