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Fosse n° 2 des mines de Flines

La fosse no 2 dite de Flines à Anhiers de la Compagnie des mines de Flines puis de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Anhiers. Les travaux commencent en 1898, trois ans après le début de ceux de la fosse no 1, et la fosse commence à extraire en 1900.

Fosse no 2 des mines de Flines dite de Flines Ă  Anhiers
La fosse no 2 des mines de Flines vers 1910.
La fosse no 2 des mines de Flines vers 1910.
Puits n° 2
Coordonnées 50,401361, 3,160086[BRGM 1]
Début du fonçage 1898
Mise en service 1900
Profondeur 378,76 mètres
Étages des accrochages 212 et 292 mètres
ArrĂŞt 1922 (extraction)
1958 (aérage)
Remblaiement ou serrement 1959
Administration
Pays France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Nord
Commune Anhiers
Caractéristiques
Compagnie Compagnie des mines de Flines
Compagnie des mines d'Aniche
Groupe Groupe de Douai
Ressources Houille
Concession Flines-lez-Raches
Protection Logo monument historique Inscrit MH (2010)
Patrimoine mondial Patrimoine mondial (2012)[note 1]

GĂ©olocalisation sur la carte : Nord
(Voir situation sur carte : Nord)
Fosse no 2 des mines de Flines dite de Flines Ă  Anhiers
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fosse no 2 des mines de Flines dite de Flines Ă  Anhiers

Un lavoir, un criblage et une usine Ă  boulets sont installĂ©s sur le site. Les deux fosses sont mises en communication le . La fosse est la seule Ă  extraire Ă  partir de 1914, elle est ensuite dĂ©truite pendant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite, avec notamment un chevalement en bĂ©ton armĂ©, mais la Compagnie de Flines est rachetĂ©e le par celle d'Aniche. Dès lors, elle assure l'aĂ©rage de la fosse Bernard, sise dans le hameau de Frais-Marais Ă  Douai. La Compagnie des mines d'Aniche est nationalisĂ©e en 1946, et intègre le Groupe de Douai. L'aĂ©rage cesse en 1958. Le puits, profond de 378,76 mètres est remblayĂ© en 1959.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 2. Contrairement à bien d'autres fosses, la fosse no 2 n'a pas été démolie, et existe encore, dans un état assez dégradé. La fosse no 2 a été inscrite aux monuments historiques le et a été classée le au patrimoine mondial de l'Unesco.

La fosse

Fonçage

La fosse no 2 dite de Flines Ă  Anhiers est commencĂ©e en 1898 Ă  Anhiers[1], trois ans après la fosse no 1[A 1]. Le puits, profond de 307 mètres, a un diamètre de 4,20 mètres, un peu supĂ©rieur Ă  la fosse no 1[A 2]. Il est situĂ© Ă  1 790 mètres au nord-ouest[note 2] de la fosse no 1.

Exploitation

L'extraction commence en 1900, et la production remonte par les accrochage Ă©tablis Ă  212 et 292 mètres[A 2]. La fosse possède un chevalement mĂ©tallique dotĂ© d'une machine d'extraction de 350 chevaux. Un lavoir, un criblage et une usine Ă  boulets sont installĂ©s sur le site[A 2]. La fosse est implantĂ©s le long de la voie ferrĂ©e reliant la fosse no 1 Ă  la gare de Râches. Le , les deux fosses sont mises en communication[A 2]. La fosse no 1 cesse d'extraire en 1914, la fosse no 2 est donc la seule Ă  extraire[A 2].

Après la Première Guerre mondiale, le site est reconstruit, le chevalement l'est en bĂ©ton armĂ©. Après le rachat par la Compagnie des mines d'Aniche le , la fosse no 2 assure le retour d'air pour la fosse Bernard[A 2], sise Ă  1 440 mètres Ă  l'ouest-sud-ouest[note 2] - [note 3]. La Compagnie des mines d'Aniche est nationalisĂ©e en 1946, et intègre le Groupe de Douai. L'aĂ©rage se poursuit jusqu'en 1958. Le puits, profond de 378,76 mètres est remblayĂ© en 1959[1].

Reconversion

Au dĂ©but du XXIe siècle, Charbonnages de France matĂ©rialise la tĂŞte de puits. Le BRGM y effectue des inspections chaque annĂ©e[2]. Le site a Ă©tĂ© conservĂ©, mais il est en mauvais Ă©tat[3]. Le chevalement de la fosse no 2 et ses bâtiments d'extraction, en totalitĂ©, sont inscrits au monuments historiques le [4]. La fosse fait partie des 353 Ă©lĂ©ments rĂ©partis sur 109 sites qui ont Ă©tĂ© classĂ©s le au patrimoine mondial de l'Unesco. Elle constitue le site no 32[5].

La communauté d'agglomération du Douaisis souhaiterait faire l’acquisition du site pour le mettre en sécurité et ensuite confier la restauration à une société privée[6].

  • Le chevalement et le bâtiment d'extraction.
    Le chevalement et le bâtiment d'extraction.
  • Le chevalement et le bâtiment d'extraction.
    Le chevalement et le bâtiment d'extraction.
  • Le chevalement et le bâtiment d'extraction.
    Le chevalement et le bâtiment d'extraction.
  • Vue en contre-plongĂ©e vers le haut du chevalement.
    Vue en contre-plongée vers le haut du chevalement.
  • Des bâtiments annexes.
    Des bâtiments annexes.
  • La fosse vue depuis le cimetière.
    La fosse vue depuis le cimetière.

Notes et références

Notes
  1. L'inscription aux monuments historiques et sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco concerne le chevalement du puits no 2 et l'ensemble des installations de surface.
  2. Les distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
  3. La fosse Bernard est donc plus proche de 350 mètres de la fosse no 2 que la fosse no 1.
Références
Références aux fiches du BRGM
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines Ă  1939-45, t. I, , 176 p., p. 70-71. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : De 1946 Ă  1992, t. II,
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