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Flammerécourt

Flammerécourt est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.

Flammerécourt
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Saint-Dizier
Intercommunalité Communauté de communes du bassin de Joinville en Champagne
Maire
Mandat
Jean-Marc Fèvre
2020-2026
Code postal 52110
Code commune 52201
Démographie
Gentilé Flammerécourtois
Population
municipale
69 hab. (2020 en stagnation par rapport à 2014)
Densité 6,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 21′ 47″ nord, 5° 02′ 31″ est
Altitude Min. 238 m
Max. 385 m
Superficie 10,52 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chaumont
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Joinville
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Flammerécourt
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Flammerécourt
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Flammerécourt
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Flammerécourt

    Géographie

    La commune est traversée du sud au nord par le Blaiseron, rivière d'une longueur de 20 km, affluent de la Blaise.

    Localisation

    Urbanisme

    Typologie

    Flammerécourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chaumont, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,5 %), terres arables (26,3 %), prairies (11,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Au Moyen Âge, le village peut être nommé sous sa forme latine « Flammerei curtis ».

    Histoire

    L'existence du village, ainsi que de son église, est attestée depuis le haut Moyen Âge. Une charte d'environ 876 indique qu'un certain Alledulfe fait don aux moines de l'abbaye de Montier-en-Der de ce qu'il possède à « in villâ Flammerei curtis », en échange de quoi il demande a être enterré dans l'abbaye. En 1030 est cité Boson, seigneur de Flammerécourt, comme étant un compagnon d'armes d'Étienne de Vaux, fondateur de la maison de Joinville. En 1204, sont cités comme seigneurs de Flammerécourt Aubertin et sa femme Helvide. Les premiers seigneurs du lieu sont donc des laïcs, vassaux des seigneurs de Joinville, mais le village appartient par la suite aux abbayes de Saint-Urbain et de Montier-en-Der[8].

    Le prieuré de Saint-Thiébaut, de l'ordre des Bénédictins et dépendant de l'abbaye de Saint-Urbain, est fondé au début du XIIe siècle, probablement par les seigneurs de Joinville. Une charte de l'abbaye de Saint-Urbain de 1128 atteste son existence à cette date[9] - [10].

    L'abbaye de Clairvaux y possède également des propriétés ainsi que la commanderie templière du Corgebin qui y a fait construire la ferme des Barres. Des chartes de 1201 et 1217 indiquent également l'existence d'une léproserie ou d'une maladrerie au lieu-dit la Côte-Malade, probablement fondée par les seigneurs de Joinville[8].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 En cours Jean-Marc Fèvre UMP-LR Conseiller général
    Président de la Communauté de communes

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].

    En 2020, la commune comptait 69 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2014 (Haute-Marne : −4,91 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    333312316323339332349340333
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    291278238225226227215202188
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    178162158107104112907872
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    888373706462727267
    2015 2020 - - - - - - -
    6869-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château construit sous la régence (manoir du Lys). Pigeonnier circulaire démonté et reconstruit au début du XIXe (de forme rectangulaire). Écuries. Ancienne propriété de la famille Gény (branche « Geny de Flammerécourt ») et de la famille D'Engente Dumesnil D'Arrentieres.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Émile Jolibois, La Haute-Marne Ancienne et Moderne, Chaumont, Imprimerie et lithographie la veuve Miot-Dadant, (lire en ligne), p. 216.
    9. C. Didier, Notice historique & religieuse sur le bourg et le seigneurs de Doulevant-le-Château (suivie d'une courte Notice sur les communes du Canton), Wassy, Typographie et lithographie de J. Guillemin, (lire en ligne), p. 171.
    10. Charles-François Roussel, Le diocèse de Langres : histoire et statistique, t. 2, Langres, Librairie de Jules Dallet, éditeur, (lire en ligne), p. 521.
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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