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Fonds national d'amorçage

Le Fonds national d'amorçage (FNA) est, en France, un fonds de fonds destinĂ© Ă  participer au financement des fonds d'investissement intervenant Ă  l'amorçage. Il a Ă©tĂ© crĂ©Ă© dans le cadre du programme des investissements d'avenir (PIA ou « Grand Emprunt Â») et est opĂ©rationnel depuis le 24 juin 2011. Il est gĂ©rĂ© par CDC Entreprises. Il a pour but d'amĂ©liorer le financement en fonds propres des petites et moyennes entreprises innovantes qui se crĂ©ent dans les secteurs technologiques dĂ©finis comme prioritaires par la stratĂ©gie nationale pour la recherche et l'innovation Ă  savoir la santĂ©, l'alimentation et les biotechnologies, l'information, la communication et les nanotechnologies, l'urgence environnementale et les Ă©cotechnologies.

Présentation du FNA

Cadre réglementaire

En application de loi no 2010-237 du 9 mars 2010 de finances rectificative pour 2010, le FNA est constitué sous la forme d'un fonds commun de placement à risques (FCPR).

En application de la loi et après avis favorable de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations, il a été décidé de confier la gestion du FNA à la Caisse des dépôts et consignations, étant entendu que la Caisse des dépôts et consignations réalisera sa mission avec sa filiale CDC Entreprises, société de gestion agréée par l'Autorité des marchés financiers. À ce titre, une convention a été le 14 juillet 2010[1] entre l'État et la CDC afin de confier à cette dernière la gestion du FNA.

La mise en œuvre du FNA a été autorisée par la Commission européenne le 20 avril 2011[2] - [3]

Il est opérationnel depuis le 24 juin 2011[4]

Capacité d'investissement du FNA

Le FNA a une durée de vingt ans, prorogeable. Sa période d’investissement est de 4 ans, également prorogeable. Le FNA est doté de 600 millions € et doit investir des montants compris entre 5 et 35 millions €.

En application de la loi, le FNA s'est vu doté d'une première somme de 400 millions d'euros.

Dans le cadre des dĂ©cisions annoncĂ©es par Nicolas Sarkozy, PrĂ©sident de la RĂ©publique le 4 mars 2010 en clĂ´ture des États gĂ©nĂ©raux de l'industrie, le FNA devra viser « Ă  mobiliser, au travers de ses diffĂ©rents investissements, un montant global de 100 millions d'euros au bĂ©nĂ©fice d'entreprises hĂ©bergĂ©es par les incubateurs mis en place par les grandes Ă©coles et les universitĂ©s ou crĂ©Ă©es par de jeunes diplĂ´mĂ©s ou Ă©tudiants issus des Ă©tablissements d'enseignement supĂ©rieur Â».

La convention CDC-État indiquait, Ă©galement, Ă  titre indicatif que le FNA « pourrait financer de l'ordre de 20 projets de fonds pour un montant moyen de 18 millions €. Il est cependant difficile de prĂ©voir, Ă  un horizon de quatre Ă  cinq ans (pĂ©riode d'investissement indicative), le nombre et la nature des projets qui seront financĂ©s par le Fonds national d'amorçage Â».

Le 1er février 2012, Éric Besson, ministre chargé de l'économie numérique, a indiqué que 200 millions d'euros[5] seraient transférés du Fonds national pour la société numérique (FSN) au FNA afin de soutenir l'amorçage dans le secteur du numérique. Le 26 avril 2012, la Commission européenne a autorisé l'augmentation de la dotation du FNA[6]. Un avenant du 9 mai 2012[7] a procédé au transfert des 200 millions d'euros supplémentaires.

Dans un rapport de l'inspection gĂ©nĂ©rale des finances du mois de janvier 2012, l'IGF jugeait les ressources du FNA « Ă©levĂ©es au vu des montants investis annuellement en amorçage entre 2008 et 2011 Â» et recommandait de « rĂ©allouer 20 millions d'euros en faveur du prĂŞt participatif Ă  l'amorçage gĂ©rĂ© par OsĂ©o Â»[8].

