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Famille de Guillebon

La famille de Guillebon, anciennement Le Thoillier de Guillebon[N 1], est une famille subsistante de la noblesse française d'extraction, originaire de Picardie.

Famille de Guillebon
Le Thoillier de Guillebon
Image illustrative de l’article Famille de Guillebon
Armes

Blasonnement D'azur à la bande d'or accompagnée de 3 besants d'or, 2 en chef et 1 en pointe
Devise J'attens, je prétens, et j'espère en tout temps.
Branches Angivillers
Beauvoir
Wavignies
Vaux
Période XVe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Beauvaisis
Fiefs tenus Angivillers, Beauvoir, Bazentin, BĂ©thencourt, Wavignies, Vaux, etc.
Demeures Château de Beauvoir
Charges Conseiller Général
Ingénieur Général
Inspecteur Général des Ponts et Chaussées
Fonctions militaires Général de brigade
Général de division
Général de corps d'armée
Commandant de l'École polytechnique
Directeur de l'Institut des hautes études de défense nationale
Récompenses civiles Médaille de la Reconnaissance française
Ordre de Notre-Dame de Guadalupe
Ordre du Nichan Iftikhar
RĂ©compenses militaires Ordre royal et militaire de Saint-Louis
Ordre de Saint-Ferdinand
Ordre national de la LĂ©gion d'honneur
Croix de guerre 1914-1918
Croix de guerre 1939-1945
MĂ©daille militaire
Croix de la Libération
MĂ©daille de la RĂ©sistance

Cette famille compte parmi ses membres de nombreux militaires, prĂŞtres, religieux et religieuses, un acteur, un journaliste et essayiste.

Histoire

Les origines de la famille de Guillebon ne sont pas bien connues, étant peu renseignées par des documents d'époque.

Le nom "de Guillebon" n'est pas un nom de lieu mais de personne. Voici ce qu'a écrit Claude de Guillebon (1925-2015) à ce sujet : « Une tradition familiale assez tenace veut qu’un ancêtre prénommé Guy se soit mis à la tête d’une des bandes organisées sous Charles VII pour chasser les Anglais qui occupaient alors une partie notable du sol français. Ce Guy Le Thoillier serait parvenu à faire déloger les anglais de la région du Clermontois, où il résidait, entre Clermont-en-Beauvaisis et Saint-Just-en-Chaussée, et les habitants de cette région l’auraient surnommé Guy LE BON, surnom qui serait ensuite passé à sa descendance. Cela n’est nullement invraisemblable, mais n’est corroboré par aucun témoignage écrit de l’époque. La filiation prouvée de la famille ne remonte pas jusqu’à Guy Le Thoillier[1]. » Le premier Guillebon dont l'existence est documentée est Jean Ier Le Thoillier, dit Guillebon, qui acquit en 1464 une partie du fief d'Angivillers par saisine sur Gilles d'Amerval, seigneur d'Angivillers (près de Clermont-en-Beauvaisis). Il aurait eu deux fils, Jean II et Philippe. Ce dernier, ecclésiastique, docteur en théologie, acheta le reste de la seigneurie en 1491 à Gilles d'Amerval, et la laissa à son frère Jean à son décès en 1497[2].

Pierre tombale (XVIe siècle) de François de Guillebon, seigneur d'Angivillers, et de Gabrielle de Gomer. Le seigneur d'Angivillers porte sur son armure une cotte armoriée que les combattants des guerres d'Italie avaient adoptée.

Elle fut maintenue dans sa noblesse les 25 et 27 février 1599, en vertu de l'enquête réalisée "par commune renommée" à Montdidier ; en 1666, dans la généralité d'Amiens[3]; le 27 mars 1700, par jugement de l'Intendant de Picardie[4].

La famille de Guillebon a été admise à l'Association d'entraide de la noblesse française en 1955.

Selon Régis Valette, cette famille comptait 154 représentants masculins vivants en 2007, ce qui en fait l'une des cinq familles subsistantes les plus nombreuses de la noblesse française[5].

En 2022, une enquête interne menée par l'Association de la Famille de Guillebon et publiée dans son bulletin annuel fait état de 200 représentants masculins vivants pour un total de 426 membres masculins connus depuis les origines de la famille[6].

Filiation

Selon Paul-Louis Lainé[7], la filiation prouvée commencerait avec Jean II Le Thoillier, dit Guillebon, écuyer, seigneur d'Angivillers, décédé le 18 août 1520[4]. Raoul de Warren[8] et Régis Valette font débuter la filiation suivie en 1528[5].

  • Son fils aĂ®nĂ© