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Forêts décidues de Corée centrale

Les forêts décidues de Corée centrale[6] forment une écorégion terrestre définie par le Fonds mondial pour la nature (WWF), qui appartient au biome des forêts de feuillus et forêts mixtes tempérées de l'écozone paléarctique. Elle s'étend sur la plus grande partie de la péninsule coréenne à l'exception de la côte sud (forêts sempervirentes de Corée méridionale), du Pyongan et des montagnes du nord ou de haute altitude (forêts mixtes de Mandchourie et des monts Changbai). Dans les plaines, l'habitat naturel est devenu rare car il est situé dans une région fortement peuplée, à l'exception de la zone coréenne démilitarisée qui sert de refuge à de nombreuses espèces, en particulier des oiseaux migrateurs[7].

Forêts décidues de Corée centrale
Écorégion terrestre - Code PA0413[1]
Description de cette image, également commentée ci-après
Plaqueminier devant une colline recouverte par la forêt à Hahoe
Géographie et climat
Superficie[2] :
104 602 km2
min.max.
Altitude[2] :m1 732 m
Température[2] :−10 °C26 °C
Précipitations[2] :12 mm370 mm
Conservation
Statut[4] :
Critique / En danger
Aires protégées[5] :
3,0 %
Anthropisation[5] :
45,0 %
Espèces menacées[5] :
24
Ressources web :

Localisation

Description de l'image Ecoregion PA0413.svg.

C'est une région de montagnes relativement peu élevées mais pratiquement omniprésentes qui est soumise à un climat continental humide avec sécheresse hivernale (Dwa selon la classification de Köppen). Elles sont bien arrosées (plus de 1000 mm de précipitations par an), la pluie tombant essentiellement en été mais avec des variations importantes d'une année sur l'autre. En hiver, le vent soufflant du continent apporte des températures froides et de la sécheresse.

Flore

La flore caractéristique de cette région varie du sud au nord. Au sud, les arbres les plus représentatifs sont les charmes du Japon et de Tchonosk ainsi que le pin noir du Japon, l'érable palmé, le chêne du Japon, le styrax tandis que le bambou phyllostachys se répand dans les zones déboisées. Dans le nord, plus frais, ce sont les chênes de Mongolie et serrata et le sapin de Mandchourie qui dominent ainsi que l'érable, le bouleau, le charme, le micocoulier, le frêne rhynchophylla, le noyer de Mandchourie, le maackie de l'Amour, le platycarya strobilacea, le cerisier à grappes, le poirier de l'Ussuri et l'orme[7].

Voir aussi

Références

  1. (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, E. D. Wikramanayake, N. D. Burgess, G. V. N. Powell, E. C. Underwood, J. A. D'Amico, I. Itoua, H. E. Strand, J. C. Morrison, C. J. Loucks, T. F. Allnutt, T. H. Ricketts, Y. Kura, J. F. Lamoreux, W. W. Wettengel, P. Hedao et K. R. Kassem, « Terrestrial Ecoregions of the World: A New Map of Life on Earth », BioScience, vol. 51, no 11, , p. 935-938.
  2. (en) World Wildlife Fund, « The Terrestrial Ecoregions of the World Base Global Dataset », sur http://worldwildlife.org (consulté le ). Disponible alternativement sur : Loyola RD, Oliveira-Santos LGR, Almeida-Neto M, Nogueira DM, Kubota U, et al., « Integrating Economic Costs and Biological Traits into Global Conservation Priorities for Carnivores », PLoS ONE, (consulté le ), Table S1. Les données de température et de précipitations sont les moyennes mensuelles minimales et maximales.
  3. (en) G. Kier, J. Mutke, E. Dinerstein, T. H. Ricketts, W. Küper, H. Kreft et W. Barthlott, « Global patterns of plant diversity and floristic knowledge », Journal of Biogeography, vol. 32, , p. 1107–1116 (DOI 10.1111/j.1365-2699.2005.01272.x, lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  4. (en)World Wildlife Fund, « WildFinder: Online database of species distributions », , données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  5. (en) J. M. Hoekstra, J. L. Molnar, M. Jennings, C. Revenga, M. D. Spalding, T. M. Boucher, J. C. Robertson, T. J. Heibel et K. Ellison, The Atlas of Global Conservation : Changes, Challenges, and Opportunities to Make a Difference, Berkeley, University of California Press, (lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  6. La définition de cette zone est basée sur les zones B1 et B2 définies par Yim, K. B. 1(968. Jorimhak Wonron (Principles of Silviculture). Hyangmunsa, Seoul.) et Yim, Yang-Jai. (1977. Distribution of forest vegetation and climate in the Korean Peninsula. Japanese Journal of Ecology 27:269-278).
  7. Worldwifelife.org: Eastern Asia: Central Korean Penninsula. Voir aussi la carte
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