Le FNA par rapport aux autres dispositifs

Le FNA inscrit dans le programme d'investissements d'avenir présente un caractère exceptionnel et se distingue des missions habituelles de CDC. Il présente toutefois des articulations avec le dispositif FSI France Investissement, géré par CDC Entreprises et financé par la Caisse des dépôts, relayée depuis mi-2009 par le Fonds stratégique d'investissement.

Le dispositif FSI France Investissement a été lancé par les pouvoirs publics et la Caisse des dépôts en novembre 2006, en partenariat avec des investisseurs institutionnels privés. Les orientations d'investissement définies dans le cadre de ce partenariat public-privé privilégient l'investissement dans des fonds de capital risque et dans des fonds de capital développement destinés aux petites et moyennes entreprises et fixent aux partenaires un objectif d'investissement minimum à l'amorçage à hauteur de 10 % des montants totaux investis (au travers de fonds d'amorçage ou de fonds généralistes dédiant une partie de leurs investissements à l'amorçage).

Par rapport au dispositif FSI France Investissement, le FNA doit renforcer par son action les fonds d'amorçage destinés aux entreprises technologiques dans les secteurs prioritaires retenus par le programme d'investissements d'avenir, alors que le dispositif FSI France Investissement investira plus largement dans des fonds d'amorçage finançant la création d'entreprises dans tous les secteurs.

Il doit aussi renforcer les capacités d'intervention à l'amorçage des fonds d'amorçage ou des fonds de capital risque (dans ce dernier cas sous la forme d'une enveloppe destinée à l'amorçage gérée par les gestionnaires de ces fonds), alors que le dispositif FSI France Investissement renforce plus globalement les capacités d'intervention des fonds de capital risque (intervention à l'amorçage et/ou dans les phases ultérieures).

Les investissements du FNA

L'objectif du Fonds national d'amorçage (FNA) est d'assurer l’émergence des PME les plus innovantes et soutenir leur croissance, en renforçant les fonds d’investissement intervenant dès l’amorçage, pour améliorer le financement en fonds propres de ces entreprises.

Les bénéficiaires du FNA

Selon la convention CDC-État, les bénéficiaires directs du FNA sont les fonds d'investissement suivants :

  • soit des fonds liĂ©s Ă  des organismes de recherche ou d'enseignement supĂ©rieur (« fonds de prĂ©amorçage Â») et destinĂ©s au financement et Ă  l'accompagnement d'entreprises en phase d'amorçage. Par leurs liens privilĂ©giĂ©s avec les sociĂ©tĂ©s de valorisation des organismes de recherche, des universitĂ©s ou des grandes Ă©coles, ils interviennent en tant que conseil dans le processus de valorisation de la recherche en contribuant Ă  la rĂ©flexion stratĂ©gique qui prĂ©cède la dĂ©cision de crĂ©ation d'entreprise. Ils financent, selon une approche sĂ©lective, les entreprises crĂ©Ă©es et leur apportent un accompagnement stratĂ©gique ;
  • soit des fonds autonomes de type fonds d'amorçage ou fonds de capital risque qui peuvent rĂ©aliser des investissements en phase d'amorçage. Ils peuvent prendre le relais des fonds de prĂ©amorçage et peuvent aussi financer des entreprises innovantes non issues de recherche publique.

Les fonds bĂ©nĂ©ficiaires du FNA doivent ĂŞtre des « fonds d'envergure nationale ou des fonds d'envergure locale Â».

