Forêts sèches de l'Okanagan
Les forêts sèches de l'Okanagan forment une écorégion terrestre nord-américaine de forêts de conifères tempérées du World Wildlife Fund[6]. Elles couvrent la région de l'Okanagan entre la Colombie-Britannique (Canada) et le Washington (États-Unis).
Écozone : | Néarctique |
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Biome : | Forêts de conifères tempérées |
Superficie[2] : |
53 496 km2 |
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min. | max. | |
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Altitude[2] : | 208 m | 2 373 m |
Température[2] : | −9 °C | 21 °C |
Précipitations[2] : | 7 mm | 145 mm |
Espèces végétales[3] : |
1 355 |
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Oiseaux[4] : |
199 |
Mammifères[4] : |
79 |
Squamates[4] : |
24 |
Espèces endémiques[4] : |
0 |
Statut[4] : |
Critique / En danger |
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Aires protégées[5] : |
9,5 % |
Anthropisation[5] : |
4,5 % |
Espèces menacées[5] : |
11 |
Ressources web : |
Localisation
Répartition
Cette écorégion occupe le centre-sud de la Colombie-Britannique et le centre-nord de l'état de Washington entre les montagnes Rocheuses et la chaîne côtière[6].
Climat
La température annuelle moyenne est d'environ 7 °C. La température estivale moyenne varie entre 15 °C et 16,5 °C et la température hivernale moyenne est d'environ −2,5 °C. Le taux de précipitations annuel varie entre 250 mm et 1 000 mm. Sur les plateaux, les précipitations avoisinent les 400 mm. Le climat de cette écorégion se caractérise par des étés chauds et secs, et des hivers modérément froids avec peu de neige[6].
Caractéristiques biologiques
Sur les plateaux, les forêts sont dominées par le pin tordu, le peuplier faux-tremble, l'épinette blanche et le sapin de Douglas. Une association de sapin de Douglas et de Calamagrostis rubescens couvre les versants montagneux. Dans les zones subalpines, on trouve l'épinette d'Engelmann, le sapin subalpin et le pin tordu. Dans le fond des vallées croit une association de pin ponderosa, de chiendents, de Koeleria et d'armoise tridentée[6].
Plusieurs espèces de reptiles, d'amphibiens, d'insectes et de plantes atteignent leurs limites nord de distribution dans cette écorégion[6].
Conservation
Seulement 20 % de cette écorégion est intacte. Les perturbations sont principalement causées par l'urbanisation, l'agriculture, l'élevage et l'exploitation forestière et minière[6].
Notes et références
- (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, E. D. Wikramanayake, N. D. Burgess, G. V. N. Powell, E. C. Underwood, J. A. D'Amico, I. Itoua, H. E. Strand, J. C. Morrison, C. J. Loucks, T. F. Allnutt, T. H. Ricketts, Y. Kura, J. F. Lamoreux, W. W. Wettengel, P. Hedao et K. R. Kassem, « Terrestrial Ecoregions of the World: A New Map of Life on Earth », BioScience, vol. 51, no 11, , p. 935-938.
- (en) World Wildlife Fund, « The Terrestrial Ecoregions of the World Base Global Dataset », sur http://worldwildlife.org (consulté le ). Disponible alternativement sur : Loyola RD, Oliveira-Santos LGR, Almeida-Neto M, Nogueira DM, Kubota U, et al., « Integrating Economic Costs and Biological Traits into Global Conservation Priorities for Carnivores », PLoS ONE, (consulté le ), Table S1. Les données de température et de précipitations sont les moyennes mensuelles minimales et maximales.
- (en) G. Kier, J. Mutke, E. Dinerstein, T. H. Ricketts, W. Küper, H. Kreft et W. Barthlott, « Global patterns of plant diversity and floristic knowledge », Journal of Biogeography, vol. 32, , p. 1107–1116 (DOI 10.1111/j.1365-2699.2005.01272.x, lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
- (en)World Wildlife Fund, « WildFinder: Online database of species distributions », , données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
- (en) J. M. Hoekstra, J. L. Molnar, M. Jennings, C. Revenga, M. D. Spalding, T. M. Boucher, J. C. Robertson, T. J. Heibel et K. Ellison, The Atlas of Global Conservation : Changes, Challenges, and Opportunities to Make a Difference, Berkeley, University of California Press, (lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
- (en) « Okanagan dry forests (NA0522) », World Wildlife Fund,