Gare de Guérande
La gare de Guérande était une gare ferroviaire française du court embranchement, de La Baule-Escoublac à Guérande, de la ligne de Saint-Nazaire au Croisic, située sur le territoire de la commune de Guérande, dans le département de la Loire-Atlantique en région Pays de la Loire.
Guérande | |
Le bâtiment voyageurs au début des années 1900. | |
Localisation | |
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Pays | France |
Commune | Guérande |
Adresse | Place de la Gare 44350 Guérande |
Coordonnées géographiques | 47° 19′ 54″ nord, 2° 25′ 41″ ouest |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | La Baule-Escoublac à Guérande |
Altitude | 47 m |
Historique | |
Mise en service | |
Fermeture | |
Elle est mise en service en 1879 par l'Administration des chemins de fer de l'État, puis devient une gare de la compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) en 1884.
Elle est fermée en 1990 par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).
Situation ferroviaire
Établie à environ 47 mètres d'altitude, la gare de Guérande était située à l'extrémité de la ligne de La Baule-Escoublac à Guérande, dont elle était l'unique gare, outre la gare de bifurcation de La Baule-Escoublac.
Histoire
La gare de Guérande est mise en service le par l'Administration des chemins de fer de l'État, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la ligne de Saint-Nazaire au Croisic et son embranchement de La Baule-Escoublac à Guérande[1]. Édifiée à l'extérieur des remparts, au nord de la « porte vannetaise », elle est inaugurée par le ministre des travaux publics[2].
En 1884, la « gare de Guérande » entre dans le réseau de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) qui comptabilise sa recette annuelle à partir du . Avec un total de 108 376 francs elle se situe à la troisième place sur les sept gares que compte la ligne et de son embranchement sur Guérande[3].
En 1907, la Compagnie des chemins de fer du Morbihan ouvre une ligne à voie métrique, de 34 kilomètres entre Herbignac et Guérande[4]. La gare d'échange est située à proximité de la gare de la voie à écartement normal.
La ligne d'Herbignac et la gare du tramway à voie métrique ferment en 1938[4].
La gare est définitivement fermée à tous trafics le lors de la fermeture de l'embranchement (ligne déclassée le puis déposée).
Services des voyageurs
Gare fermée et détruite.
Notes et références
- Conseil général du département de la Loire-Inférieure, Rapports et délibérations, (lire en ligne), « Chemins de fer : Rapport de M. l'ingénieur ordinaire du contrôle (voie) des lignes de Saint-Nazaire au Croisic et à Guérande », p. 203.
- Marie-Pierre Parthenay et Frédéric Dufrêche, « Guérande ville : évolution urbaine et historique », sur Patrimoine des pays de la Loire, Région des Pays de la Loire, (consulté le ).
- Conseil général du département de la Loire-Inférieure, Rapports et délibérations, (lire en ligne), « Chemins de fer », p. 285.
- Mathieu Golinelli, « Liste des chemins de fer secondaires : Loire inférieur (Loire Atlantique) 44 », sur Fédération des amis des chemins de fer secondaires (FACS), Paris (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Paul Fréour, La gare de Guérande, Édition de la Licelière, (ISBN 978-2-910945-24-4).
- Jean-Pierre Nennig, Les chemins de fer de Saint-Nazaire au Croisic et à Guérande de 1865 à nos jours : Saint-Nazaire, Saint-André-des-Eaux, Pornichet, La Baule-les-Pins, La Baule-Escoublac, Le Pouliguen, Batz-sur-Mer, Le Croisic et Guérande, Pornichet, JPN éd, coll. « Archéologie ferroviaire », , 240 p. (ISBN 2-9519898-4-9, BNF 40127438)
Articles connexes
- Liste des gares en France
- Liste des gares en Pays de la Loire
- Liste des gares de la Loire-Atlantique
- Ligne de La Baule-Escoublac à Guérande
- Ligne de Saint-Nazaire au Croisic
Liens externes
- Jean-Pierre Nennig, « Une gare voisine, Guérande 1879-1981 », sur le site de l’association Rail miniature côte d’Amour (consulté le )