François Valentin (général d'armée)
François Valentin est un général d'armée français, né le à Paris et mort le à Paris.
Commandant 1re armée | |
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Commandant Gouverneur militaire de Strasbourg (d) | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 89 ans) 15e arrondissement de Paris |
Nationalité | |
Activité |
Grade militaire | |
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Conflits | |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 14 YD 2332)[1] |
Biographie
Origines et formation
François Marcel Jacques Valentin est né le 18 juin 1913 dans le 8e arrondissement de Paris[2] d'Édouard Valentin et d'Hélène Crémieux.
Il entre à l'École polytechnique en 1932[3] et choisit la voie militaire et l'artillerie à la sortie de l'École.
Carrière militaire
François Valentin est capitaine au 17e régiment d'artillerie à Sedan en 1939, au déclenchement de la seconde guerre mondiale ; en mai et juin 1940, il participe aux combats de la bataille de France ; il est fait prisonnier en juin et emmené au camp d'Elbersheim en Alsace. Dès dès le 30 juin, il parvient à s'échapper et rejoint la zone libre et l'Armée d'armistice dans le 2e régiment d'artillerie. Il est rayé des cadres de l'armée du fait des lois anti-juives. Après une période de vie civile, il cherche à reprendre le combat mais est arrêté après avoir franchi la frontière avec l'Espagne où il est emprisonné. Libéré, il gagne l'Afrique du Nord et est affecté au 63e RAA au Maroc. Au sein du corps expéditionnaire français commandé par le général Juin, il combat en Italie[3]. Il débarque à Marseille en septembre 1944 et participe à la libération de la Franche-Comté et de l'Alsace.
Après la Seconde Guerre mondiale, il participe à la guerre d'Indochine dès 1946 puis à celle d'Algérie en 1957[3]. Promu général de brigade en 1962, il commande l'École d'application de l'artillerie à Châlons-sur-Marne puis, en tant que général de division en 1967, il est nommé adjoint du général Massu, commandant des Forces françaises en Allemagne. Il est nommé adjoint au chef d'état-major des armées, le général Fourquet puis commandant de la 6e région militaire à Metz. Par décision du Conseil des ministres du 15 décembre 1971, il devient commandant de la 1re armée[4] et gouverneur militaire de Strasbourg. Dans ces fonctions, il négocie les accords Valentin - Ferber (de) (juillet 1974), accords de coopération entre la France et l'OTAN qui, tout en laissant à la France son autonomie de décision, prévoient son rôle en cas d'engagement aux côtés des troupes de l'OTAN. Il quitte ses fonctions le 14 juillet 1974 pour passer en deuxième section[3].
À l'issue de sa carrière
Ayant quitté l'armée d'active en 1974, François Valentin continue de suivre les questions de Défense et plaide auprès des autorités politiques pour une armée de métier[3] - [5].
Il publie Une politique de défense pour la France chez Calmann-Lévy en 1980[6] et Regards sur la politique de défense de la France de 1958 à nos jours à la Documentation française en 1994[7] - [8].
Mort
François Valentin meurt le 14 novembre 2002 dans le 15e arrondissement de Paris[2].
Décorations
Décorations françaises
Décorations étrangères
- Legion of Merit (États-Unis)
- Commandeur de l'ordre du Million d'Éléphants et du Parasol blanc (Laos)[3]
Publications
- François Valentin, Une politique de défense pour la France, Calmann-Lévy, , 212 p. (ASIN B0166YRSOO).
- François Valentin, Regards sur la politique de défense de la France de 1958 à nos jours, Fondation pour les études de défense, , 139 p. (ASIN B09FLRTCVK).
Notes et références
- « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- INSEE, « Fiche de François Marcel Jacques Valentin », sur deces.matchid.io (consulté le )
- « François Valentin (32), 1913-2002 », sur lajauneetlarouge.com, La Jaune et la Rouge, (consulté le )
- « Le général de Galbert et l'amiral de Joybert reçoivent leur cinquième étoile », Le Monde, (lire en ligne)
- Yves Viotte (32), général de corps d’armée (2s) et Michel Ferrier (62), ingénieur général des mines, « François Valentin (32), 1913–2002 » [PDF], sur lajauneetlarouge.com, La Jaune et la Rouge, (consulté le )
- Valentin 1980
- Jacques Isnard, « Défense de la France » , sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ) : « les options pour l'an 2000 qui lui seront présentées par le premier ministre et par un comité d'experts présidé par le ministre de la défense […] À des titres divers, les auteurs retenus ici ont été suffisamment en situation de connaître les dossiers pour avoir, aujourd'hui, le droit d'avancer leurs arguments, de donner leurs points de vue ou de porter des jugements adéquats. […] François Valentin, enfin : cet ancien général à cinq étoiles, polytechnicien, a travaillé aux côtés du général de Gaulle. »
- Valentin 1994