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Gianni Pittella

Giovanni Saverio Furio Pittella dit Gianni Pittella, né le à Lauria en Basilicate, est un homme politique italien, membre du Parti démocrate.

Gianni Pittella
Illustration.
Gianni Pittella en 2017.
Fonctions
SĂ©nateur de la RĂ©publique italienne
En fonction depuis le
(5 ans, 3 mois et 13 jours)
Élection 4 mars 2018
LĂ©gislature XVIIIe
Député européen
–
(18 ans, 8 mois et 2 jours)
Élection 13 juin 1999
RĂ©Ă©lection 12 et 13 juin 2004
6 et 7 juin 2009
24 et 25 mai 2014
LĂ©gislature 5e, 6e, 7e et 8e
Groupe politique PSE (1999-2009)
S&D (2009-2018)
Successeur Giuseppe Ferrandino
Président de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen
–
(3 ans, 8 mois et 2 jours)
LĂ©gislature 8e
Prédécesseur Martin Schulz (intérim)
Hannes Swoboda
Successeur Maria João Rodrigues (intérim)
Udo Bullmann
Député de la République italienne
–
(3 ans, 4 mois et 14 jours)
Élection 21 avril 1996
LĂ©gislature XIIIe
Groupe politique DS
Biographie
Nom de naissance Giovanni Saverio Furio Pittella
Date de naissance
Lieu de naissance Lauria (Italie)
Nationalité Italienne
Parti politique Parti socialiste italien (jusqu'Ă  1994)
Fédération travailliste (1994-1998)
DĂ©mocrates de gauche (1998-2007)
Parti démocrate (2007-2022)
Action (depuis 2022)

Biographie

Fils de Domenico Pittella, ancien sénateur du Parti socialiste italien (PSI) de 1972 à 1983, et frère aîné de Marcello Pittella, président démocrate de la région Basilicate depuis 2013, Gianni Pittella est médecin-chirurgien, diplômé à l'université de Naples - Frédéric-II[1].

Il est élu successivement conseiller municipal de Lauria en 1979, conseiller régional et assesseur (membre de l'exécutif régional) de Basilicate l'année suivante, il est alors secrétaire régional du Mouvement juvénile socialiste (Movimento Giovanile Socialista), l'organisation de jeunesse du PSI. Lorsque ce dernier parti se disloque en 1994, il rejoint la Fédération travailliste de tendance social-démocrate puis, après sa fusion avec le Parti démocrate de la gauche (PDS, ancien Parti communiste italien devenu post-communiste et socialiste démocratique en 1991) en 1998, les Démocrates de gauche (DS) et la coalition de centre gauche « L'Olivier » de Romano Prodi.

C'est à cette période qu'il est élu à la Chambre des députés italienne en , sous les couleurs de L'Olivier, battant au scrutin uninominal de sa ville natale le candidat du Pôle pour les libertés (coalition adverse de centre droit emmenée par Silvio Berlusconi) avec 55,6 % contre 37,3 %[2].

Il devient ensuite responsable national du parti des Démocrates de gauche pour les Italiens dans le Monde à sa fondation en 1998. Puis, l'année suivante, il abandonne son mandat de parlementaire national lorsqu'il est élu pour la première fois député européen lors des élections de 1999 pour la circonscription d'Italie méridionale. Réélu en 2004 sur la liste Unis dans l'Olivier de l'ancien président du conseil Massimo D'Alema, il est porté en , à l'unanimité, à la présidence de la délégation italienne des Démocrates de gauche au sein du groupe du Parti socialiste européen (PSE) au Parlement européen. Avec l'ensemble des Démocrates de gauche, il participe à la création du nouveau grand parti du centre gauche italien, le Parti démocrate, en 2007.

