Forces séparatistes de la crise anglophone au Cameroun
Les Forces séparatises de la crise anglophone au Cameroun, communément appelés localement Amba Boys, désignent les divers groupes armés et milices qui se battent au cours de la crise anglophone au Cameroun pour l'indépendance des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.
Ces régions abritent la minorité anglophone du pays dont une partie revendique son indépendance vis-à -vis du Cameroun, avec la création de la République fédérale d'Ambazonie. Ces forces séparatistes sont considérées comme des groupes terroristes par le gouvernement du Cameroun[1]. Il convient de rappeler que d'autres groupes sont impliqués mais que leurs tactiques restent non-violentes. En raison de la nature obscure d'une multitude de petits groupes, cette liste est non exhaustive.
De nombreux groupes rebelles et leurs commandants prennent des noms symboliques qui font référence à des animaux ou à des traits personnels spécifiques. Ils sont utilisés pour évoquer la peur et le respect.
Liste
Nom du groupe | Fait partie de
(si applicable) |
Allégeance politique
(si applicable) |
Commandant(s) | Force |
---|---|---|---|---|
Ambaland Forces[2] | N/A | ? | ? | 10-30 (en 2018)[3] |
Ambaland Quifor[4] | ? | ? | Silas Zama[4] | 200 (en 2019)[4] |
Forces obscures de l'Ambazonie[5] | ? | ? | Capo Daniel[5] | ? |
Forces de dĂ©fense de l'Ambazonie | N/A | Conseil de gouvernement de l'Ambazonie (s'est Ă son tour alliĂ© Ă la faction loyaliste Sisiku Julius Ayuk Tabe du gouvernement provisoire depuis 2020)[6] | Lucas Ayaba Cho[7] - [4], Ivo Mbah (â )[8], « GĂ©nĂ©ral Efang » (« Big Number »)[9], Daniel Caapo[10], « Major GĂ©nĂ©ral King Commando »[11], GĂ©nĂ©ral Manboy[11], « GĂ©nĂ©ral Cross and Die » (â )[12], « Colonel John » (â )[13], « GĂ©nĂ©ral Rasta » (â )[13] Orock Valentine, alias « GĂ©nĂ©ral Mbula » (â )[14] | 200-500 (en 2019)[4] |
Ambazonia Intelligence Forces | Conseil d'autodéfense de l'Ambazonie | ? | ? | ? |
Ambazonia Revolutionary Guards[15] - [16] | Conseil d'autodéfense de l'Ambazonie | ? | « Général No Pity »[17] (Le général No Pity dirige également les Bambalang Marine Forces et les Bui Unity Warriors) | ? |
Armée de restauration de l'Ambazonie[18] | Conseil d'autodéfense de l'Ambazonie | Conseil de libération du Cameroun méridional (Gouvernement intérimaire) | Paxson Agbor | Quelques dizaines (en 2019)[4] |
Bambalang Marine Forces[19] | Conseil d'autodéfense de l'Ambazonie | ? | « Général No Pity » (Le général No Pity dirige également les Ambazonia Revolutionary Guards et les Bui Unity Warriors). | ? |
Black Cats | ? | ? | ? | ? |
Black Hearts of Banga Bakundu | ? | ? | ? | ? |
Black Mambas | ? | ? | ? | ? |
Bui Unity Warriors[20] | Peu clair | ? | « General No Pity » (Le « Général No Pity » dirige également les Ambazonia Revolutionary Guards et les Bambalang Marine Forces), « Général Mad Dog » | ? |
Bui Warriors[21] | Conseil d'autodĂ©fense de l'Ambazonie[22]Forces de restauration du Cameroun mĂ©ridional (Le gĂ©nĂ©ral Insobu Ă©tait le successeur du gĂ©nĂ©ral Chacha[20] ; Chacha Ă©tait alignĂ© sur le SCRF[23]) | ? | « GĂ©nĂ©ral Insobu » (â )[20] | ? |
Groupe d'autodéfense Donga Mantung[4] | ? | ? | ? | ? |
Fako Action Forces[24] | ? | ? | ? | ? |
Fako-Meme Black Tar Council[25] | ? | ? | Augustine Ambe (« GĂ©nĂ©ral Above the Law ») (â )[25] | ? |
