Flamant des Andes

Comme tous les flamants, il pond un unique œuf blanc crayeux sur un amas de boue. Sa population du Nord du Chili a été durement touchée par la sécheresse, qui a causé l’assèchement des zones humides où il niche, ce qui a eu pour conséquence, soit qu’il a été impossible de bâtir les nids, soit que la prédation a été rendue possible, spécialement par le renard Pseudalopex culpaeus.

Le Flamant des Andes, à l’instar des autres membres de la famille des Phoenicoptéridés, se nourrit en filtrant les petits éléments présents dans l’eau à l’aide de son bec spécialisé. Il possède une mandibule inférieure profonde et étroite, qui lui permet de consommer des petits aliments tels que les diatomées, à l’inverse du bec plus large des grandes espèces de flamants, qui prennent des proies plus grosses. Les flamands tirent leur couleur rose en particulier des artémie dans leur alimentation[1]. Ces sortes de microcrevettes la tiennent elles mêmes d'algues monocellulaires de couleur rose. Celles ci contiennent des pigments issus de la photosynthèse dont des caroténoïdes[2].

Son plumage est en majeure partie blanc rosâtre. C’est la seule espèce à avoir les pattes et les pieds jaunes.

• (fr) Référence Oiseaux.net : Phoenicoparrus andinus (+ répartition)
• (en) Référence Congrès ornithologique international : Phoenicoparrus andinus dans l'ordre Phoenicopteriformes (consulté le 20 mai 2015)
• (fr+en) Référence Avibase : Phoenicoparrus andinus (+ répartition) (consulté le 30 juin 2015)
• (en) Référence Zoonomen Nomenclature Resource (Alan P. Peterson) : Phoenicoparrus andinus dans Phoenicopteriformes
• (en) Référence CITES : espèce Phoenicoparrus andinus (Philippi, 1854) (+ répartition sur Species+) (consulté le 30 juin 2015)
• (en) Référence UICN : espèce Phoenicoparrus andinus (Philippi, 1854) (consulté le 31 décembre 2022)