En outre, la convention prĂ©voit qu'une « cohĂ©rence d'ensemble sera recherchĂ©e entre les fonds d'amorçage qui seront financĂ©s par le Fonds national d'amorçage et les structures de valorisation de la recherche (SATT) qui seront financĂ©es par ailleurs dans le cadre du programme d'investissements d'avenir. De la mĂŞme manière, les modalitĂ©s d'investissement du Fonds national d'amorçage viseront Ă  permettre le dĂ©veloppement d'entreprises innovantes issues des projets soutenus au titre de l'emprunt national, notamment des pĂ´les de compĂ©titivitĂ© et des Instituts de recherche technologique Â».

Les principales caractéristiques des fonds bénéficiaires seront les suivantes :

  • en termes de forme juridique : prĂ©fĂ©rentiellement des FCPR ou, le cas Ă©chĂ©ant, des sociĂ©tĂ©s d'investissement ;
  • en termes de durĂ©e du fonds : au maximum quinze ans, prorogeable avec l'accord du Fonds national d'amorçage ;
  • en termes de pĂ©riode d'investissement : quatre ans, prorogeable avec l'accord du Fonds national d'amorçage.

La stratégie d'investissement du FNA

En matière d’investissement, le FNA se doit de respecter plusieurs principes :

  • avoir une approche d'investisseur avisĂ©, « basĂ©e sur la sĂ©lectivitĂ© dans le choix des fonds et Ă©quipes associĂ©es et sur la recherche de rentabilitĂ© Â»;
  • s’appuyer de manière prĂ©fĂ©rentielle sur des « Ă©quipes de gestion existantes avec une possibilitĂ© d'Ă©largissement Ă  de nouvelles Ă©quipes porteuses de nouveaux projets de fonds rĂ©unissant les conditions de succès nĂ©cessaires ; les fonds et Ă©quipes associĂ©es seront sĂ©lectionnĂ©s sur la base de critères exigeants, notamment l'expĂ©rience et les compĂ©tences rĂ©unies par l'Ă©quipe, la capacitĂ© d'accompagnement des entreprises, la stratĂ©gie d'investissement du fonds et la capacitĂ© Ă  accĂ©der Ă  un flux de projets de qualitĂ© Â».

Le FNA doit investir dans des « fonds atteignant une taille suffisante apprĂ©ciĂ©e sur la base du modèle Ă©conomique du fonds (dimension de l'Ă©quipe, nombre d'investissements visĂ©, capacitĂ© de refinancement recherchĂ©e) et des secteurs visĂ©s (certains secteurs Ă©tant plus capitalistiques comme les biotechnologies par exemple) Â» et de « manière prĂ©fĂ©rentielle dans des fonds dont les Ă©quipes arrivent Ă  mobiliser des cofinancements publics et privĂ©s afin d'accroĂ®tre l'effet de levier (notamment par apports des investisseurs tiers dans le fonds et capacitĂ©s de co-investissement disponibles dans d'autres fonds sous gestion de l'Ă©quipe) Â».

D’un point de vue opérationnel, le FNA est constitué sous forme de FCPR et géré par CDC Entreprises. CDC Entreprises se charge ainsi de la sélection des fonds et des équipes de gestion sur la base de plusieurs critères. En particulier, la rémunération des équipes de gestion doit respecter les conditions du règlement du FCPR.

La Convention CDC-État prĂ©voit Ă  ce titre que « la rĂ©munĂ©ration des fonds bĂ©nĂ©ficiaires (devra ĂŞtre) compatible avec des niveaux globaux de marchĂ© et prendra en compte les objectifs fixĂ©s par l'État, notamment en termes de dĂ©veloppement du tissu industriel, de valorisation de l'innovation et de crĂ©ation d'emploi. Cette rĂ©munĂ©ration ne s'appuiera pas sur le système du carried-interest Â».

Ainsi, la rémunération des fonds doit respecter les principes suivants : une rémunération fixe raisonnable au regard des pratiques de marché ; une rémunération variable donnant accès à une partie de la plus-value finale dégagée par le fonds.

