Franca Valeri
Franca Valeri, née Franca Maria Norsa le à Milan et morte à Rome le [1], est une actrice et scénariste italienne de cinéma et de théâtre.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 100 ans) Rome |
SĂ©pulture | |
Nom de naissance |
Alma Franca MarĂa Norsa |
Nationalité | |
Domicile | |
Activités | |
Période d'activité |
Ă partir de |
Conjoint |
Vittorio Caprioli (de Ă ) |
Enfant |
Stefania Bonfadelli (en) |
A travaillé pour |
Rai Radio (d) |
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Distinctions |
C'est une actrice importante du cinéma italien, quoique le plus souvent en tant que second rôle aux côtés des plus célèbres acteurs de la comédie à l'italienne.
Biographie
Franca Maria Norsa naît le au sein d'une famille bourgeoise milanaise, d'un père juif ingénieur, Luigi Norsa, et d'une mère catholique, Cecilia Valagotti. Elle adopte le pseudonyme Franca Valeri au début des années 1950, d'après la suggestion d'une amie lectrice de Paul Valéry, et poussée par son père, peu convaincu de sa possible carrière d'actrice[2].
Elle a été l'épouse de l'acteur et réalisateur Vittorio Caprioli[2].
Carrière
Franca Valeri commence à jouer durant son adolescence au sein d'une troupe d'amis. Durant les années 1940 elle intègre la compagnie du Teatro dei Gobbi, qu'elle quitte en 1949[2].
Elle débute au cinéma par un petit rôle dans Les Feux du music-hall, film co-réalisé par Federico Fellini et Alberto Lattuada (1951). Puis elle prend part, tout au long des années 1950, à une série de comédies, parmi lesquelles Le Signe de Vénus de Dino Risi (1955). Durant les années 1960 elle est dirigée par son mari Vittorio Caprioli dans plusieurs comédies dont elle est co-scénariste, dont Parigi o cara (1962). Ses dernières apparitions au cinéma ont lieu à la fin des années 1970 et au tout début des années 1980. Sa fin de carrière cinématographique coïncide avec le couchant de l'âge d'or de la comédie à l'italienne.
Au cours des années 1960 et 1970 elle est également une personnalité de la télévision italienne, pour laquelle elle est scénariste et interprète de feuilletons où sont traités des thèmes comme la révolution sexuelle, le féminisme, et le rapport de la bourgeoisie vis-à -vis de la jeunesse, dont Si, vendetta et Nel mondo di Alice réalisés respectivement par Mario Ferrero et Guido Stagnaro[3].
Après une décennie d'absence, elle joue à nouveau dans les années 1990 et même 2000, pour des fictions télévisées[4], et au théâtre, notamment Le serve (Les Bonnes) de Jean Genet en 2006.
Au cinéma, Franca Valeri a joué dans des seconds rôles où elle interprète souvent des personnages de femme infortunée, vieille fille car fatalement frappée d'insuccès avec les hommes, qui tous lui préfèrent la jeune première, son amie ou sa cousine, plus attrayante physiquement - dans Le Signe de Vénus, Sophia Loren. Elle eut rarement le premier rôle, sinon dans des films réalisés par son mari Vittorio Caprioli dans les années 1960. Elle a interprété, tout au long de sa carrière, dès ses débuts au théâtre, puis au cinéma, à la télévision, à la radio, plusieurs personnages récurrents : la signorina snob (mademoiselle snob), Cesira la manicure (Cesira la manucure), qui ridiculise les comportements hypocrites de la bourgeoisie milanaise, et la Signora Cecioni, Romaine du peuple éternellement accrochée à son téléphone[2].
Filmographie
Cinéma
- 1950 : Les Feux du music-hall (Luci del varietĂ ) d'Alberto Lattuada et Federico Fellini : designer hongroise
- 1952 : Solo per te Lucia
- 1952 : Totò a colori : Giulia Sofia
- 1953 : Les Amants de Villa Borghese (Villa Borghese)
- 1953 : La Marchande d'amour (La provinciale)
- 1954 : Questi fantasmi
- 1955 : Le signorine dello 04 : Carla, chef d'Ă©quipe
- 1955 : Un héros de notre temps (Un eroe dei nostri tempi) : veuve De Ritis
- 1955 : Piccola posta : Mme Eva
- 1955 : Le Signe de VĂ©nus (Il Segno di Venere) de Dino Risi : Cesira
- 1956 : Le Bigame (Il bigamo) : Isolina Fornaciari
- 1957 : Mariti in cittĂ de Luigi Comencini : Olivetti
- 1958 : La Blonde enjĂ´leuse (La Ragazza del palio) : contesse Bernardi
- 1959 : Non perdiamo la testa : Beatrice
- 1959 : Il moralista : Virginia
- 1959 : Le Veuf (Il vedovo) de Dino Risi : Elvira Nardi
- 1959 : Arrangiatevi! : Siberia
- 1960 : Rocco et ses frères (Rocco e i suoi fratelli) de Luchino Visconti : veuve
- 1961 : Mariti in pericolo : Gina
- 1961 : Chacun son alibi (Crimen) : Giovanna
- 1961 : Lions au soleil (Leoni al sole) : Giuli
- 1962 : Parigi o cara : Delia Nesti
- 1962 : Un beau chassis (I motorizzati) de Camillo Mastrocinque
- 1963 : Le Jour le plus court (Il giorno piĂą corto) de Sergio Corbucci
- 1963 : I cuori infranti (it) : Fatma Angioj (segment La manina di Fatma)
- |1963 : Gli onorevoli de Sergio Corbucci : Bianca Sereni
- 1964 : I maniaci
- 1966 : Moi, moi, moi et les autres (Io, io, io... e gli altri) d'Alessandro Blasetti : journaliste
- 1967 : L'Amant fantĂ´me (La ragazza del bersagliere) d'Alessandro Blasetti : Bice
- 1967 : Et si on faisait l'amour (Scusi, facciamo l'amore?) : Diraghi
- 1970 : Nel giorno del signore
- 1970 : Basta guardarla : Pola Prima
- 1973 : Ultimo tango a Zagarol : la réalisatrice
- 1974 : La signora gioca bene a scopa? (it) : Giulia Nascimbeni
- 1974 : Ettore lo fusto : Cassandra
- 1976 : L'Italia s'è rotta
- 1976 : Come ti rapisco il pupo
- 1977 : Grazie tante - Arrivederci
- 1977 : La Bidonata : Giovanna Bronchi
- 1978 : Tanto va la gatta al lardo...
- 1979 : L'Amour en première classe (Amore in prima classe) : Mme Della Rosa
- 1980 : Non ti conosco piĂą amore : Maritza
- 1980 : C'est pas moi, c'est lui de Pierre Richard : Carla Weiss
- 1983 : Paulo Roberto Cotechiño centravanti di sfondamento : contesse
- 2003 : Tosca e altre due : Emilia
Notes et références
- (it) Maurizio Porro, « La figlia di Franca Valeri: «Ha conservato la sua ironia fino all’ultimo, fino a pochi giorni fa» », sur Corriere della Sera, (consulté le )
- (it) Franca Valeri, Bugiarda no, reticente, Einaudi,
- (it) Enrico Lancia, Dizionario del cinema italiano, Gremese Editore,
- (it) « Franca Valeri »
Liens externes
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