Fou du Cap

Lorsqu'il s'agit de bancs de sardines, ces oiseaux réunis en groupes, qui les chassent en plongeant sous l'onde, ont la particularité de pouvoir suivre leurs proies en nageant pour gagner la plus grande profondeur possible avant de remonter à la surface ; le phénomène n'est visible qu'en Afrique du Sud[1].

Chaque fois qu'un fou du Cap, mâle ou femelle, rentre au nid, il exécute une danse nuptiale complexe. Une étude réalisée par une équipe de biologistes de 2013 à 2016 en étudiant une colonie de fous du Cap de l’île de Malgas, au large de l’Afrique du Sud a montré qu'il s'agit en fait d'un système de communication qui indique la direction, la distance et le potentiel d'une zone de pêche, comme la danse des abeilles[2]. Cette étude concernait une colonie de 19 000 couples, soit 25 % de la population mondiale[3].

• Quelques photos de spécimens de Morus capensis
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  En vol.
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  Au sol.
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  Jeune spécimen.
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  En groupe.

• (fr) Référence Oiseaux.net : Morus capensis (+ répartition)
• (en) Référence Congrès ornithologique international : Morus capensis dans l'ordre Suliformes (consulté le 20 mai 2015)
• (fr+en) Référence Avibase : Morus capensis (+ répartition) (consulté le 30 juin 2015)
• (en) Référence Zoonomen Nomenclature Resource (Alan P. Peterson) : Suliformes
• (fr) Référence CITES : taxon Morus capensis (sur le site du ministère français de l'Écologie) (consulté le 30 juin 2015)
• (en) Référence NCBI : Morus capensis (taxons inclus)
• (en) Référence UICN : espèce Morus capensis (Lichtenstein, 1823) (consulté le 31 août 2020)
• (en) Référence Fonds documentaire ARKive : Morus capensis