Les entreprises bénéficiaires

Selon la convention CDC-État, les bénéficiaires finaux du FNA seront les entreprises innovantes à fort potentiel de croissance, qui seront financées et accompagnées dans la durée par les fonds bénéficiaires directs du FNA.

Les entreprises bénéficiaires, au moment où elles recevront un premier financement du fonds bénéficiaire du FNA, doivent répondre aux caractéristiques suivantes :

  • de "petites entreprises" au sens de l'annexe I du règlement (CE) no 800/2008 de la Commission du 6 aoĂ»t 2008 dĂ©clarant certaines catĂ©gories d'aide compatibles avec le marchĂ© commun en application des articles 87 et 88 du traitĂ© (règlement gĂ©nĂ©ral d'exemption par catĂ©gorie) ;
  • de moins de 8 ans ; et
  • innovantes.

Le financement des entreprises par le fonds bénéficiaire du FNA sera réalisé selon les principes suivants :

  • le financement initial interviendra en phase d'amorçage ou en phase de dĂ©marrage au sens communautaire ;
  • la participation des investisseurs publics au capital de l'entreprise bĂ©nĂ©ficiaire devra ĂŞtre infĂ©rieure Ă  50 % du capital ;
  • le refinancement des entreprises financĂ©es, en optimisant l'effet de levier par des investisseurs privĂ©s, sera possible ;
  • dans tous les cas, le montant de chaque tranche de financement sera plafonnĂ© Ă  1,5 million € par entreprise et par pĂ©riode d'un an ;
  • le financement prendra la forme de capital ou quasi-capital selon les conditions de marchĂ©, pari passu avec les autres investisseurs en cas de co-investissement ;
  • les plans d'affaires des entreprises sous-jacentes financĂ©es devront comprendre des indications dĂ©taillĂ©es sur les perspectives de rentabilitĂ© du projet ;
  • les stratĂ©gies de dĂ©sengagement pour chaque investissement devront ĂŞtre claires et rĂ©alistes et compatibles avec la durĂ©e du fonds bĂ©nĂ©ficiaire.

Les investissements réalisés par le FNA

Volume et rythme des investissements prévisionnels du FNA

Selon la convention CDC-État, le FNA investit progressivement (sur une période de quatre ans prorogeable) dans des fonds, en souscrivant soit des parts de fonds (FCPR) soit des actions de sociétés d'investissement. Les fonds bénéficiaires investiront eux-mêmes progressivement (sur une période de quatre ans prorogeable) dans des entreprises puis pourront refinancer ces entreprises au-delà de la période d'investissement. Enfin, les fonds bénéficiaires demanderont au FNA de libérer le montant de son engagement financier au rythme de leurs besoins financiers, et le FNA demandera à l'État de libérer le montant de son engagement financier au rythme des besoins exprimés par les fonds bénéficiaires.

En mai 2012, le rythme et le volume prévisionnels indicatifs des décaissements demandés à l'État, sur les cinq premières années, étaient les suivants :

20112012201320142015
DĂ©caissements435536568
Décaissements cumulés43992157225
% du total1 %7 %15 %26 %38 %

Il était également prévu que les décaissements se poursuivront sur la durée de vie résiduelle du FNA en fonction des appels de fonds émanant des fonds bénéficiaires. (L'année N correspond à la première année d'activité du FNA).

Les investissements réalisés et les bénéficiaires du FNA

Selon la convention, le Fonds national d'amorçage pourrait financer de l'ordre de 30 projets de fonds pour un montant moyen de 19 millions d'euros.

Le FNA a, à fin juin 2012, sélectionné 15 fonds d’amorçage parmi lesquels 6 (dont deux fonds interrégionaux) ont terminé leur première levée de fonds, donnant lieu à une souscription de 102,5 M€ par le FNA[9].

À fin mai 2013, le FNA a souscrit au capital de 11 fonds pour un engagement total de 192,2 M€ (soit environ 17,4 M€ d'engagement moyen).

