Conseil de libération du Cameroun méridional

Le SCLC est créé lors de la Conférence générale du peuple du Cameroun méridional à Washington, D.C. A cette conférence, les séparatistes, les fédéralistes, le gouvernement intérimaire de l'Ambazonie, le Conseil national du sud du Cameroun, le Consortium de la société civile du Southern Cameroons, la république fédérale d'Ambazonie, le Mouvement de libération du peuple africain et le MoRISC participent. Le Conseil de gouvernement de l'Ambazonie ne participe à la conférence, son leader Lucas Ayaba Cho, qualifiant les organisateurs de « facilitateurs »[2].

En avril 2019, le Conseil de libération du Cameroun méridional se compose de sept mouvements[3].

L'une des premières actions du Conseil est de déclarer la fin anticipée d'un confinement dans le Fako, en mettant en exergue qu'il concerne principalement la population civile. Cependant, le Conseil d'autodéfense de l'Ambazonie, la branche armée du gouvernement provisoire, conteste cette décision, affirmant que le SCLC n'a pas l'autorité nécessaire pour mettre fin au confinement[4].

Le SCLC qualifie le Grand dialogue national de non sincère .