Georges Strohl
Jean Georges Strohl (, Wangen – , Paris), est un saint-cyrien français d’origines alsaciennes, nommé général de brigade. Il commande en second en 1884, l'École militaire d'infanterie de Saint-Maixent.
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Décès |
(Ă 62 ans) 7e arrondissement de Paris |
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française (à partir du ) |
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Service historique de la DĂ©fense (GR 10 YD 606)[1] |
Biographie
Georges Strohl est le fils aîné de Jean Georges Strohl (1803-1884), tonnelier et maire de Wangen, et de Catherine Riehl (1810-1895). Georges Strohl commence ses études à Strasbourg et les termine à Nancy. Il est bachelier ès lettres et ès sciences, langues allemande et espagnole. Il s’engage comme volontaire, en 1860, au 38e régiment d’infanterie de Bourges. Il est reçu à Saint-Cyr en 1862.
Georges Strohl est affecté au 3e régiment de zouaves et part faire la campagne du Mexique de 1864 à 1867. Son régiment obtient la Légion d'honneur pour sa conduite à la bataille de San Lorenzo.
En 1867, avec le même régiment, il combat en Algérie, jusqu'au . Le capitaine Strohl forme à Constantine un escadron de marche[2].
Georges Strohl participe, avec le régiment de zouaves, à la guerre de 1870 en France. Ce 3e régiment de zouaves s'illustre le à la bataille de Frœschwiller-Wœrth[3]. Il est nommé capitaine au corps, le , et se bat sous les murs de Sedan. Il participe, le , à la bataille de Châtillon, et du mois d' à , aux combats de Malmaison, Champigny, Drancy, du Bourget et de Buzenval.
Après la signature de la paix, durant le mois de mars 1871, il quitte Paris, avec son régiment de zouaves, pour Alger[4].
Alsacien, Georges Strohl opte pour la nationalité française à la mairie d'Alger, le [5]. Le , l'escadron des éclaireurs algériens de la province de Constantine arrive à Bône. Son capitaine commandant, est Strohl, capitaine d'infanterie[6]. À Alger, il est sous-chef de section des affaires indigènes de l’état-major d’Alger[7]. Le commandant Georges Strohl accompagne les ambassadeurs de la cour chérifienne[8], lors de la mission de Vernouillet en 1877[9].
On lui confie des recherches difficiles de chefs rebelles, notamment en mars 1877[10]. Il prend part aux combats contre les grandes insurrections algériennes et sert en Algérie jusqu'à son retour en France, en 1884. Tout en étant un militaire, il est un protestant très actif[11].
Officier supérieur
Georges Strohl est nommé, en 1884, commandant en second de l'École militaire d'infanterie de Saint-Maixent. En 1886, il devient chef d'état-major à Dunkerque. Affecté à Lons-le-Saunier en 1888, promu colonel en 1890, il prend le commandement du 20e régiment d'infanterie de ligne à Montauban en 1890.
Il est promu, le , général de brigade, commandant la 8e brigade d'infanterie et gouverneur de la subdivision militaire de Saint-Quentin, où six années plus tard, il prend sa retraite. En 1901, il passe dans les cadres de réserve. Il ne jouit pas de sa retraite et meurt à 62 ans le , à son domicile, au 47, boulevard de La Tour-Maubourg, dans le 7e arrondissement de Paris et est enterré au cimetière de Montrouge[12].
Le général Georges Strohl reçoit la médaille commémorative de la campagne du Mexique 1862, la médaille coloniale avec agrafe, pour ses années de campagne en Algérie. Il est commandeur de la Légion d'honneur le et officier de l'instruction publique, le .
Mariage et descendance
Georges Strohl épouse, le à Nancy, Fanny Schneegans (1852-1943) fille d’un agent de change de La Nouvelle-Orléans. Ils ont deux fils, nés en Algérie, Georges (1874-1955), qui est général, et Alfred Lucien (1879-1970).
Georges Strohl est le cousin du général Charles Mast et de Geoffroy Velten. Le nom d'une rue lui est décerné à Wangen.
Notes et références
- « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- La guerre de 1870-1871, la mobilisation de l'armée, mouvements des dépôts …, page 286, de Aristide Martinien, Armée. Service historique, État-Major, 1911 - 463 pages.
- Alsace: 1870 L'Année Terrible, pages 35 + 36, de Raymond Oberlé. Éditions G4J.
- Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l'Alsace depuis les temps ... - page 843, de Édouard Sitzmann – 1973.
- Yves Bonnel, « Strohl Georges », Nouveau Dictionnaire de biographie alsacienne, no 36,‎ , p. 3809
- La Seybouse
- Revue d'histoire diplomatique pub. par les soins de la Société d'histoire ..., p. 282.
- C'est-Ă -dire marocaine.
- Travaux et mémoires, de Faculté des lettres et sciences humaines d'Aix (France), Faculté des lettres et sciences humaines…, p. 20 et L'Année géographique, de Louis Vivien de Saint-Martin – 1880, page 31.
- Le Makhzen et le Sous al-Aqsala correspondance politique de la Maison d ..., de Mohammed Ennaji, Paul Pascon - 1988 - 248 pages, page 23.
- Les bibles et les initiateurs religieux de l'humanité, de Louis Leblois, p. 18.
- « Georges Strohl ,Général de brigade (1839-1901) », sur www.wangen-alsace.net (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Yves Bonnel, « Georges Strohl », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 36, p. 3809
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative aux militaires :