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Famille de Pieraggi

Pieraggi venant de pie(pied) et raggi (rayon), littéralement « le pied rayonnant ». Famille noble de gênes, installée en Corse au milieu du XVIe siècle dans la région de Corte, dont la filiation remonterait à Pazzino da Pazzi, Chevalier croisé de la Première croisade[1].

Famille de Pieraggi
Image illustrative de l’article Famille de Pieraggi
Armes de la famille.

Blasonnement de...à une botte de...au chef soutenue d'une fasce en divise cintrée de...de laquelle sortent trois flammes de...(couleurs inconnue)
Devise a corte
Lignées
Branches
  • Famille de Pieraggi-Biancone
  • Famille de Pieraggi da corte
  • Famille de Pieraggi (d'Osani)
Période XIVe – XXIe siècles
Pays ou province d’origine ville de Gênes
Allégeance à Napoléon Ier et Napoléon III
Fiefs tenus Baronnie Pieraggio Ă  corte
Demeures hĂ´tel du nord de corte
Charges Maire de corte
Fonctions militaires Général
Fonctions ecclésiastiques archidiacre de sagone, chanoine de la chapelle St Marcel de corte
Récompenses militaires ordre de sainte Hélène

chevalier de l'ordre royal et militaire de saint louis chevalier de l'ordre de la légion d'honneur

Preuves de noblesse
Autres seigneur du Saint empire romain germanique XIVe siècle

baron au XVIIIe siècle

comte palatin au XIX

Membres connus[1] - [2] - [3] - [4] - [5] - [6] - [7] - [8] - [9]

  • Vers 1616, sergent (officier de justice) Lorenzo Pieraggi, "padre del comune di corte" (13 janvier 1616), il fut le premier maire de Corte[4]. (Lorenzo Pieraggi est le plus ancien Pieraggi connu. Des Ă©crits plus anciens parlent de cette famille, mais ils ne sont pas traduisibles).
  • XVIIe siècle, Matteo Pieraggi dit "père Baiocca"[10]. AbbĂ©, il fut chassĂ© Ă  Corte en dĂ©cembre 1729. Il provoqua la rĂ©volte qui sera marquĂ©e par le sacre de ThĂ©odore de Neuhoff, premier roi constitutionnel des Corses[11].
  • XVIIIe siècle, Matteo Pieraggi, prĂŞtre en 1720, curĂ© de Corte.
  • 1705-1781, Leonardo Pieraggi, frère du prĂ©cĂ©dent.
  • NĂ© en 1730, Gio Agostino Pieraggi, fils du prĂ©cĂ©dent, Ă©poux de Giullia Maria Alessandri. Ils ont deux fils : Francesco Luiggi et Francesco Adriano Pieraggi.
  • NĂ© en 1734, Leonardo de Pieraggi, Archidiacre de l'Ă©glise de Sagone, membre des Ă©tats de Corse le 20 mai 1772.
  • NĂ© en 1740 Ă  Corte, abbĂ© Jean Baptiste Pieraggi, docteur en droit de la facultĂ© de Rome, avocat au Conseil supĂ©rieur de la Corse. Il propose, le 2 juillet 1777, un plan d'Ă©tudes pour l'instruction de la jeunesse. Il est fĂ©licitĂ© par les Ă©tats de Corse qui acceptent son plan. Il fonde en 1773 la première Ă©cole gratuite.
  • XVIIe siècle, Matthieu de Pieraggi, curĂ© de l'Ă©glise saint Marcel.
  • NĂ© en 1744, Jean-François de Pieraggi, 1er Baron de Pieraggi et Chanoine de l'Ă©glise d'AlĂ©ria.
  • NĂ© le 8 fĂ©vrier 1758 et baptisĂ© par son grand oncle Matthieu de Pieraggi, François-Louis Pieraggi est docteur en droit canonique et civil de la facultĂ© de Rome, directeur des finances en Italie, juge royal du District de Vico, reçu avocat au conseil supĂ©rieur de la Corse le 17 novembre 1758, chevalier de l' Ordre de l'Éperon d'or, Comte palatin, mort le 4 juin 1827. Il Ă©pouse Maria Madelena Mariani, nièce du baron Jean-Thomas de BoĂ«rio, le 3 septembre 1782. Il a pour tĂ©moins de mariage François Antoine Gaffory, Louis Arrighi de Casanova, Antoine Santelli et Jean Baptiste Baldacci.
  • NĂ© le 16 juin 1769 Ă  Corte, François Adrien Pieraggi, frère du prĂ©cĂ©dent, est Lieutenant-colonel. Le 30 avril 1794, il Ă©pouse Julie Françoise de Franceschi, sĹ“ur du gĂ©nĂ©ral-baron de Franceschi, et fille du conseiller juge qui, en 1789, prĂ©sida l'assemblĂ©e des trois ordres. Le 16 aoĂ»t 1820, il est fait chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis.
  • NĂ© le 8 septembre 1783 Ă  Corte, François Marie Pieraggi dit Biancone, diplĂ´mĂ© de l'universitĂ© de Pise en 1807, chirurgien major au 8e rĂ©giment d'infanterie de ligne le 8 juin 1820. Il Ă©pouse Annonciade-Marie Arrighi de Casanova. Il meurt Ă  Paris en 1830.
  • NĂ© le 6 octobre 1789, Jean Baptiste Pieraggi, fils du prĂ©cĂ©dent, avocat Ă  la Cour d'appel de Bastia, bâtonnier de l'ordre le 23 aoĂ»t 1834, juge du Tribunal de première instance de Draguignan, conseiller Ă  la cour de Colmar le 19 mars 1856, puis conseiller Ă  la cour impĂ©riale d’Aix-en-Provence le 29 septembre 1860. Il meurt le 29 octobre 1862 dans la mĂŞme ville.
  • NĂ© en 1792, Leonard Pieraggi, fils de Simon Pieraggi et de Françoise Casanova. En 1862, il proposa Ă  l'Empereur NapolĂ©on III deux projets de chemins de fer qui n'aboutiront jamais, mais qui furent jugĂ©s plus tard comme fort astucieux. Il voulut relancer l'Ă©conomie corse et proposa la crĂ©ation d'un port Ă  Corte par la construction d'un canal reliant AlĂ©ria Ă  Corte (projet calquĂ© sur celui qui existait dĂ©jĂ  Ă  Bristol (Royaume-Uni)). Il fut le premier Ă  crĂ©er un service de diligence rĂ©gulier d'Ajaccio Ă  Bastia. Ce service Ă©tait composĂ© de huit voitures et soixante chevaux rĂ©partis dans neuf relais. Il fut agent de liaison en Angleterre pour NapolĂ©on III. Il Ă©pouse une anglaise, Georges walsh porter de Belbroughton. MĂ©daillĂ© de Sainte-HĂ©lène, il meurt le 6 aoĂ»t 1868.
  • NĂ© le 25 dĂ©cembre 1800, Joseph Marie Pieraggi, docteur en mĂ©decine de la facultĂ© de Strasbourg, il est fait chevalier de l'Ordre national de la LĂ©gion d'honneur le 11 aoĂ»t 1855.
  • NĂ© le 17 avril 1830, Leonard Endymion Pieraggi, fils de Leonard Pieraggi. IngĂ©nieur civil des mines, rĂ©dacteur des annales du gĂ©nie civil, il est membre de plusieurs sociĂ©tĂ©s savantes.
  • Antoine Pieraggi, frĂ©re de Leonard Pieraggi, dit « Restonica », poète corse, il adresse ses sonnets Ă  NapolĂ©on Ier. Il accueille le Duc d'OrlĂ©ans dans sa demeure et reçoit en remerciement une tabatière en or gravĂ©e aux armes des OrlĂ©ans[12].
  • Pietro Pieraggi, officier de l'empire, sans postĂ©ritĂ©.
  • En 1833, AndrĂ© Pieraggi fit construire l'actuel hĂ´tel du nord de Corte.
  • Vers 1834, Joseph-Marie Pieraggi, docteur en mĂ©decine.
  • NĂ© en 1859, Antoine Pieraggi, fils d'AndrĂ© Pieraggi, chirurgien, dit : "le bienfaiteur des pauvres"[13], maire de Corte, conseiller gĂ©nĂ©ral de Corte, chevalier de l'ordre de la lĂ©gion d'honneur.
  • NĂ© en 1874 Ă  Osani, Louis Pieraggi, chef de bataillon des Troupes coloniales, il est chevalier (1921) puis Officier de la LĂ©gion d’Honneur (1938)[14].
  • Sceau de Leonardo de Pieraggi Ă  partir d'anciennes armoiries.
    Sceau de Leonardo de Pieraggi Ă  partir d'anciennes armoiries.
  • Blason des Pieraggi dans l’hĂ´tel du Nord Ă  Corte, avec la devise A Corte.
    Blason des Pieraggi dans l’hôtel du Nord à Corte, avec la devise A Corte.
  • Armes en couleur d'AndrĂ© Pieraggi.
    Armes en couleur d'André Pieraggi.

