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Glandage

Glandage est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Glandage
Glandage
Le porche de la mairie
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement DrĂ´me
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Diois
Maire
Mandat
Marie-Claude Orand
2020-2026
Code postal 26410
Code commune 26142
DĂ©mographie
Gentilé Glandageois, Glandageoises
Population
municipale
118 hab. (2020 en augmentation de 8,26 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 2,3 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 41′ 20″ nord, 5° 35′ 56″ est
Altitude Min. 717 m
Max. 2 045 m
Superficie 52,11 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton du Diois
Législatives Troisième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Glandage
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Glandage
GĂ©olocalisation sur la carte : DrĂ´me
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GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Glandage

    GĂ©ographie

    Localisation

    Glandage est situĂ©e Ă  27 km au sud-est de Die et Ă  17 km Ă  l'ouest de Lus-la-Croix-Haute.

    Relief et géologie

    Sites particuliers :

    • Les Sucettes, rochers ruiniformes[1].
    • Montagne de Jocou.

    Urbanisme

    Typologie

    Glandage est une commune rurale (car elle fait partie des communes peu ou très peu denses) au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    La commune est hors attraction des villes[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (69,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,7 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), prairies (3,4 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site GĂ©oportail (carte IGN)[8] :

      Toponymie

      Attestations

      Dictionnaire topographique du département de la Drôme[9] :

      • 1224 : castrum de Glandagio (cartulaire de Die, 69).
      • 1246 : Glandagium (inventaire de la maison de Baux, 323).
      • 1260 : mention du mandement : mandamentum de Glandagio (inventaire Morin-Pons, 653).
      • XVe siècle : mention du prieurĂ© : prioratus de Glandagio (pouillĂ© de Die).
      • 1509 : mention de l'Ă©glise Saints-Pierre-et-Paul : ecclesia Beatorum Petri et Pauli loci Glandagii (visites Ă©piscopales).
      • 1516 : mention de la paroisse : cura Glandagii (rĂ´le de dĂ©cimes).
      • 1576 : mention de la paroisse : la cure de Glandaige (rĂ´le de dĂ©cimes).
      • 1891 : Glandage, commune du canton de Châtillon-en-Diois.

      Histoire

      Du Moyen Ă‚ge Ă  la RĂ©volution

      La seigneurie[9] :

      • Au point de vue fĂ©odal, la terre (ou seigneurie) Ă©tait un fief des comtes de Diois, puis des Ă©vĂŞques de Die.
      • Possession des Isoard d'Aix.
      • 1239 : passe (par mariage) aux princes d'Orange de la maison de Baux.
      • 1297 : passe aux Artaud d'Aix.
      • Avant 1540 : passe aux LhĂ©re.
      • Vers 1618 : passe (par hĂ©ritage) aux La Baume-Suze.
      • 1640 : passe (par mariage) aux Châteauneuf de Rochebonne.
      • 1720 : passe (par hĂ©ritage) aux Simiane, derniers seigneurs.

      Le mandement de Glandage avait la mĂŞme Ă©tendue que la commune de ce nom[9].

      Avant 1790, Glandage était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
      Elle formait une paroisse du diocèse de Die dont l'église, dédiée aux saints Pierre et Paul, était celle d'un prieuré de l'ordre Saint-Benoît, filiation d'Aurillac, qui fut uni vers la fin du XVIe siècle à celui de Guignaise (voir ce nom). Les dîmes appartenaient à l'évêque diocésain[9].

      De la RĂ©volution Ă  nos jours

      Comprise en 1790 dans le canton de Lus-la-Croix-Haute, cette commune fait partie de celui de Châtillon-en-Diois depuis la réorganisation de l'an VIII (1799-1800)[9].

