Gare de Picquigny
La gare de Picquigny est une gare ferroviaire française de la ligne de Longueau à Boulogne-Ville, située au bourg centre de la commune de Picquigny, dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Picquigny | ||||
L'un des anciens bâtiments voyageurs. | ||||
Localisation | ||||
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Pays | France | |||
Commune | Picquigny | |||
Adresse | Rue du 60e-RI 80310 Picquigny |
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Coordonnées géographiques | 49° 56′ 47″ nord, 2° 08′ 35″ est | |||
Gestion et exploitation | ||||
Propriétaire | SNCF | |||
Exploitant | SNCF | |||
Code UIC | 87313106 | |||
Site Internet | La gare de Picquigny, sur le site de la SNCF | |||
Services | TER Hauts-de-France | |||
Caractéristiques | ||||
Ligne(s) | Longueau Ă Boulogne-Ville | |||
Voies | 2 | |||
Quais | 2 | |||
Altitude | 16 m | |||
Historique | ||||
Mise en service | ||||
GĂ©olocalisation sur la carte : Somme
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Elle est mise en service en 1847, par la Compagnie du chemin de fer d'Amiens à Boulogne avant de devenir une gare de la Compagnie des chemins de fer du Nord, puis d'être intégrée dans le réseau de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) en 1938.
Picquigny est un point d'arrĂŞt sans personnel de la SNCF, desservi par des trains TER Hauts-de-France.
Situation ferroviaire
Établie à 16 mètres d'altitude, la gare de Picquigny est située au point kilométrique 144,669 de la ligne de Longueau à Boulogne-Ville, entre les gares d'Ailly-sur-Somme et d'Hangest[1].
Histoire
La « station de Picquigny » est mise en service le par la Compagnie du chemin de fer d'Amiens à Boulogne, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la section d'Amiens à Abbeville[2]. « Picquigny » est alors la deuxième station après Amiens, entre Ailly-sur-Somme et Hangest[3].
En 1851, elle devient une gare de la Compagnie des chemins de fer du Nord, lorsque celle-ci accepte une fusion absorption avec la compagnie primitive qui ne peut résister à la concurrence de sa grande rivale[4].
En 2009, la fréquentation de la gare était de 279 voyageurs par jour[5].
Elle compte deux bâtiments voyageurs, positionnés face à face de part et d'autre de la voie ferrée et érigées simultanément. Les deux bâtiments ne sont plus affectés à une activité ferroviaire. Un centre médico-social a utilisé les locaux du plus grand bâtiment[6].
Service des voyageurs
Accueil
Halte[7] SNCF, c'est un point d'arrêt non géré (PANG) à accès libre. Elle est équipée de deux quais longs de 170 mètres avec chacun un abri.
La traversée des voies et le passage d'un quai à l'autre s'effectuent par le passage à niveau routier situé en bout de quai vers Amiens.
Desserte
Picquigny est desservie par des trains TER Hauts-de-France, qui effectuent des missions omnibus entre les gares d'Abbeville et d'Amiens, voire d'Albert[7].
Intermodalité
Le stationnement des véhicules est possible sur le parking côté ville.
Patrimoine ferroviaire
La gare de Picquigny a la particularité de disposer de deux bâtiments voyageurs se faisant face, déjà présents en 1855[8]. Autrefois, une marquise de quai enjambait les voies et le bâtiment côté canal servait d'annexe et d'abri pour les voyageurs[9]. Le bâtiment côté rue, identique à la celui de la gare de Pont-Remy, se distingue par une avancée trapézoïdale sur le corps central à étages de trois travées dont le toit à faible pente est en croupe revêtu de zinc ; deux ailes basses flanquent ce corps principal. La façade, en brique avec des bandeaux et décorations en pierre de taille a depuis été rénovée avec des briques de parement et les combles ont été remodelées.
Le bâtiment lui faisant face n'avait qu'un étage avant la disparition de la halle métallique[9] ; un édifice similaire (démoli depuis) existait à Pont-Remy[10]. Il a par la suite été surhaussé recevant un étage supplémentaire, avec un toit à deux versants couvert de tuiles, et une longue aile étroite à la toiture semblable.
Notes et références
- Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français : (311) Longueau - Boulogne, vol. 1 - lignes 001 à 600, Paris, La Vie du Rail, , 238 p. (ISBN 978-2-918758-34-1), p. 117
- Adolphe Joanne, Atlas historique et statistique des chemins de fer français, L. Hachette, 1859, p. 22 lire (consulté le 31 août 2012).
- Voyage en chemin de fer de Paris à Boulogne et à la frontière du Nord, Lenoel-Herouart imprimeur libraire, 1847 p. 37 lire (consulté le 31 août 2012).
- François Caron, « Le Nord », dans Les grandes compagnies de chemin de fer en France: 1823-1937, Librairie Droz, 2005 (ISBN 9782600009423) pp. 71-72 lire (consulté le 31 août 2012).
- résumé de la ligne
- Adrien Grange, « L’ancien centre médico-social de Picquigny va être converti en logements », Le Courrier picard, (consulté le ).
- Site SNCF TER Picardie, Informations pratiques sur les gares et arrêts : halte ferroviaire de Picquigny lire (consulté le 31 août 2012).
- Édouard Baldus et Auguste Hippolyte Collard, « Gare de Picquigny (1890 copy after 1855 original) : Presented to Queen Victoria and Prince Albert », sur Royal Collection Trust, (consulté le ).
- « Picquigny - Cartes postales anciennes », sur cparama.com (consulté le ).
- « Pont-Remy - Cartes postales anciennes », sur CPArama.com (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- / La gare de Picquigny, sur le site officiel Gares & Connexions de la SNCF
- La gare de Picquigny, sur le site officiel SNCF / TER Hauts-de-France
- Édouard Baldus et Auguste Hippolyte Collard, « Gare de Picquigny (août 1855) : Album de vues photographiques », dans Chemin de fer du Nord - Ligne de Paris à Boulogne, Paris, Compagnie des chemins de fer du Nord, , 49 p. (lire en ligne), p. 44, sur Gallica.
Origine | Arrêt précédent | Train | Arrêt suivant | Destination | ||
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Abbeville | Hangest | TER Hauts-de-France (Proxi) |
Ailly-sur-Somme | Amiens ou Albert |