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Guido Sigriste

Guido Sigriste (né le à Aarau (Suisse) et mort à Pau le ) est un peintre d’histoire et de sujets militaires, en particulier des batailles napoléoniennes, et de scènes galantes, également photographe et inventeur suisse.

Guido Sigriste
Naissance

Aarau (Suisse)
Décès
Nationalité
Activités
Autres activités
Maître
Gustave Boulanger
Jules Lefebvre
Influencé par
Distinction
mention honorable au Salon des artistes français
Ĺ’uvres principales
Scènes de batailles napoléoniennes

Biographie

Il étudia à l’Académie Royale de Naples, puis à l’École des Beaux-Arts de Munich et à Paris à l’Académie Julian, où il est enregistré en 1884 comme élève de Gustave Boulanger (1824-1888) et de Jules Lefebvre (1834-1912), Sigriste exposa pour la première fois au Salon des Artistes Français en 1890 : Défilé. Son premier style émule l’orientalisme de Gustave Boulanger, décorateur de l’Opéra de Paris et de Monaco, grand ami de Charles Garnier leur architecte, puis il se consacrera à la peinture militaire et historique, en particulier l’épopée napoléonienne, représentant les batailles de l’Empereur et des scènes de sa vie familiale en France et en Italie. Son dernier style montre une influence italienne dans de petits tableaux de scènes de genre galantes et dans des paysages à la manière des peintres vénitiens du XVIIIe siècle, Pietro Longhi et Francesco Guardi[1].

Sigriste était fasciné par la photographie pour sa capacité à capter le mouvement, en particulier à fixer les attitudes d’un cheval au galop pour les besoins de son art. Ne trouvant pas un appareil assez rapide, il en inventa un, la Jumelle Sigriste, dont il déposa le brevet en Suisse le . Il le présenta à la Société Française de Photographie en 1899, et obtint une médaille d'or à l'Exposition universelle de 1900.

Il s'engage au 1er régiment étranger lors de la Grande Guerre. Blessé, il est rapatrié à l'arrière du front et meurt à Pau en des suites de ses blessures.

Distinctions et hommages

Il reçut une mention « honorable » au salon des artistes français en 1905.

Au titre de son décès sous l'uniforme de la Légion étrangère, l'artiste a été déclaré « Mort pour la France ».

Une rue de Bois-le-Roi porte son nom et un de ses tableaux, Guide de l’escorte de l’Empereur, est accroché dans la salle du Conseil de l'Hôtel-de-Ville.

Ĺ’uvres

  • Scène mauresque, (signĂ© et datĂ©e 1891) huile sur panneau[1]
  • NapolĂ©on consultant ses gĂ©nĂ©raux (1897), huile sur toile[2]
  • NapolĂ©on Ă  Waterloo, huile sur toile
  • NapolĂ©on Ier Ă  la bataille d'IĂ©na
  • Hussards dans un paysage d'hiver, huile sur panneau
  • Cuirassiers Ă  la bataille de Wagram.
  • Le MarĂ©chal Ney chargeant Ă  la tĂŞte de ses hommes.

Références

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Robert Lesourd (ancien maire), Bois-Le-Roi, ma commune, Commune de Bois-le-Roi, .
  • « La Jumelle Sigriste de 1889 », Prestige de la Photographie, Paris, Éditions E.P.A, vol. 5,‎ , p. 48-65
  • Monique Riccardi-Cubitt, « Bois-le-Roi, Village d’art. Les artistes de la Bohème dans la collection de la mairie. », Fontainebleau, la revue d’histoire de la ville & de sa rĂ©gion, SociĂ©tĂ© d'histoire de Fontainebleau et de sa rĂ©gion, no 22,‎ , p. 56-59
  • Monique Riccardi-Cubitt, La vie de Bohème Ă  Bois-le-Roi. Art, politique et naturalisme, Éditions du Puits Fleuri, , 160 p. (ISBN 978-2867397219) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Liens externes

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