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Gilles Boileau (professeur)

Gilles Boileau (né à Saint-Eustache, au Québec, le , et mort le [1]) est détenteur d'un doctorat en géographie de l'Université de Bordeaux et fut professeur au Département de géographie de l'Université de Montréal de 1963 à 1993.

Gilles Boileau
Description de l'image Gilles Boileau.jpg.
Naissance
Saint-Eustache, (Canada)
DĂ©cĂšs
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

ƒuvres principales

  • Le Silence des Messieurs, Oka terre indienne (1991)
  • 1837 et les Patriotes de Deux-Montagnes, Les voix de la mĂ©moire (1998)
  • Rue du sang, MontrĂ©al 21 mai 1832, Élection mouvementĂ©e dans le Quartier Ouest (1999)
  • Étienne Chartier, La colĂšre et le chagrin d'un curĂ© patriote (1999, 2010)
  • Mirabel en histoires (2009)

Il est surtout connu, depuis, pour ses activités visant à favoriser la mise en lumiÚre des particularités et de l'histoire locales et régionales québécoises, partant chacun de sa propre région natale ou d'origine.

Il a laissé une importante collection de photographies, prises au long de ses voyages de géographe-historien, tant en France qu'au Québec, et dont il illustra ses cours, ses articles et ses livres.

Biographie

TrĂšs tĂŽt, Gilles Boileau s'intĂ©ressa Ă  la riche histoire de son patelin, Saint-Eustache, et de sa rĂ©gion, le comtĂ© de Deux-Montagnes qui, en 1837-1838 (moins d'un siĂšcle avant sa naissance), furent des hauts-lieux de rĂ©bellion armĂ©e, fortement rĂ©primĂ©e. Les traces ou vestiges qu'on lui en montra, les rĂ©cits qu'on lui en fit et, plus tard, les Ă©crits qu'il lut, qui en tĂ©moignent ou qui tentent d'en expliquer les origines et les consĂ©quences, tout cela lui fit dĂ©velopper une passion pour l'histoire et la gĂ©ographie, pour l'Ă©tude de l'Ă©volution spatio-temporelle des choses et des ĂȘtres : l'Ă©volution physique, matĂ©rielle, et humaine, dans le temps et dans l'espace.

Son mĂ©moire de maĂźtrise en gĂ©ographie (en 1955) s'intitulait « Étude de peuplement du comtĂ© des Deux-Montagnes »[2].

Il ira ensuite s'imprégner de la culture européenne, durant plusieurs années, et complétera ses études doctorales à l'Université de Bordeaux.

En plus d'avoir fait carriÚre comme professeur de géographie à l'Université de Montréal (1963-1993), Gilles Boileau fut, notamment :

  • secrĂ©taire puis prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© de gĂ©ographie de MontrĂ©al[3] ;
  • commissaire au Bureau d'audiences publiques sur l'environnement ;
  • prĂ©sident du Conseil de la Culture des Laurentides ;
  • prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration quĂ©bĂ©coise de la Faune (biologie) ;
  • membre du conseil d'administration de la FĂ©dĂ©ration des sociĂ©tĂ©s d'histoire du QuĂ©bec (FSHQ) pendant quinze ans,
    dont deux à la présidence (de 1996 à 1998) ;
    • au cours de ses mandats Ă  la FSHQ, il a veillĂ©, entre autres, aux destinĂ©es des magazines de cet organisme :
      • il a participĂ© de 1990 Ă  1995 Ă  la revue Nouvelles
      • et il a Ă©tĂ© rĂ©dacteur en chef de la revue Histoire QuĂ©bec[4] (qui a succĂ©dĂ© Ă  Nouvelles) et responsable de la publication des 27 numĂ©ros parus depuis 1995 jusqu'en 2005.

Comme géographe-historien, ses travaux ont surtout porté sur la restructuration des pouvoirs locaux en Amérique du Nord et son impact sur la gestion des problÚmes socio-économiques et, également, sur la société civile, le nationalisme et les théories du fédéralisme et du constitutionalisme. Il est un habitué de la critique des sources d'information et, s'il juge que les travaux désirés existent, d'excellente qualité, il les présente, en accordant tout le crédit à leurs auteurs.

Il a aussi participé activement à la création de plusieurs sociétés d'histoire dont :

  • La SociĂ©tĂ© d'histoire de Mirabel.

Gilles Boileau a procĂ©dĂ© de façon concentrique dans le choix de ses sujets d'intĂ©rĂȘt, Ă  partir de son lieu de naissance, qu'il affectionne au point de vouloir toujours y rĂ©sider. Il publie plusieurs articles dans les hebdomadaires de sa rĂ©gion[5] et sur le Web et participe notamment au site Panorama sur le QuĂ©bec[6]. Il est aussi l'auteur de quelques articles dans l'EncyclopĂ©die canadienne, dont sur sa ville natale[7].

Bibliographie

  • Étienne Chartier, La colĂšre et le chagrin d'un curĂ© patriote[10] (textes colligĂ©s et prĂ©sentĂ©s par Gilles Boileau) :
    • 1999, MontrĂ©al, Éditions du MĂ©ridien, vol. 5 de la collection ‘’MĂ©moire quĂ©bĂ©coise, 12 x 17 cm, 191 pages. BrochĂ©, couverture souple illustrĂ©e, (ISBN 2-89415-244-2)
    • 2010, QuĂ©bec, Septentrion, 366 pages, IllustrĂ©, Index, disponible aussi en format pdf, (ISBN 2-89448-577-8 et 978-2-89448-577-4)[11] - [12]
  • Rue du sang, MontrĂ©al , Élection mouvementĂ©e dans le Quartier Ouest :
    • 1999, MontrĂ©al, Éditions du MĂ©ridien, vol. 6 de la collection MĂ©moire quĂ©bĂ©coise, 12 x 17 cm, 205 pages, brochĂ©, couverture souple illustrĂ©e, (ISBN 2-89415-255-8 et 978-289415-255-3)
  • 1837 et les Patriotes de Deux-Montagnes, Les voix de la mĂ©moire (textes colligĂ©s et prĂ©sentĂ©s par Gilles Boileau) :
    • 1998, MontrĂ©al, Éditions du MĂ©ridien, vol. 2 de la collection MĂ©moire quĂ©bĂ©coise, 12 x 17 cm, 208 pages, brochĂ©, couverture souple illustrĂ©e, illustrations et portraits
  • Le Silence des Messieurs, Oka terre indienne[13] :
    • 1991, Éditions du MĂ©ridien, 284 pages
  • coauteur avec RenĂ© Dumont et Charlotte Paquet, La contrainte ou la mort, Lettre aux quĂ©bĂ©cois sur l'avenir de la planĂšte (donc sur le leur) :
    • 1990, MontrĂ©al, Éditions du MĂ©ridien, coll. Environnement, 174 pages, (ISBN 2-89415-010-5 et 978-289415-010-8)

Préfacier

Gilles Boileau signe la préface de :

  • Mackay, Julien S., Notaires et patriotes. 1837-1838 :
    • 2006, QuĂ©bec, Septentrion, 256 pages, 23 cm, (ISBN 2-89448-478-X et 978-2-89448-478-4)[14]

Notes et références

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

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