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Gherardo di Giovanni del Fora

Gherardo di Giovanni del Fora ou Gherardo di Giovanni di Miniato, dit del Fora (Florence, 1445 - 1497) est un peintre italien, enlumineur, fresquiste et mosaïste de l'école florentine.

Gherardo di Giovanni del Fora
Portrait gravé extrait du Vite de Vasari.
Naissance
Décès
Période d'activité
Activité
Peintre, fresquiste, mosaïste, enlumineur
Maître
Partenaire
Lieu de travail
Mécène
Influencé par
Fratrie

Biographie

Gherardo del Fora di Giovanni est le fils du sculpteur Giovanni di Miniato dit il Fora. Il est le frère de Monte (1445-1497), avec lequel il a collaboré dans de nombreuses enluminures, et de Bartolomeo (1442-1494), tous deux peintres.

Élève du Politien et ami de Léonard de Vinci, il a commencé sa carrière au cours des années 1460 dans un atelier du livre, en collaboration avec ses deux frères Monte et Bartolomeo. Il tint un atelier à Florence de 1470 à 1495 et Laurent de Médicis l'a employé, avec Domenico Ghirlandaio pour des mosaïques à San Zanobi, interrompues par la mort de leur commanditaire. Ce dernier le qualifie de rénovateur de la mosaïque florentine qui le considérait de plus comme un bon organiste[1].

Il ne reste rien de ses œuvres, en tant que mosaïste, louées par Giorgio Vasari, tandis que nombreux sont les codex illuminés par ses soins, souvent en compagnie de son frère Monte, pour les couvents florentins, Opera del duomo (Musée national du Bargello, Bibliothèque Laurentienne).

Les miniatures comportent des influences de Domenico Ghirlandaio et Léonard de Vinci, des écoles allemandes et flamandes, servies par une haute qualité chromatique. Certains historiens de l'art ont proposé Gherardo comme auteur des peintures inspirées du Triumphus Pudicitie de Pétrarque, regroupées sous le nom de « Maestro della Castità ». Il peignit également des fresques d'un oratoire à Florence, de la façade de l'église San Gilio et à Santa Maria Nuova, pour la consécration de l'église par le pape

Il a travaillé pour de grands souverains d'Europe comme Manuel Ier de Portugal et le roi de Hongrie, Matthias Corvin (Didimo di Alessandria, De Spiritu sancto, Pierpont Morgan Library, New York).

Œuvres

Peintures

Enluminures

Epistolae di Leonardo Bruni, Bibliothèque Laurentienne, Florence.

Notes et références

  1. André Chastel
  2. Notice de la NG
  3. Guide officiel de la Galerie de l'Académie, 2004, p. 68

Annexes

Bibliographie

  • (it) Silvia Blasio, Marche e Toscana, terre di grandi maestri tra Quattro e Seicento, Pacini Editore, 2007.
  • André Chastel, Art et humanisme à Florence au temps de Laurent le magnifique, Paris 1959, p. 158.
    Cité par Anne Bragard, « Un manuscrit florentin du Quattrocento: le Magl. XIX, 59 (B. R. 229) », Revue de Musicologie, Société Française de Musicologie, vol. 52, no 1, , p. 56-72 (DOI 10.2307/927604, JSTOR 927604).
  • Luigi Lanzi (trad. de l'italien par Armande Diundé-Defley), Histoire de la peinture en Italie depuis la renaissance des beaux-arts, jusques vers la fin du XVIIIe siècle, H. Seguin, 1824, p. 237 (lire en ligne).
  • (it) Giorgio Vasari, Le Vite, 1568.

Articles connexes

Liens externes

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