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Guerre de mouvement (1914)

La guerre de mouvement décrit les opérations militaires qui se sont produites au déclenchement de la Première Guerre mondiale, entre août et octobre 1914. L'expression est reprise par la suite pour d'autres conflits, en opposition au concept de guerre de position.

Maintien et échec du plan français

  • Maintien du plan français d'attaques dans le Nord-Est :
  • En Belgique, attaque allemande massive :
    • RĂ©sistance des troupes belges combattant dans les intervalles des forts de Liège. C'est un fait inattendu pour les agresseurs allemands qui perdent huit jours dans l'exĂ©cution de leur plan visant Ă  pĂ©nĂ©trer en France au plus vite. Laissant les forts Ă  leur destin (ils tomberont avec le gĂ©nĂ©ral Leman, enseveli sous les ruines du fort de Loncin), l'armĂ©e belge se replie vers Anvers, prĂ©parĂ© de longue date pour servir de rĂ©duit national dans la perspective d'un secours britannique. Après une victoire contre la cavalerie allemande Ă  la bataille de Haelen. L'armĂ©e belge prend position dans le camp retranchĂ© d'Anvers, vaste position constituĂ©e de trois ceintures de forts. C'est de lĂ  que les Belges effectuent trois sorties, contraignant les Allemands Ă  immobiliser 150 000 hommes (certaines sources disent 200 000) qui vont manquer Ă  l'armĂ©e allemande lors de la bataille de la Marne.
    • Les troupes françaises (Lanrezac), britanniques (French) et une division belge doivent reculer après les batailles au Sud de Mons et Charleroi.
  • Moltke donne l'ordre de poursuivre l'offensive pour encercler les armĂ©es alliĂ©es qui reculent :
    • DĂ©but septembre, la cavalerie allemande arrive Ă  Meaux (25 km de Paris).
    • Le Gouvernement et le Parlement se rĂ©fugient Ă  Bordeaux.

Échec du plan allemand : la bataille de la Marne (6-12 septembre)

  • Les armĂ©es alliĂ©es reculent dans l'ordre.
  • Joffre prĂ©pare la bataille d'arrĂŞt :
    • Formation de la 6e armĂ©e mise Ă  la disposition de Gallieni (gouverneur militaire de Paris).
    • Formation de la 9e armĂ©e confiĂ©e Ă  Foch.
  • Erreur de Von Kluck : Pour accĂ©lĂ©rer la manĹ“uvre d'encerclement, il inflĂ©chit sa marche vers le Sud-Est et dĂ©couvre ainsi le flanc droit de son armĂ©e qui crĂ©e dans le dispositif allemand une brèche, du fait de l'absence des troupes allemandes fixĂ©es en Belgique par la rĂ©sistance de l'armĂ©e belge Ă  Anvers.
  • Situation habilement exploitĂ©e par le gĂ©nĂ©ral en chef français Joffre et son Ă©tat-major, cependant que le gĂ©nĂ©ral Gallieni, commandant militaire de Paris, envoie au gĂ©nĂ©ral Maunoury, commandant de la 6e armĂ©e sur l'Ourcq, le renfort d'une colonne d'infanterie transportĂ©e par des taxis parisiens.
    • Attaque de la 6e armĂ©e sur le flanc allemand.
    • RĂ©sistance de Foch dans les marais de Saint-Gond.
    • Ouverture d'une brèche dans le dispositif allemand, ce qui oblige au repli.
  • Recul allemand mais les armĂ©es françaises Ă©puisĂ©es ne peuvent empĂŞcher les allemands de s'installer sur une ligne Aisne-Champagne-Argonne.
  • La bataille de la Marne marque l'Ă©chec du plan allemand et Moltke est remplacĂ© par Falkenhayn.

La « course aux jouĂ©s Â» et la stabilisation du front Ouest

  • L'armĂ©e belge quitte la position retranchĂ©e d'Anvers après trois sorties qui ont fixĂ© les Allemands jusqu'au . Elle se retire vers la cĂ´te, laissant la dernière ligne de forts Ă©crasĂ©e par les gros calibres de l'artillerie allemande. Les forts de la rive gauche restent cependant aux mains des Belges qui finiront par se disperser vers la cĂ´te ou vers les Pays-Bas oĂą un certain nombre d'entre eux seront faits prisonniers.
  • Chaque camp tente de dĂ©border l'adversaire par le Nord-Ouest pour reprendre les manĹ“uvres d'encerclement. D'oĂą une sĂ©rie de combats indĂ©cis qui se traduisent par un glissement des troupes vers le Nord-Ouest, ce qui reste de l'armĂ©e belge parvenant Ă  se replier sur l'Yser. Lille, une des principales place-fortes de la frontière du Nord de la France, la reine des Citadelles, mal dĂ©fendue, est prise par l'armĂ©e allemande le Ă  l'issue d'un siège destructeur.
  • Ă€ partir du :
    • Offensive allemande sur les ports du Nord de la France (afin de couper les liaisons avec le Royaume-Uni).
    • Bataille des Flandres qui s'arrĂŞte le avec la fin des attaques rĂ©pĂ©tĂ©es des Allemands devant la rĂ©sistance victorieuse des troupes anglaises, françaises et belges.

Avec la fin de le la bataille de l'Yser, le front se stabilise.

Les opérations orientales

Sur le front russe

  • ConformĂ©ment au plan franco-russe, offensive gĂ©nĂ©rale qui oblige les allemands Ă  prĂ©lever des troupes Ă  l'Ouest (en pleine bataille de la Marne).
  • Succès initiaux russes mal exploitĂ©s :
    • ArmĂ©es russes mal organisĂ©es et mĂ©diocrement commandĂ©es.
    • Hindenburg et Ludendorff reprennent l'offensive et Ă©crasent les armĂ©es russes Ă  Tannenberg (27-) puis dans le secteur des lacs Mazures (8-), mais la rĂ©sistance russe ne s'effondre pas.

Sur le front serbe

  • Bonne rĂ©sistance des Serbes qui reprennent Belgrade occupĂ© par les austro-hongrois depuis le dĂ©but du conflit.

Fin de cette guerre.

Bilan de 1914

  • La dĂ©cision n'est faite ni Ă  l'Ouest ni Ă  l'Est.
  • L'entrĂ©e en guerre de l'Empire Ottoman aux cĂ´tĂ©s de la Triplice va gĂŞner les AlliĂ©s (pour aider la Russie).
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