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Fort de Toulbroc'h

Les vestiges de guerre appelés fort de Toulbroc'h constituent une partie de l'ensemble de défense du goulet de Brest (France).

Fort de Toulbroc'h
Image illustrative de l’article Fort de Toulbroc'h
Description
Type d'ouvrage Fort
Dates de construction
Ceinture fortifiée Brest
Utilisation
Utilisation actuelle
Propriété actuelle
Garnison
Armement de rempart
Armement de flanquement
Organe cuirassé
Modernisation béton spécial
Programme 1900
Dates de restructuration
Tourelles
Casemate de Bourges
Observatoire
Garnison
Programme complémentaire 1908
CoordonnĂ©es 48° 20′ 28″ nord, 4° 37′ 42″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fort de Toulbroc'h
GĂ©olocalisation sur la carte : rade de Brest
(Voir situation sur carte : rade de Brest)
Fort de Toulbroc'h

Ils se trouvent sur la commune de Locmaria-Plouzané, accessibles par le sentier côtier GR 34 à la pointe du Grand Minou.

Les premières constructions et batteries datent de 1884.

Une convention signée le par le ministère de la Défense cède au Conservatoire du littoral la batterie de Toulbroc'h[1].

Histoire

C'est sur l'emplacement d'une tour-modèle no 3 type 1811, construite en 1812, que le fort fut érigé en 1884. Il était constitué d'une cour intérieure donnant sur 4 chambrées. Il fut progressivement transformé, jusqu'en 1914, par l'adjonction de batteries, projecteurs (avec leurs générateurs) et magasins d'armement afin d'augmenter ses capacités défensives.

Article de 1912 concernant la nouvelle batterie de canons de 240 mm installĂ© au fort de Toulbroc'h (Journal des dĂ©bats politiques et littĂ©raires).

En 1922 Le Petit Journal Ă©crit : « La dĂ©fense de Brest est assurĂ©e en tout et pour tout par les six canons de la batterie de Toulbrac [sic, Toulbroc'h], lesquels sont inutilisables car ils sont dĂ©pourvus des instruments de visĂ©e indispensables au rĂ©glage du tir »[2].

Pendant la Seconde Guerre mondiale Ă  partir de , le responsable de la radio du fort surveille la Maison des câbles situĂ©e Ă  500 m. Il envoie Ă  toute heure du jour ou de la nuit des patrouilles pour vĂ©rifier qu'aucune Ă©mission n'est rĂ©alisĂ©e vers les alliĂ©s[3]. En 1942, l'organisation Todt y adjoindra 4 casemates, dotĂ©es de canons de 75. Fin aoĂ»t 1944, la batterie est atteinte par les bombardements alliĂ©s,puis le fort est conquis par un bataillon de rangers amĂ©ricains dĂ©but septembre.

Le , en mer, le cuirassĂ© britannique HMS Warspite et son escorte engagent le combat au large de PloudalmĂ©zeau. Avec ses puissants canons de 381 mm il cible la batterie de KĂ©ringar (57 coups), la batterie des Rospects (47 coups), la batterie de Toulbroc'h (32 coups), le fort Montbarey (26 coups) et le fort Keranroux (51 coups). Vers 17 heures, la batterie cĂ´tière de KĂ©ringar, grâce Ă  des postes annexes, arrive enfin Ă  repĂ©rer le cuirassĂ© et riposte. Rapidement encadrĂ©, The Old Lady est contrainte de s'Ă©loigner. Au total, 213 coups furent tirĂ©s entre 15 h et 18 h. L'objectif le plus atteint est le fort de KĂ©ranroux.

Le , le 5e bataillon de rangers amĂ©ricain arrive devant Toulbroc'h. Le , le reste du bataillon est affectĂ© Ă  la 29e division d'infanterie. De durs combats se dĂ©roulent Ă  La nuit tombante. La garnison du fort de Toulbroc'h de 5 officiers et 237 hommes serait en partie italienne, commandĂ©e par capitaine Sovelli. Le , la compagnie F garde le flanc est, cĂ´tĂ© Minou. Les compagnies B et D attaquent sur Toulbroc'h. Dix Allemands sont capturĂ©s rapidement et indiquent un moral faible. Une contre-attaque allemande repousse les rangers. Le , une première attaque de P 47 Lightning n'est pas très efficace. Ă€ 14 h 30, une seconde attaque de huit avions P 47 qui lâchent leurs bombes de 500 kg est plus efficace ; ensuite l'aviation mitraille le fort. Les rangers attaquent par le Dalbosc. Six minutes après le dĂ©part de l'aviation, 247 Allemands se rendent avec un air hagard. Voyant qu'ils ne se rendent qu'Ă  soixante rangers, ils ne veulent plus se rendre ; mais c'est trop tard.

[réf. nécessaire]

Notes et références

  1. "Sites et monuments : bulletin de la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique générale de la France", n° d'avril 1993, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9778705d/f43.image.r=Toulbroc'h?rk=321890;0
  2. Le Petit Journal, n° du 17 avril 1922, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6233238/f1.image.r=Toulbroc'h?rk=150215;2
  3. Cloître impr.), La grande aventure des câbles télégraphiques transatlantiques à la pointe de Bretagne., Locmaria patrimoine, dl 2016 (ISBN 978-2-9556218-0-6 et 2-9556218-0-3, OCLC 959963171, lire en ligne)

Liens externes

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