N° DateNom du fonds d'amorçageDotation du fondsPartenairesMontant provenant du FNASecteurEntreprises bénéficiaires
1 12 janvier 2012[10]Inserm Transfert Initiative35,5 M€CDC Entreprises (FSI France investissement), Inserm/Inserm Transfert, Sham, Abbvie, Boehringer Ingelheim Venture Fund, GlaxoSmithKline, Ipsen, LFB Biotechnologies, MSD France, Sanofi, Shire et Pfizer15 M€société d’amorçage et de pré-amorçage en sciences de la vie adossé à un organisme de recherche publique en FranceEyevensys[11],

Axilum Robotics et BioAxial

2 18 avril 2012[12]Technocom 230 M€Nokia, Orange, Groupe SEB et Soitec18,7 M€Créations d’entreprises issues de la recherche publique, académique ou industrielle française, dans les technologies numériques appliquées aux réseaux, à l’énergie, à la maison intelligente et à la santé. Cinq domaines techniques sont privilégiés : matériaux et composants, intégration de systèmes logiciels dans ces composants, communication entre objets et avec l’utilisateur, gestion des données, connectivité très haut débit. Technocom 2 prévoit de financer et d’accompagner une quinzaine de jeunes entreprises à fort potentiel de croissanceAir Lynx, CAILabs, Cozy Cloud, Exagan, Feeligreen, Green Communications, G2Mobility, I-ten, Kolibree, Predicsis, Rob-art
3 18 juin 2012[13] 8 novembre 2013 GO Capital Amorçage56,7 M€

(30 M€ au premier closing)

