Accueil🇫🇷Chercher

François Nivet

François Nivet , né le à Cognac (Charente), mort le à Nersac (Charente), est un officier français de la Révolution et de l’Empire.

François Nivet
François Nivet

Naissance
Cognac (Charente)
DĂ©cès (Ă  67 ans)
Nersac (Charente)
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Colonel
Années de service 1791 – 1815
Distinctions Baron de l’Empire
Officier de la Légion d’honneur

États de service

Il entre en service en septembre 1791, comme lieutenant au 2e bataillon de volontaires de la Charente, et ne pouvant suivre son unité à Saint-Domingue, il démissionne en juin 1792.

Il reprend du service le 4 septembre 1792, dans le 1er bataillon des Lombards, et est l’un des chefs du club de Bruxelles, où il se signale comme un orateur exalté. Il participe aux batailles de Valmy le 20 septembre 1792, et à celle de Jemappes le 6 novembre 1792.

Il reçoit son brevet de capitaine en janvier 1793, et le 14 février suivant, il devient adjoint provisoire à l’état-major de la place de Bruxelles. Le 17 juin 1793, il passe aide de camp du général Lavalette, et le 22 septembre 1793, il est nommé adjudant-général chef de brigade à l’armée du Nord. Il est arrêté le , comme complice de Robespierre, relâché, puis de nouveau arrêté et définitivement relaxé par le Comité de Salut public en janvier 1795. Le 13 juin 1795, il n’est pas compris dans la réorganisation des états-majors, et il est réintégré le 10 août 1795 avec le grade de capitaine.

Le , il est autorisé à rejoindre le 3e bataillon de volontaires de la Charente, et il quitte son corps en décembre 1796, avant d’être mis en congé de réforme le . Il est remis en activité le , avec le grade d’adjudant-général, et employé à l’état-major particulier du général en chef à l’armée d’Italie. Le 9 août 1798, il passe dans la 8e division militaire, et le 25 août suivant, dans la 9e division militaire. Le , il est chargé du commandement de la place de Milan en état de siège, et le , il est de nouveau réaffecté dans la 9e division militaire.

Le , il rejoint la 5e division militaire à Strasbourg, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le 14 juin suivant[1] - [2]. Le , il est employé à l’armée du Nord, comme chef d’état-major de la 4e division du 2e corps d’armée de réserve, et le , il passe dans la 5e division avec les mêmes fonctions. Le 28 septembre 1806, il se rend à l’armée d’Allemagne, pour prendre le commandement de la place de Wittenberg à compter du 22 octobre 1806.

Le , il est employé au siège de Dantzig, sous les ordres du maréchal Lebebvre, et le 14 juillet 1807, il passe chef d’état-major du gouvernement de Dantzig sous les ordres du général Rapp. Le , il est muté à l’état-major général de la Grande Armée à Schönbrunn, et le , il est affecté à l’armée d’Espagne, pour servir sous les ordres du duc de Tarente, comme chef d’état-major général de l’armée de Catalogne. Il est créé baron de l’Empire[3] le 9 septembre 1810[1], et il est admis à la retraite le .

Le , il est rappelé à l’activité, et le 27 juin 1814, le roi Louis XVIII le désigne comme chef d’état-major de la 14e division militaire. Il est remis en retraite le .

Rappelé pendant les Cent-Jours le 6 avril 1815, pour être employé à l’armée du Rhin sous les ordres du général Rapp, il est définitivement mis à la retraite le 9 septembre 1815.

Il meurt le Ă  Nersac.

Dotation

  • Le , donataire d’une rente de 500 francs sur le Monte Napoleone[1].
  • Le , donataire d’une rente de 4 000 francs sur les biens rĂ©servĂ©s au Hanovre[1].

Armoiries

Figure Nom du baron et blasonnement
Armes du baron François Nivet et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , officier de la Légion d'honneur.

Coupé au premier parti à dextre d'azur au coq d'or, à sénestre des barons tirés de l'armée ; au deuxième d'argent au lion de gueules armé d'une épée de sable - Livrées : les couleurs de l'écu.

Notes et références

Bibliographie

  • Danielle Quintin et Bernard Quintin, Dictionnaires des colonels de NapolĂ©on, Paris, S.P.M., , 987 p. (ISBN 2-901952-17-8)
  • Vicomte RĂ©vĂ©rend, Armorial du premier empire, tome 3, HonorĂ© Champion, libraire, Paris, , p. 323.
  • « Cote LH/1993/26 », base LĂ©onore, ministère français de la Culture
  • G. Dumont, Bataillons de volontaires nationaux (cadres et historiques), Paris, Charles Lavauzelle, , 494 p. (lire en ligne), p. 58.
  • « La noblesse d’Empire » (consultĂ© le )
  • StĂ©phane Calvet, Dictionnaire biographique des officiers charentais de la Grande ArmĂ©e, Paris, les Indes Savantes, La boutique de l'Histoire, , p. 224-225.
  • LĂ©on Hennet, Les volontaires nationaux pendant la RĂ©volution, tome 3, Paris, Maison Quantin, , p. 775.
  • Jean Tulard, NapolĂ©on et la noblesse d'Empire : avec la liste des membres de la noblesse impĂ©riale, 1808-1815, Paris, Tallandier, , 361 p. (ISBN 2-235-02302-9)
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.