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Frédéric Martens

Frédéric Martens ou Friedrich von Martens, né à Venise le et mort à Paris le , est un graveur et photographe italien du XIXe siècle, qui compte parmi les pionniers de la photographie, en Italie, en Suisse et en France, où il vint s'installer et travailler jusqu'à sa mort.

Frédéric Martens
Vue de Paris, 1846.
Biographie
Naissance
Décès
Nationalités
italienne ( - )
française
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Distinction

Biographie

Comme beaucoup d'artistes (graveurs, dessinateurs, peintres) de l'époque, à compter de 1840, Frédéric Martens s'intéresse à l'essor nouveau de la photographie, d'abord par le biais du daguerréotype, puis des premiers négatifs au collodion. Il présente à l'Exposition universelle de Londres en 1851 un dessin panoramique du mont Blanc fait à partir de quatorze épreuves photographiques.

À Paris, il est domicilié en 1877, 84 rue Bonaparte Paris[1].

Il met au point en 1845 une chambre avec ouverture à 150 degrés pour réaliser des prises de vue panoramiques. Il livre ainsi des daguerréotypes de la Seine, pris depuis l'atelier de Lerebours place du Pont-Neuf, de près de 40 cm de long et d'une incroyable finesse. En 1855, il affirme avoir lui aussi découvert le procédé du collodion albuminé en même temps que Jean-Marie Taupenot.

Il marque également l'histoire de la photographie en effectuant les fameux tirages des vingt-neuf clichés choisis par Jean-Charles Langlois et Léon-Eugène Méhédin à leur retour de la guerre de Crimée. Le peintre Langlois, accompagné par le jeune photographe élève de Le Gray, avait été chargé de réunir les éléments nécessaires à un panorama sur le siège de Sébastopol en 1855. Martens est alors spécialiste des prises de vues panoramiques et photographe du cabinet de l'empereur. Ses tirages furent offerts au maréchal Pélissier, général en chef de l'armée d'Orient, et à l'empereur Napoléon III.

Nommé chevalier de la Légion d'honneur le 29 octobre 1855[1].

Frédéric Martens est l'auteur de nombreuses gravures, notamment au lavis d'après les dessins et tableaux de Charles Mozin, alors que ses photographies servaient de modèle a des lithographes comme Eugène Cicéri[2].

Spécialiste de format inhabituel, tels les deux panoramas vue de Liège et vue d'Anvers (20 × 90 cm, d'après C. Mozin).

Distinctions

Collections

Notes et références

Annexes

Articles connexes

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