Casa Pieraggi

Casa Pieraggi ou Casone Pieraggi est un village corse qui s'est construit autour de la maison d'un Pieraggi qui avait quitté Corte. C’était une ancienne exploitation viticole. Casa ou Casone Pieraggi signifie grande ou très grande maison Pieraggi.

Notes et références

  1. Armorial de la corse, Ajaccio bibliothèque Fesh, Page 132
  2. Jean suberbielle, Histoire de corte et des cortenais tome : 1 et 2, La marge Ä—dition, 1989 /1996, Tome 1: page 99 page 125Tome 2: page 19 page 65 page 213 page 130 page 109 page 66 page 171 page 173
  3. « nice matin », jounal,‎
  4. « nice matin », journal,‎
  5. « les corses à marseille », jounal,‎
  6. « REPERTOIRE P », sur cronicadiacorsica.pagesperso-orange.fr (consulté le )
  7. archive ecclésiastique
  8. « Monument à Corte | Les monuments aux morts », sur monumentsmorts.univ-lille.fr (consulté le )
  9. « Geneanet - Réinventons la Généalogie », sur Geneanet (consulté le )
  10. Du nom de la taxe qu'il fut forcé de collecter
  11. Antoine Laurent Serpentini, Théodore de Neuhoff roi de Corse un aventurier européen du XVIIIe siècle, Ajaccio, Albiana, , 460 p. (ISBN 978-2-84698-426-3, lire en ligne), pages 31
  12. « base de jurisprudence des cours d'appel et tribunaux », page 122
  13. appeler ainsi car il ne faisait pas payer les pauvres
  14. « LH_P », sur cronicadiacorsica.pagesperso-orange.fr (consulté le )
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