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François-Philibert Dessaignes

François-Philibert Dessaignes (Vendôme, - Champigny-en-Beauce, ), est un homme politique, agronome et philanthrope français.

François-Philibert Dessaignes
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  92 ans)
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Distinction

Biographie

Fils de Jean-Philibert Dessaignes (1762-1832), et frère de Victor Dessaignes, il suit des études de droit et devient notaire à Paris, du au .

L'homme politique

François Philibert Dessaignes rachète à la mort de son père (qui avait dirigé le collège de Vendôme où Balzac avait été pensionnaire), une ferme située à Champigny-en-Beauce au nord de Blois. Il se consacre à la politique et à l'amélioration de l'agriculture.

Il est député de Loir-et-Cher du au et du au .

Retiré sur ses terres de Champigny, village dont il fut maire de 1857 à sa mort, en 1897 (avec une courte éclipse entre 1870 et 1878), François Philibert Dessaignes s'intéresse à l'agronomie, à l'hygiène, aux conditions de vie des paysans.

En 1873, il devient membre de la Société des agriculteurs de France. Se montrant très engagé dans l'organisation et fort de son savoir juridique, il est nommé vice-président de la section d'économie et législation rurales en 1876.

Le philanthrope

C'est surtout l'action philanthropique de François Philibert Dessaignes en Loir-et-Cher qui retient l'attention : pendant ces décennies passées à la tête de la commune, il consacre toute son énergie et une bonne partie de sa fortune à remodeler et moderniser la commune avec le souci de rendre la vie plus facile aux plus faibles et aux plus démunis. Il crée en 1865 un hospice de vieillards ; il œuvre, avant Jules Ferry, au développement d'un enseignement gratuit pour tous, et commence à réaliser à Champigny, sur le modèle des cités industrielles du nord de la France, une Cité agricole idéale dont il reste des traces importantes : environ un quart du village actuel a été créé à l'initiative de Dessaignes. En 1889, la cité de maisons ouvrières de Champigny-en-Beauce est récompensée lors de l'Exposition universelle de Paris (section économie sociale) par une médaille d'or[1].

Dessaignes fit un très important legs — 1 118 000 francs — au dĂ©partement, Ă  charge pour celui-ci « d'Ă©difier dans les dĂ©pendances de son Ă©tablissement d'aliĂ©nĂ©s un corps de logis et dĂ©pendances destinĂ© Ă  recevoir gratuitement ou moyennant pension, les Ă©pileptiques et idiots » domiciliĂ©s en Loir-et-Cher, qui fut ainsi le premier dĂ©partement Ă  offrir Ă  ces malades une assistance adaptĂ©e Ă  leur Ă©tat. L'hospice Dessaignes, quartier annexe de l'asile de Blois, fut inaugurĂ© le .

Un petit musée lui est consacré à Champigny, où l'école porte son nom, ainsi que la place du village. Une rue et un lycée Dessaignes existent à Blois, en bordure et à l'emplacement de l'ancien hospice qui portait son nom.

Notes et références

  1. Laurent Leroy, "François-Philibert Dessaignes et la cité agricole de Champigny-en-Beauce : des habitations modèles pour ouvriers agricoles à la fin du XIXe siècle " in Mémoires de la société des sciences et lettres de Loir-et-Cher, no 68, Blois, 2013, p. 149-183.

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