      Politique et administration

      Liste des maires

      Liste des maires successifs
      Période Identité Étiquette Qualité
      Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
      1790 1871 ?
      Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
      1871 1874 ?
      1874 1878 ?
      1878 1884 ?
      1884 1888 ?
      1888 1892 ?
      1892 1896 ?
      1896 1900 ?
      1900 1904 ?
      1904 1908 ?
      1908 1912 ?
      1912 1919 ?
      1919 1925 ?
      1925 1929 ?
      1929 1935 ?
      1935 1945 ?
      1945 1947 ?
      1947 1953 ?
      1953 1959 ?
      1959 1965 ?
      1965 1971 ?
      1971 1977 ?
      1977 1983 Dominique Schmerber DVG
      1983 1989 ?
      1989 1993 ?
      1993
      (Ă©lections ?)
      1997 Joseph Figoli ingénieur retraité
      1997
      (Ă©lections ?)
      2001 Gilbert Blanc
      2001 2008 René Orand
      2008 2014 René Orand maire sortant
      2014 2020 Joël Mazalaigue
      2020 En cours
      (au 23 nov. 2022)
      Marie-Claude Orand[10] (sans Ă©tiquette)

      Population et société

      DĂ©mographie

      L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].

      En 2020, la commune comptait 118 habitants[Note 2], en augmentation de 8,26 % par rapport Ă  2014 (DrĂ´me : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

      Évolution de la population [ modifier ]
      1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
      757802696460778673654683649
      1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
      640637628623643662651568522
      1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
      470453439341301251215177152
      1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
      123998312111184828597
      2015 2020 - - - - - - -
      115118-------
      De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
      (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee Ă  partir de 2006[14].)
      Histogramme de l'évolution démographique

      Manifestations culturelles et festivités

      • FĂŞte : troisième dimanche d'aoĂ»t[1].
      • Depuis juillet 2011, le collectif « Rock in Gats Â» organise chaque Ă©tĂ© Ă  Glandage, un festival en soutien Ă  des luttes sociales et politiques.

      Économie

      Agriculture

      En 1992 : pâturages (ovins), céréales[1].

      Culture locale et patrimoine

      Lieux et monuments

      • Château en ruine[1].
      • Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Glandage du XIIIe siècle (IMH) : façade occidentale et porte avec trois statuettes encastrĂ©es[1].
      Portail de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul : archivolte à trois voussures lisses, les deux internes supportées par des colonnes à chapiteaux sculptés de feuilles d'acanthe, l'externe par des modillons sculptés de visages grimaçants. L'église est inscrite au titre des monuments historiques depuis pour sa façade occidentale et trois statuettes encastrées[15].
      • Église Saint-Jean-Baptiste de Grimone[1].
      • Église de l'Assomption de Borne.
      • Porche de la mairie (XIe siècle) : curieux arc reprĂ©sentant deux saints (saint Pierre et saint Paul, encadrant le Christ ?), avec des particularitĂ©s architectoniques : les sommiers sont en total porte-Ă  faux, et ne tiennent que par le poids des matĂ©riaux du mur qui les surmonte. La clef de voĂ»te centrale est taillĂ©e Ă  l'envers, ses bords s'ouvrant vers le bas. Dans les faits, la pierre est taillĂ©e correctement Ă  l'arrière, avec un savant jeu d'emboĂ®tages
      • L'Ă©glise Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Glandage.
        L'Ă©glise Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Glandage.
      • Le portail de l'Ă©glise.
        Le portail de l'Ă©glise.
      • Église de Grimone.
        Église de Grimone.
      • Le monument aux morts.
        Le monument aux morts.

      Patrimoine naturel

      • DĂ©filĂ© du Charan (quatre tunnels) Ă  la sortie des gorges des Gas (site inscrit)[1] (ou des Gâts, ou des Gats).
      • ItinĂ©raire de la vallĂ©e de Borne[1].
      • Point de vue de la route du col de Grimone (1318 m)[1].
      • ForĂŞt communale (sapins et hĂŞtres)[1].
      • Anciennes carrières et grottes[1].
      • Gorge des Gats.
        Gorge des Gats.
      • Col de Grimone.
        Col de Grimone.
      • Les Sucettes de Borne.
        Les Sucettes de Borne.

      Personnalités liées à la commune

      HĂ©raldique, logotype et devise

      Glandage possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

      Annexes

      Liens externes

      Notes et références

      Notes et cartes

      • Notes
      1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
      2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
      • Cartes
      1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

      Références

      1. Michel de la Torre, DrĂ´me, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Glandage.
      2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
      6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
      7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
      8. https://www.geoportail.gouv.fr/
      9. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 161 (Glandage).
      10. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
      11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
      15. « Notice MH de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul », notice no PA00116954, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 1er mai 2015.
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