Gisay-la-Coudre
Gisay-la-Coudre est une ancienne commune française, située dans le département de l'Eure en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Mesnil-en-Ouche[1].
Gisay-la-Coudre | |
Église de Saint-Ouen-de-Mancelles | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Arrondissement de Bernay |
Intercommunalité | Communauté de communes Bernay Terres de Normandie |
Maire délégué Mandat |
Jean-Pierre Bordeau 2016-2020 |
Code postal | 27330 |
Code commune | 27283 |
Démographie | |
Population | 239 hab. (2013) |
Densité | 15 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 57′ 04″ nord, 0° 37′ 37″ est |
Altitude | Min. 162 m Max. 208 m |
Superficie | 16,27 km2 |
Élections | |
Départementales | Bernay |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Mesnil-en-Ouche |
Localisation | |
Géographie
Village du pays d'Ouche.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme médiévale latinisée Gysaium en 1124[2].
Le nom de Gisay remonte au type gaulois *Gisacon (de *Gisāko-), en latin Gisacum, également nom ancien du Vieil-Évreux et nom d'un hameau de Thevray[2]
Le premier élément s'explique soit par le nom de personne gaulois Gisos ou par le terme gēso (de gaiso) qui signifie « javelot, pointe, cap, éminence »[2], (terme passé en latin sous la forme gaesum), à supposer une évolution secondaire gēso > gīso fréquente en gaulois cf. Alesia / Alisia.
On le retrouve dans Gisors, jadis Gisoritum (avec rito-, gué), peut-être « le gué marqué par des lances ». Le second élément est le suffixe gaulois -acon (celtique -*āko- de localisation cf. breton -eug / -eg; gallois -og), puis de propriété gallo-romaine sous la forme *-ACU.
Le déterminant complémentaire -la-Coudre signifie « le coudrier » en ancien français, c'est-à-dire « le noisetier ».
Les paroisses de Saint Ouen de Mancelles, Bosc Roger et Bosc Robert ont été réunies à Gisay-la-Coudre en 1792.
Histoire
La légende veut que saint Taurin, premier évêque d'Evreux de 350 à 411, soit mort flagellé avec les branches d'un noisetier et griffé par les femmes (qui naîtraient sans ongles depuis !), ainsi le village tiendrait son qualificatif de « la Coudre », de cette histoire[3].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[5] - [Note 1].
En 2013, la commune comptait 239 habitants, en augmentation de 0,42 % par rapport à 2008 (Eure : 2,59 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Lieux et monuments
- Église Saint-Aubin[8]; les vitraux sont de 1855 et dus à l'atelier Duhamel-Marette[9] et Gaspard Gsell[10]
- Église Saint-Ouen au lieu-dit Saint-Ouen-de-Mancelles[11], et son presbytère[12]
- Église Saint-Jean-Baptiste au lieu-dit Le Bosc-Roger[13], désaffectée, et son presbytère[14]
- Manoirs à la Glaçonnière[15] - [16], la Villette[17], la Chauvinière [18], la Mare-Joachim[19] et au Boulay[20].
- Mairie.
- Monument aux morts.
L'église Saint-Ouen
Inscrit MH (1962)- L'église paroissiale Saint-Aubin
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- « recueil des actes administratifs de l'Eure, voir page 23 » (consulté le )
- François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 116 - 117
- Source : ordo du diocèse d'Evreux.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- Notice no IA00019444.
- Notice no IM27007787.
- Notice no IM27007781.
- Notice no IA00019448.
- Notice no IA00019441.
- Notice no IA00019450.
- Notice no IA00019453.
- Notice no IA00019454.
- Notice no IA00019449.
- Notice no IA00019452.
- Notice no IA00019442.
- Notice no IA00019439.
- Notice no IA00019436.
- Notice no IA00019451.
- Coordonnées de la motte féodale 48° 57′ 31″ N, 0° 36′ 52″ E.