Georges Joseph Dufour
Georges Joseph Dufour, né le à Saint-Seine-l'Abbaye, en Bourgogne, et mort le à Bordeaux, est un général français de la Révolution et de l'Empire.
Georges Joseph Dufour | |
Naissance | Saint-Seine-l'Abbaye, CĂŽte-d'Or |
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DĂ©cĂšs | Bordeaux, Gironde |
Origine | France |
Arme | Infanterie |
Grade | Général de division |
Conflits | Guerres de la Révolution française |
Hommages | Nom gravĂ© sous l'arc de triomphe de l'Ătoile, 5e colonne |
Biographie
Du simple soldat au général de division
Georges Joseph Dufour naĂźt le Ă Saint-Seine-l'Abbaye (actuel dĂ©partement de la CĂŽte-d'Or) et est baptisĂ© le mĂȘme jour[1]. Il est le fils d'un mĂ©decin bourguignon[2], Claude Bernard Dufour, et de son Ă©pouse, Anne Catherine Fischer.
Il entre volontairement dans le rĂ©giment de Nivernais et part dans les premiers jours de la RĂ©volution Ă la tĂȘte d'un bataillon de la Charente. Se trouvant dans Verdun en 1792, au moment oĂč les Prussiens s'emparent de la place, il est au nombre des officiers qui refusent de signer la capitulation. Il coopĂ©re ensuite Ă la prise de Namur, est blessĂ© lors de la bataille de Neerwinden en 1793 et fait la guerre de VendĂ©e en qualitĂ© de gĂ©nĂ©ral de brigade, nommĂ© le .
La mĂȘme annĂ©e, il se distingue Ă la dĂ©fense du pont de Huningue et aux actions que livre l'aile droite de l'armĂ©e. NommĂ© gĂ©nĂ©ral de division le , Dufour est blessĂ© le au combat de Handschuhsheim qu'il perd contre les Autrichiens de Quasdanovich[3]. AprĂšs le passage du Rhin prĂšs de Strasbourg en 1798, c'est lui qui vient complimenter Ă BĂąle le gĂ©nĂ©ral NapolĂ©on Bonaparte qui se rend Ă Rastadt. En 1799, il ouvre la campagne sous les ordres du gĂ©nĂ©ral Bernadotte et se jette dans la forteresse de Mayence, menacĂ©e par l'archiduc Charles. Ă l'armĂ©e de Hollande, il contribue Ă repousser les Anglais et les Russes.
En retrait des champs de bataille, 1798-1820
Placé dans le parti démocratique du conseil des Cinq-Cents, le général Dufour est porté sur la liste des candidats destinés à remplacer les directeurs Merlin de Douai, la RévelliÚre-Lépeaux et Treilhard, renversés au 30 prairial. à partir du 18 brumaire, il n'est plus employé que dans l'intérieur. Il commande à Nantes en 1809, lorsque Napoléon cesse de l'employer. Le républicain Dufour s'est souvent montré hostile au gouvernement impérial.
RetirĂ© Ă Bordeaux, il offre ses services Ă NapolĂ©on Ă son retour de l'Ăźle d'Elbe. Il est reprĂ©sentant de la Gironde Ă la chambre des Cent-Jours et parait Ă la cĂ©rĂ©monie du Champ de mai en tant que commandant des gardes nationales de ce dĂ©partement. AprĂšs le second retour des Bourbons, le gĂ©nĂ©ral Dufour est arrĂȘtĂ©, conduit Ă la prison de l'Abbaye et dĂ©tenu jusque vers la fin de 1816, ou au dĂ©but de 1817[4].
Il meurt le Ă Bordeaux.
Notes et références
- Registre paroissial de Saint-Seine-l'Abbaye (1685-1792), 5 MI 30 R 2, Archives départementales de la CÎte-d'Or, 663 p. (lire en ligne), p. 302
- Article DUFOUR, GENERAL DE DIVISION, page 70 in Le NĂ©pos français: ou notices historiquessur les GĂ©nĂ©raux, les Marins, les Officiers et les Soldats qui se sont illustrĂ©s dans la guerre de la rĂ©volution Par Agricol-Hippolyte de Lapierre de ChĂąteauneuf DIXIĂME PARTIE. Paris 1807
- (en) Digby Smith, The Greenhill Napoleonic Wars Data Book : Actions and Losses in Personnel, Colours, Standards and Artillery, 1792-1815, Londres, Greenhill Books, , 582 p. (ISBN 1-85367-276-9), p. 105
- Dictionnaire historique, volume 4, page 573, par François-Xavier de Feller, 1832
Voir aussi
Bibliographie
- « Georges Joseph Dufour », dans Charles MulliĂ©, Biographie des cĂ©lĂ©britĂ©s militaires des armĂ©es de terre et de mer de 1789 Ă 1850, [dĂ©tail de lâĂ©dition]
- « Georges Joseph Dufour », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [dĂ©tail de lâĂ©dition]
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :