Gabriela Montaño
Gabriela Montaño, née le à La Paz (Bolivie), est une femme politique bolivienne.
Gabriela Montaño | |
Gabriela Montaño en . | |
Fonctions | |
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Ministre bolivienne de la Santé | |
â (9 mois et 19 jours) |
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Président | Evo Morales |
Gouvernement | Présidence d'Evo Morales |
Prédécesseur | Rodolfo Rocabado (es) |
Successeur | AnĂbal Cruz (es) |
Présidente de la Chambre des députés | |
â (4 ans) |
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PrĂ©dĂ©cesseur | Marcelo ElĂo ChĂĄvez (es) |
Successeur | VĂctor Borda (es) |
Présidente de la Chambre des sénateurs | |
â (2 ans) |
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PrĂ©dĂ©cesseur | RenĂ© MartĂnez Callahuanca (es) |
Successeur | Eugenio Rojas Apaza (es) |
Biographie | |
Nom de naissance | Lilly Gabriela Montaño Viaña |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | La Paz (Bolivie) |
Nationalité | bolivienne |
Parti politique | MAS |
DiplÎmée de | Université Nuestra Señora de La Paz (en) |
Elle est présidente de la Chambre des sénateurs de Bolivie de 2012 à 2013 et présidente de la Chambre des députés de Bolivie de 2015 à 2018.
En 2012, elle assure la prĂ©sidence intĂ©rimaire de la Bolivie pendant une courte pĂ©riode, devenant ainsi la deuxiĂšme femme Ă occuper cette fonction aprĂšs Lidia Gueiler Tejada. En 2019, elle est nommĂ©e ministre de la SantĂ© de l'Ătat plurinational de Bolivie jusqu'Ă sa dĂ©mission en novembre de la mĂȘme annĂ©e.
Biographie
Ătudes et formations
Gabriela Montaño est nĂ©e le dans la ville de La Paz. Durant son enfance, sa famille s'est installĂ©e dans la ville de Santa Cruz de la Sierra. Gabriela a vĂ©cu son enfance et son adolescence dans cette ville, oĂč elle a terminĂ© ses Ă©tudes secondaires en 1993 Ă l'Ă©cole allemande.
Toujours au cours de sa jeunesse, elle retourne dans sa ville natale pour poursuivre ses Ă©tudes supĂ©rieures. En 1994, elle fait son entrĂ©e Ă l'Ă©cole de mĂ©decine de l'universitĂ© Nuestra Señora de La Paz (en), oĂč elle a obtenu son diplĂŽme en 2002. Elle a ensuite obtenu une maĂźtrise en santĂ© publique[1]. Elle Ă©pouse FabiĂĄn Restivo, un citoyen argentin, avec qui elle a eu deux filles.
CarriĂšre politique
Sous la prĂ©sidence d'Evo Morales, Montaño est nommĂ© reprĂ©sentante du prĂ©sident Ă Santa Cruz de la Sierra. Lors des Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 2009, elle est Ă©lue sĂ©natrice du dĂ©partement de Santa Cruz, pour la pĂ©riode 2010-2015, et a Ă©galement Ă©tĂ© nommĂ©e prĂ©sidente de cette chambre. En 2012, en l'absence du prĂ©sident Evo Morales et du vice-prĂ©sident Ălvaro GarcĂa Linera, Montaño devient temporairement prĂ©sidente de l'Ătat plurinational de Bolivie, c'est la deuxiĂšme femme de l'histoire du pays Ă exercer cette fonction aprĂšs Lidia Gueiler Tejada.
Lors des Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 2014, elle est Ă©lue dĂ©putĂ©e pour le dĂ©partement de Santa Cruz et, en , elle prĂȘte serment comme prĂ©sidente de la Chambre des dĂ©putĂ©s de l'AssemblĂ©e lĂ©gislative plurinationale (abrĂ©gĂ©e en ALP) pour la pĂ©riode 2015-2020. Durant cette pĂ©riode, elle est l'une des principales forces motrices de l'expansion des bases lĂ©gales de l'avortement, ainsi que de la loi sur l'identitĂ© de genre, une loi qui a placĂ© la Bolivie au premier plan de la lĂ©gislation internationale pour protĂ©ger les droits des collectifs LGBT[2]. Montaño se dĂ©clare fĂ©ministe et anti-impĂ©rialiste. Elle a Ă©tĂ© invitĂ©e et intervient rĂ©guliĂšrement lors de forums et confĂ©rences dans diffĂ©rentes parties du monde.
Le , elle est assermentĂ©e ministre de la SantĂ© de l'Ătat plurinational de Bolivie dans un contexte de manifestations s'opposant Ă elle. En , elle s'enfuit au Mexique avec l'ancien prĂ©sident Evo Morales pendant la crise qui a conduit Ă sa dĂ©mission[3].
Notes et références
- (es) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en espagnol intitulĂ© « Gabriela Montaño » (voir la liste des auteurs).
- (es) InĂ©s Gonzales Salas, BiografĂas : Historias de Vida en la Asamblea Legislativa Plurinacional, Bolivie, Gente ComĂșn, , 512 p. (ISBN 9789995493059 et 9995493055, OCLC 876429743, lire en ligne), p. 495.
- (es) « 64 crĂmenes de odio estĂĄn rodeados de impunidad », PĂĄgina Siete,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Bolivie : aprĂšs la dĂ©mission de Morales, une prĂ©sidente par intĂ©rim », Le Monde,â (lire en ligne, consultĂ© le ).