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Geruge

Geruge est une commune française située dans le département du Jura, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Geruge
Geruge
Église Saint-Sébastien.
Blason de Geruge
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Lons-le-Saunier
Intercommunalité Espace communautaire Lons Agglomération
Maire
Mandat
Sylvie Lagarde
2020-2026
Code postal 39570
Code commune 39250
Démographie
Gentilé Gerugeois
Population
municipale
178 hab. (2020 en augmentation de 6,59 % par rapport à 2014)
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 37′ 41″ nord, 5° 31′ 48″ est
Altitude Min. 378 m
Max. 550 m
Superficie 4,36 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Lons-le-Saunier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lons-le-Saunier-2
Législatives Première circonscription
Localisation
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Geruge

    Géographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Geruge est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lons-le-Saunier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 139 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (73,2 %), forêts (20,5 %), zones urbanisées (6 %), prairies (0,4 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

        GERUGE (39)

    Extrait du Dictionnaire GEOGRAPHIQUE, HISTORIQUE et STATISTIQUE Des communes de la Franche-Comté De A. ROUSSET

    Tome III (1854)

    Situation : en bordure du premier plateau dominant le Revermont

    Arrondissement, canton, bureau de poste de Lons le Saunier (à 7 km au sud); perception de Cesancey ; paroisse de St Laurent de la Roche (à 5 km).

    Altitude 470m

    Sur la voie de grande communication N°4 qui conduit de Lons le Saunier à Montfleur.

    Chemins vicinaux tirant à Arthenas, à Gevingey, et les chemins « de Gravelle » et des « Feuilles ».

    Communes limitrophes :

    Au Nord, Courbouzon et Macornay ; au Sud St Laurent de la Roche ; à l’Est, Vaux sous Bornay et Bornay ; à l’Ouest, Gevingey.

    Mont-Orient fait partie de la commune.

    Les maisons d’un seul rez-de-chaussée sont groupées et construites en pierres couvertes soit en tuiles soit en chaume.

    Population :

    En 1790 : 181 hts ; en 1846 : 218 hts ; en 1851 : 211 hts, dont 119 hommes et 92 femmes. 27 maisons -dont 1 au Mont-Orient- abritent 47 ménages. Les jeunes émigrent.

    Etat-Civil :

    Les registres les plus anciens datent de 1707. Antérieurement, les paroissiaux à consulter sont ceux de St Laurent. Vocable : la Vierge, Sébastien et Catherine. Des lacunes de 1767 à 1793.

    A la mairie depuis 1793 sauf les tables décennales déposées aux archives départementales où Geruge a reçulescotes5E229/55E229/7 3E420 3E4267-4272 3E8062

    Tables décennales : 3 E 1222 à 1231.

    Microfilmé sous les cotes 5 Mi 529-530 5 Mi 1261 5 Mi 11-12 5 Mi 1183

    Cadastre:

    Exécuté en 1810 porte sur 436 Ha divisés en 880 parcelles réparties à 136 propriétaires dont 65 forains. 270 ha de terres labourables, 95 ha de pâtures, 33 ha de bois, 4 ha de vignes.

    Le sol varié est d’une fertilité moyenne et les produits de la terre très diversifiés ; on importe la moitié du vin consommé.

    L’élevage porte sur les bêtes à cornes, les porcs, les moutons. Peu de ruches.

    Carrières de pierre à bâtir non exploitées.

    Une fruitière produit annuellement 5000 kg de fromage façon gruyère. Le chalet acquis en 1854 doit être transformé en maison commune.

    Le cabaretier est le seul patentable.

           Date : 07/03/2011 Cegfc : Centre d’entraide généalogique de Franche-Comté Page : 3

    Biens communaux : 30 garçons et 22 filles fréquentent la salle d’étude. Le cimetière entoure la chapelle. Trois fontaines avec lavoirs et abreuvoirs.

    Un ancien puits sans eau.

    NOTICE HISTORIQUE

    De la tour de Mont-Orient, d’origine romaine on a un des plus beaux points de vue de la province à la fois sur les Monts Jura et la plaine de Bresse. Ses décombres ont révélé des restes d’armures et des monnaies impériales. Détruite au moment des Grandes invasions burgondes et autres, la tour fut reconstruite au Moyen Âge et dès lors le village s’ édifia sous sa protection. Il dépendait de la seigneurie de St Laurent et en relevait en toute justice. Le château occupait le sommet du rocher de Mont Orient (40m X 60m), à pic sur 3 côtés. Le troisième côté était défendu par un fossé creusé jusqu’à 8 m de largeur et de profondeur. Il avait appartenu un moment vers 1350 à Cherbert de Châlons fils naturel de Hugues de Châlons-Arlay Ier qui l’avait acheté à Marguerite de Ruffey épouse d’Hugues de Vienne. Quoique réputé imprenable, il n’en reste aujourd’hui que des ruines non loin desquelles s’élève la maison de M. Vernier sénateur d’Empire pair de France.

    La chapelle date de 1478. En 1715 un incendie occasionna de graves dégâts a bien des maisons dont la cure. L’église actuelle date du XVIIIème est couverte en laves ainsi que le clocher rétabli en 1778. On raconte que le petit cimetière à l’entour devint insuffisant lors de l’épidémie de peste vers 1650 qui anéantit la population du village. Les villages voisins refusèrent énergiquement d’accueillir les morts et on ne sait où exactement ils furent enterrés.

    Les événements notables sont les mêmes que ceux de St Laurent la Roche (se reporter à cette notice).

    Date : 07/03/2011 Cegfc : Centre d’entraide généalogique de Franche-Comté Page : 4

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2020 Louis-Paul Candela DVG[8] Retraité
    2020 En cours Sylvie Lagarde

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10].

    En 2020, la commune comptait 178 habitants[Note 3], en augmentation de 6,59 % par rapport à 2014 (Jura : −0,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    232237235203219208225218211
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    201185181187169161179171159
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    144148166144122111115127109
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    10188827887146160167170
    2020 - - - - - - - -
    178--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Voies

    10 odonymes recensés à Geruge
    au
    Allée Avenue Bld Chemin Cours Impasse Montée Passage Place Quai Rd-point Route Rue Ruelle Autres Total
    0 0 0 4 0 0 0 0 0 0 0 2 4 0 0 10
    Notes « N Â»
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    Néant
    Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr

    Édifices

    Héraldique

    Blason de Geruge Blason
    Divisé en chevron : au 1er de gueules chargé à dextre d'un soleil d'or et à senestre d'une cloche du même, au 2d du même au casque de centurion romain au naturel* soutenu de deux flèches de gueules, ferrées d'argent*, posées en fasce l'une au-dessus de l'autre, la première contournée ; au chevron d'argent bordé crénelé d'azur en chef, brochant sur la partition.
    Détails
    Tel que décrit ci-dessus, le heaume romain peut être teint soit d'argent, soit d'acier. On cherchera à privilégier l'acier pour éviter une enquerre. Pour les flèches cependant, le blasonnement d'argent constituerait une faute.
    * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (chevron d'argent sur champ d'or, bordé en chef au lieu d'en pointe).

    Création de Romain Bey, adoptée le 16 décembre 2014.

    Notes et références

    Notes

      Références

      1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
      5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
      6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
      7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
      8. « Résultats municipales 2020 à Geruge », sur Le Monde.fr (consulté le ).
      9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

      Voir aussi

      Articles connexes

      Lien externe

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