GĂąteau de lune
Le gĂąteau de lune (chinois simplifiĂ© : æé„Œ ; chinois traditionnel : æé€ ; pinyin : , /É„ĂȘpĂŹĆ/) est une pĂątisserie chinoise en forme de lune consommĂ©e pendant la fĂȘte de la mi-automne (ou fĂȘte de la lune, 15e jour du 8e mois lunaire)[1]. Mais de nos jours, on peut en trouver toute l'annĂ©e dans les grandes villes du Sud de la Chine.
GĂąteau de lune | |
Un gĂąteau de lune ; les deux sinogrammes du milieu (æé, ) se traduisent littĂ©ralement par porte prospĂšre (nom de l'une des portes donnant accĂšs Ă l'Ătat de Wu) ; les caractĂšres de droite et de gauche, è±æČ, , « sable de haricot »), indiquant de la dousha (pĂąte de haricots). | |
Lieu dâorigine | Chine |
---|---|
IngrĂ©dients | farine, sucre, Ćuf de cane, mungo, lotus⊠|
Classification | pĂątisserie |
Chinois traditionnel | æé€ |
---|---|
Chinois simplifiĂ© | æé„Œ |
Traduction littérale | gùteau de lune |
- Romanisation | ngiet7 biang3 |
---|
- Romanisation | ngat biang |
---|
- Pinyin | yuĂšbÇng |
---|---|
- Wade-Giles | yĂŒeh-ping |
Vietnamien | bĂĄnh Trung Thu (syn. bĂĄnh nÆ°á»ng) |
---|
C'est un gĂąteau sucrĂ©-salĂ© (plus sucrĂ© que salĂ©). L'enveloppe externe, tendre, est Ă base de farine de blĂ©. La surface est dĂ©corĂ©e de motifs en relief ou de sinogrammes auspicieux, ou bien indiquant le contenu pour faciliter le choix des clients. Il contient souvent un jaune d'Ćuf salĂ© (en gĂ©nĂ©ral de cane), qui rappelle la pleine lune une fois le gĂąteau coupĂ© en deux. Il en existe diffĂ©rentes sortes, dont certaines typiques d'une rĂ©gion donnĂ©e. Pour satisfaire la demande des consommateurs modernes, le choix s'accroĂźt d'annĂ©e en annĂ©e, et comprend en 2006 des versions glacĂ©es.
Il se consomme à température ambiante, accompagné de thé chaud.
Quelques-uns des contenus les plus courants :
- purée de haricot mungo (le plus abordable), parfois aromatisée à la pùte de durian
- crĂšme de graines de lotus
- divers noix, graines et pépins décortiqués
- pĂąte de haricots rouges
- purée de dattes
- purée d'ananas confit
- mélange de porc maigre haché, noix et fruits confits divers, parfois filaments de cartilage d'aileron de requins (luxueux)
La plupart des recettes Ă©tant vĂ©gĂ©tariennes, ce gĂąteau peut ĂȘtre consommĂ© par les bouddhistes, d'autant que le jour de la fĂȘte (le 15 du mois lunaire, c'est-Ă -dire la pleine lune) est un jour « maigre » commun Ă toutes les obĂ©diences.
Aux gùteaux de lune est liée une anecdote historique : la tradition veut que le signal de la révolte des Chinois Han contre la dynastie mongole Yuan qui allait amener l'avÚnement des Ming ait été donné par le biais de messages cachés à l'intérieur de ces pùtisseries que seuls les Hans consommaient.
- GĂąteau de lune traditionnel
- GĂąteaux coupĂ©s en deux, Ă gauche au rhizome de lotus, Ă droite Ă la purĂ©e de haricots rouges et au jaune d'Ćuf
- Gùteau de lune style cantonais avec cinq noix écrasées (noix de cajou, graines de sésame, amandes, arachides et égousi (pistaches africaines))
- GĂąteau de lune style cantonais fourrĂ© Ă la pĂąte de graines de lotus avec double jaune d'Ćuf salĂ© ; l'enveloppe est en poudre de cĂ©rĂ©ales)
Voir aussi
- Cuisine chinoise
- Songpyeon, mets mangĂ© Ă la mĂȘme pĂ©riode en CorĂ©e.
Références
- ChocoClic, « Il était une fois les Mooncakes⊠», sur ChocoClic Tout sur le chocolat ! (consulté le ).