Jean-Philibert Dessaignes

Jean-Philibert Dessaignes est né dans une famille du Puy (Haute-Loire) active dans la fabrication de dentelles. Il fait des études classiques et se voue à l'instruction en professant la philosophie au sein de la congrégation de l'Oratoire à Vendôme. À l'abolition des congrégations enseignantes par les lois révolutionnaires, il demeure professeur dans l'établissement qui devint l'école centrale du département. Il poursuit ses études à l'École normale à Paris et reçut les leçons de Berthollet, Monge, Lagrange. Il ouvre à Vendôme en 1795 un pensionnat privé dans l'ancien collège de l'Oratoire et le dirige pendant trente ans. Il y enseigne la philosophie et la physique.

Il effectue des travaux sur la phosphorescence, l’électricité. On lui doit la découverte de phénomène électriques qui résultent du contact de deux métaux de nature identique et ne différant que par leur température. Ses travaux paraissent dans les Annales de Chimie et Physique en 1809 et 1816. Il écrit une volumineuse Études de l'homme moral fondées sur les rapports de ses facultés avec son organisation qui sera publiée à titre posthume en 1881 (Édition Delalain Frères).

• Louis Bergeron, Georges Clause, Guy Chaussinand-Nogaret, Grands notables du Premier Empire: notices de biographie sociale, Volumes 7-8, 1978
• Henry Mosnier, Les légionnaires de la Haute-Loire depuis l'institution de la Légion d'honneur jusqu'à nos jours (1802-1895), 1895
• « Dessaignes Jean-Philibert », dans Stéphane Baciocchi (dir.), Dictionnaire prosopographique des élèves nommés à l'École normale de l'an III, 2016 (lire en ligne).

• Jean-Philibert Dessaignes, prof de Balzac (La Nouvelle République, 28 décembre 2014)
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