Régions Basse-Normandie, Bretagne, Haute-Normandie et Pays de la Loire, Crédit Mutuel Arkéa, les huit Caisses régionales du Crédit Agricole et la Caisse d'épargne de Normandie, FEI (15 M€)26,55 M€A vocation d'investir dans des sociétés technologiques en création ou à la recherche d’un premier financement significatif pour développer leurs ventes. Le fonds couvrira tous les domaines technologiques et innovants, bien représentés dans le Grand Ouest : numérique, santé et médical, alimentation et biotechnologies, écotechnologies, sciences des matériaux et nanotechnologies.Aqualeg, Atlanthera, Biosims Technologies, BodyCap, Carlina Technologies, Celenys, Diafir, Diwel, Effinov Nutrition, Inflectis Biosciences, Ionwatt, Notéo Solutions, Pod Programming, Qivivo, Robocath, Sabella, Spreading Apps[14]
4 31 août 2012[15]Emergence Innovation 125,5 M€Caisses régionales de Crédit Agricole et les Caisses d'Epargne Auvergne-Limousin et Languedoc-Roussillon ; Géré par Sofimac Partners et Soridec15,3 M€Financement de start-up de tous secteurs d'activité dont les besoins se situent entre 0,5 et 3 millions d'eurosn/a
5 20 septembre 2012[16]Demeter 3 Amorçage43 M€Fonds Européen d’Investissement, au travers du Programme-cadre de l'Union Européenne pour la compétitivité et l'innovation (CIP), Suez Environnement-Blue Orange, Air Liquide, IFP Énergies Nouvelles ; Géré par Démeter Partners15 M€Demeter 3 Amorçage investira dans de très jeunes sociétés européennes (principalement françaises, allemandes et espagnoles) des secteurs éco-industries (traitement de l’eau, de l’air, des déchets, chimie verte…) et des éco-énergies (intégration des énergies renouvelables, bâtiments basse consommation, efficacité énergétique…). Ces entreprises devront disposer de barrières technologiques fortes, et mettre en œuvre des collaborations avec des centres de recherche publiques ou privés et à un stade de pré-commercialisation.Levisys, Sunna Design
6 12 octobre 2012[17]Elaia Alpha Fund45 M€Fonds Européen d’Investissement, Pactinvest (Groupe SMA) et des entrepreneurs expérimentés de l’économie numérique ; Géré par Elaia Partners19,8 M€[18]Elaia Alpha investit dans des sociétés, nouvellement créées, proposant des solutions de rupture dans l’économie numérique. Les montants de son intervention au stade de l’amorçage sont compris entre 500 k€ et 1 M€n/a
7 20 novembre 2012[19]IRDInov fonds interrégional d’amorçage du Sud-Ouest25,2 M€IRDI (4 M€), les Régions Midi-Pyrénées (2 M€) et Aquitaine (2 M€), ainsi que la Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées, Grand Sud Ouest Capital, les Caisses Régionales du Crédit Agricole Aquitaine, Pyrénées Gascogne, Nord Midi-Pyrénées et Toulouse 31, BNP Paribas et des industriels privés pour 2,2 M€ ; Géré par IRDI15 M€projets de spin off d’entreprises issues des organismes de recherche publics ou privés dans tous les secteurs d’activité innovants (agro-industrie, aérospatial, santé, informatique, télécoms, chimie, énergie, environnement…), sur un espace géographique composé de l’Aquitaine, de Midi-Pyrénées et du Limousinn/a
8 11 décembre 2012[20]Angel Source20 M€Business angels ; Géré par iSource18 M€[21]sociétés en phase d’amorçage agissant dans les domaines des technologies de l’information et de l’économie numérique, ainsi que leurs applications dans les cleantechs et la santén/a
9 28 janvier 2013[22] - 8 avril 2014Cap Décisif 345 M€FEI, Région Île-de-France (15m€), SHAM (2m€), Agrica (1m€), Revital’Emploi + d'autres souscripteurs ; Géré par Cap Décisif25 M€[23]sociétés, nouvellement créées, proposant des solutions de rupture dans l’économie numérique, la santé, les sciences de l’ingénieur et le développement durablen/a
10 3 avril 2013[24]ATI Amorçage Technologique Investissement38 M€CEA et CEA Investissement (13m€), investisseurs industriels (EDF, Safran et bioMérieux) (7m€) ; Géré par CEA Investissement18 M€[25]entreprises nouvelles autour des technologies pour l’Énergie et l’Environnement, la Santé, la Sécurité, les micro et nanotechnologies, et les technologies pour l’industrien/a
11 1 janvier 2013 Partech Entrepreneur 30 M€ BNP Paribas, Econocom et des 40 serial Entrepreneurs basés en France et dans la Silicon Valley ; Géré par Partech
12 21 mai 2013[26]Fonds d'amorçage biothérapies innovantes et maladies rares50 M€AFM-Téléthon (30m€) ; Géré par CDC Entreprises20 M€Ce fonds a pour objet d’investir au capital de sociétés nouvelles dont l’objet est de : favoriser les projets thérapeutiques visant à offrir aux patients atteints de maladies rares l’accès à des traitements innovants et de permettre l’émergence de traitements pour des pathologies fréquentes à partir des innovations thérapeutiques développées pour ces maladies rares.n/a
13 Emertec 5 47,5 M€ 23 M€
14 29 janvier 2014[27] Quadrivium 1 35,5 M€ Natixis (10m€), CNP Assurances, AG2R la Mondiale, Malakoff Mederic et Revital’Emploi ; Géré par Seventure Partners 20 M€ Entreprises liées aux établissements de Sorbonne Universités, en technologies de l’information et de la communication (informatique, internet, télécom, robotique), des sciences du vivant (biotechnologies, santé) et dans les secteurs à la croisée de ces grands domaines (cleantech, environnement, technologies numériques appliquées à la santé) n/a
15 R2V
16 Auriga Bioseeds I
17 26 novembre 2014[28] Cap Innov'Est 36 M€ Régions Alsace, Franche-Comté et Bourgogne, EDF, Caisses d’Epargne d’Alsace et de Bourgogne et BNP Paribas ; Géré par Alsace Capital et Invest PME (Groupe Siparex) 20 M€ Le fonds Cap Innov’Est investira dans de jeunes entreprises innovantes et technologiques, à fort potentiel, des secteurs de la santé, du numérique, du développement durable, de l’énergie, des nouvelles mobilités et des sciences de l’ingénieur. Ces entreprises devront être situées dans les régions Alsace, Bourgogne et Franche-Comté. BioNext, DTA Medical, Inoviem Scientific, Synovo, Anagenesis Biotechnologies, Infinite Vision Optics, IIN Medical, Tetrane, Percipio, OpenCell