Fako Mountain Lions[26] | ? | ? | ? | ? |
Gorilla Fighters[27] | ? | ? | « GĂ©nĂ©ral Ayeke » (â )[28] | ? |
Jaguars of Bamessing[29] | ? | ? | « Général Sagard »[29] | ? |
Menchum Fall Warriors[4] | ? | ? | ? | Quelques dizaines (en 2019)[4] |
Manyu Ghost Warriors[30] | Conseil d'autodéfense de l'Ambazonie | Conseil de libération du Cameroun méridional (Gouvernement intérimaire) | Martin Ashu[4] | 500 (en 2019) |
Ngoketundjia Defence Council[31] | ? | ? | ? | ? |
Red Dragon[18] | Conseil d'autodĂ©fense de l'Ambazonie[32] | Conseil de libĂ©ration du Cameroun mĂ©ridional (Gouvernement intĂ©rimaire) | « Field Marshall » Oliver Lekeaka (â )[33], « GĂ©nĂ©ral Ayeke » (â )[34] | 200 (en 2019)[4] |
Seven Karta[18] | Conseil d'autodĂ©fense de l'Ambazonie | Conseil de libĂ©ration du Cameroun mĂ©ridional (Gouvernement intĂ©rimaire) | « GĂ©nĂ©ral Alhaji » (â )[35], « GĂ©nĂ©ral Peace Plant » (â )[35], « One Blood » (â )[36] | 200 (en 2019)[4] |
Forces de dĂ©fense du Cameroun mĂ©ridional[2] | AlignĂ© sur le Conseil d'autodĂ©fense de l'Ambazonie, mais n'en faisant pas officiellement partie. | Conseil de libĂ©ration du Cameroun mĂ©ridional (APLM) | Ebenezer Akwanga[7], Andrew Ngoe (â )[37], « GĂ©nĂ©ral Opopo » (â )[38], « GĂ©nĂ©ral Jason »[38] | 400 (en 2019)[4] |
Forces de restauration du Cameroun mĂ©ridional (Ă©galement connues sous le nom de « Southern Cameroons Defence Forces »)[4] | Conseil d'autodĂ©fense de l'Ambazonie[13] | Conseil de libĂ©ration du Cameroun mĂ©ridional (Gouvernement intĂ©rimaire) | Nso Foncha Nkem[7], « GĂ©nĂ©ral RK »[4], « GĂ©nĂ©ral Chacha » (â )[23] | 100 (en 2019)[4] |
Ten-Ten | ? | ? | ? | ? |
Tigres de l'Ambazonie[18] - [7] | Conseil d'autodéfense de l'Ambazonie | Conseil de libération du Cameroun méridional (Gouvernement intérimaire) | ? | ? |
The Sword of Ambazonia (TSOA)[4] | ? | ? | ? | ? |
Vipers[2] | N/A | ? | ? | Quelques dizaines (en 2019)[4] |
White Tigers[4] | ? | ? | ? | 50 (en 2019)[4] |
Warriors of Nso[4] | ? | ? | ? | 100 (en 2019)[4] |
One Touch[7] | ? | ? | ? | ? |
Isakabas[7] | ? | ? | ? | ? |
Plus de 20 milices non nommĂ©es en 2019 | ? | ? | Pour les chefs individuels dont l'affiliation n'a pu ĂȘtre vĂ©rifiĂ©e, voir la liste des commandants sĂ©paratistes dans la crise anglophone au Cameroun. | Des centaines, rĂ©partis en dizaines de groupes (en 2019)[4] |
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « List of Ambazonian militant groups » (voir la liste des auteurs).
- « Crise anglophone au Cameroun : Paul Biya dénonce une « bande de terroristes » », sur Jeune Afrique (consulté le )
- (en) « Who are Cameroon's English-speaking separatists? », sur Nation, (consulté le ).
- (en) « Dialogue is Essential to Unite Cameroonâs Disparate Voices », sur crisisgroup, (consultĂ© le ).
- (en) « Cameroonâs Anglophone Crisis: How to Get to Talks? », sur crisisgroup, (consultĂ© le ).
- « Au Cameroun, un journaliste tuĂ© par des sĂ©paratistes anglophones », Le Monde.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) « Ahead of peace talks, a whoâs who of Cameroonâs separatist movements », sur The New Humanitarian, (consultĂ© le ).
- (en) Mark Dike DeLancey, Mark W. Delancey et Rebecca Neh Mbuh, Historical Dictionary of the Republic of Cameroon, Rowman & Littlefield, (ISBN 978-1-5381-1968-6, lire en ligne).
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