Gouvernement Charles de Freycinet (2)
Le deuxième gouvernement Charles de Freycinet est le gouvernement de la Troisième République en France du [1] au .
Président de la République | Jules Grévy |
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Président du Conseil | Charles de Freycinet |
Formation | |
Fin | |
Durée | 5 mois et 29 jours |
Coalition | Gauche républicaine - Union démocratique - Union républicaine - Centre gauche |
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IIIe législature |
411 / 545 |
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Charles de Freycinet avait refusé de faire partie du Gouvernement Léon Gambetta, se réservant en coulisse de se tenir prêt pour un gouvernement de remplacement, ce qui contribua à la dislocation de ce dernier.
Composition
Président du Conseil
Fonction | Image | Nom | Parti politique | |
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Président du Conseil | Charles de Freycinet | Gauche républicaine | ||
Ministres
Sous-secrétaires d'État
Fonction | Image | Nom | Parti politique | |
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Sous-secrétaire d'État à la Justice et aux Cultes | François Varambon | Union républicaine | ||
Sous-secrétaire d'État à l'Intérieur | Jules Develle | Union républicaine | ||
Sous-secrétaire d'État aux Colonies | Albert Berlet | Union républicaine | ||
Sous-secrétaire d'État à l'Instruction publique et aux Beaux-Arts (à partir du ) | Jules Duvaux | Union démocratique | ||
Sous-secrétaire d'État aux Travaux publics | Armand Rousseau | Gauche républicaine | ||
Bilan
Gouvernement de gauche républicaine, sans la participation de l'Union républicaine de Gambetta, il ne dispose d'aucune majorité à la chambre des députés. Les seules mesures efficaces sont à mettre à l'actif de Jules Ferry qui peut faire passer les lois sur l'obligation et la laïcité de l'enseignement primaire.
Sur le plan extérieur, confronté à l'agitation en Égypte alors sous condominium économique anglo-français, Freycinet, alors Président du Conseil, refuse de participer le 11 juillet au bombardement d'Alexandrie en représailles du massacre d'une cinquantaine de chrétiens. Cependant une opération militaire commune est envisagée, mais le gouvernement est renversé par une énorme majorité sur un ordre du jour d'ouverture de crédits militaires. C'est un tournant politique, la France se retrouvera exclue de tout pouvoir politique en Égypte laissant le champ libre aux britanniques[3].
Fin du gouvernement et passation des pouvoirs
Le , Charles de Freycinet remet la démission du Gouvernement au président de la République, Jules Grévy après que la chambre lui ait refusé la confiance sur une intervention très critique de Georges Clemenceau et Léon Gambetta. La Chambre vote contre le gouvernement 417 contre 75[4].
Le , Jules Grévy nomme Charles Duclerc à la présidence du Conseil des ministres.
Voir aussi
Notes et références
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le )
- Membre du précédent gouvernement ayant conservé son poste
- Jean-Baptiste Duroselle, Clemenceau, Fayard 1988 pp. 206-209
- Grévy, Jérôme., La république des opportunistes, 1870-1885, Perrin, (ISBN 2-262-01344-6 et 978-2-262-01344-8, OCLC 40053309, lire en ligne), p. 330