Fonds en cours de levée (rumeurs)

DateNom du fonds d'amorçageMontant espéréPartenairesMontant provenant du FNASecteurEntreprises bénéficiaires
19 octobre 2012[29]"R2V" Fonds inter-régional d’amorçage Rhône-Alpes PACA40 M€Régions Rhône-Alpes et PACA, Banques, Assurances, Family offices ; géré par Rhône-Alpes Création et Viveris18 M€L’objectif est de pouvoir soutenir, en amorçage donc, des entreprises des deux régions, actives dans les secteurs IT, sciences de la vie et cleantechs et fondées sur des technologies issues de la recherche publique ou des groupes industrielsn/a

Le fonds R2V a réalisé un premier closing

Notes et références

  1. Convention du 14 juillet 2010 État-Caisse des dépôts et consignations pour l'Action : "Fonds national d'amorçage"
  2. Aide d'État: La Commission approuve un régime français en capital investissement pour aider les jeunes entreprises innovantes
  3. Courrier de la Commission européenne du 20 avril 2011 relatif au Fonds national d'amorçage – Régime cadre d'intervention publique en capital investissement auprès des jeunes entreprises innovantes
  4. Communiqué de presse du 24 juin 2011
  5. Fonds national d'amorçage : 200 millions de plus, Les Echos, 2 février 2012
  6. Décision de la Commission européenne
  7. Avenant no 1 du 9 mai 2012 à la convention du 14 juillet 2010 entre l'État et la Caisse des dépôts et consignations relative au programme d'investissements d'avenir
  8. Aides au numérique : le rapport de l'inspection des finances qui dérange, LaTribune.fr, 20 avril 2012
  9. Rapport au Projet de loi de finances pour 2013 relatif Ă  la mise en Ĺ“uvre et au suivi du programme des investissements d'avenir
  10. Communiqué de presse du 12 janvier 2012
  11. Eyevensys est une sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e dans le dĂ©veloppement de thĂ©rapie gĂ©nique contre des pathologies oculaires. 300 000 € y ont Ă©tĂ© investis le 23 janvier 2012
  12. Communiqué de presse du 18 avril 2012
  13. Communiqué de presse du 18 juin 2012
  14. Communiqué de presse de CDC Entreprises du 19/02/2013
  15. Article sur JournalDuNet.com
  16. Communiqué de Presse de CDC Entreprises du 20 septembre 2012
  17. Communiqué de Presse de CDC Entreprises du 12 octobre 2012
  18. D'après ce document, le FNA a souscrit à 44 % du fonds, qui atteint au total de 45m€
  19. Communiqué de Presse de CDC Entreprises du 20 novembre 2012
  20. Communiqué de Presse de CDC Entreprises du 11 décembre 2012
  21. Angel Source sur le site de CDC Entreprises
  22. Communiqué de Presse de CDC Entreprises du 28 janvier 2013
  23. Fiche Cap DĂ©cisif 3 sur le site de CDC Entreprises
  24. Communiqué de Presse de CDC Entreprises du 3 avril 2013
  25. Fiche Amorçage Technologique Investissement sur le site de CDC Entreprises
  26. Communiqué de Presse du 21 mai 2013
  27. « Communiqué de presse »
  28. « Communiqué de presse lancement » [PDF],
  29. Levée en cours pour le fonds d’amorçage Rhône-Alpes-PACA CF-News

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