RenouvelĂ© pour un troisième mandat en 2009 sous les couleurs de ce nouveau parti, toujours dans la circonscription mĂ©ridionale sur la liste menĂ©e par l'ancien dĂ©mocrate-chrĂ©tien Mario Pirillo (it) et après avoir reçu 136 455 votes prĂ©fĂ©rentiels[3], il devient dĂ©sormais membre du nouveau groupe parlementaire appelĂ© Alliance progressiste des socialistes et dĂ©mocrates au Parlement europĂ©en (S&D). Il devient Ă©galement premier vice-prĂ©sident du Parlement europĂ©en le , recevant dès le premier tour 360 des 684 suffrages exprimĂ©s, soit alors le meilleur score parmi l'ensemble des 14 vice-prĂ©sidents[4]. Il est reconduit Ă  cette fonction le avec 319 votes en sa faveur. Membre de la Commission des budgets (BUDG), de celle des Affaires Ă©conomiques et monĂ©taires (ECON), de la Commission spĂ©ciale sur les dĂ©fis politiques et les ressources budgĂ©taires pour une Union europĂ©enne durable après 2013, de la dĂ©lĂ©gation Ă  la commission mixte parlementaire UE-Roumanie et de celle Ă  la commission Ă  la coopĂ©ration parlementaire UE-Moldavie, il fait Ă©galement partie du ComitĂ© de conciliation entre le Parlement europĂ©en et le Conseil de l'Union europĂ©enne.

En , Ă  la suite de la dĂ©mission de Pier Luigi Bersani, il est le premier Ă  se porter candidat Ă  l'Ă©lection primaire du 8 dĂ©cembre suivant qui doit dĂ©signer le nouveau secrĂ©taire national et dirigeant du Parti dĂ©mocrate[5]. Soutenu par l'ancien syndicaliste et vĂ©tĂ©ran du Parti socialiste italien Giorgio Benvenuto, par l'ancienne prĂ©sidente de la rĂ©gion PiĂ©mont Mercedes Bresso et par le dĂ©putĂ© europĂ©en l ne reçoit finalement que 17 117 voix et 5,8 % des suffrages des militants lors du congrès prĂ©parant cette primaire en , arrivant en dernière position parmi quatre candidats, ce qui l'empĂŞche de participer Ă  la compĂ©tition Ă©lectorale de dĂ©cembre. Le 23 novembre, il annonce son soutien au favori, le jeune maire de Florence Matteo Renzi, qui l'emporte largement[6].

Il est réélu en 2004 et 2009, il est le 1er vice-président du Parlement de 2009 à 2014. Le , il est réélu député européen pour l'Italie[7] et devient le président du groupe des socialistes et des démocrates (S&D) européens le suivant.

D'après Mediapart, il est « considéré par beaucoup comme un homme de paille au service de Schulz, sans charisme »[8].

En , il se porte candidat à la présidence du Parlement européen au nom du groupe S&D[9].

Élu en au Sénat italien, il démissionne du Parlement européen et quitte la présidence du groupe S&D pour se consacrer à son mandat nouvellement obtenu[10]. Il est remplacé au Parlement européen par Giuseppe Ferrandino[11].

Distinctions

  • Le , il est fait citoyen d'honneur de la ville d'Athènes[12]

Notes et références

  1. (it) « Pittella, Gianni nell'Enciclopedia Treccani », sur treccani.it (consulté le ).
  2. (it) « Archivio Storico delle Elezioni - Camera del 21 Aprile 1996 », sur elezionistorico.interno.it (consulté le ).
  3. (it) « Partito Democratico - Sud », temi.repubblica.it,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (it) Sky TG24, « Parlamento Ue, Pittella eletto primo vice presidente », tg24.sky.it,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (it) « L'eurodeputato Pd Gianni Pittella si candida come segretario Pd », sur L'Huffington Post, (consulté le ).
  6. « http://www.partitodemocratico.it/doc/262717/i-dati-ufficiali-del-voto-degli-iscritti.htm »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  7. (it) « Liste des députés européens d'Italie de la 8e législature élus », sur elezioni.interno.it.
  8. Ludovic Lamant, « Europe: la «grande coalition» survivra-t-elle à Martin Schulz? », sur Mediapart, (consulté le ).
  9. (en-US) « The 8 MEPs fighting to become European Parliament president », POLITICO,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (en) Emma Anderson, « Gianni Pittella resigns as S&D leader to join Italian Senate » [« Gianni Pittella démissionne de son poste de président du groupe S&D pour rejoindre le Sénat italien »], sur politico.eu, Politico Europe, (consulté le )
  11. (it) « Pd, Giuseppe Ferrandino sostituisce Gianni Pittella al Parlamento europeo », Eunews,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. (en) « Pitella to be Declared Honorary Citizen of Athens », sur Greek reporter (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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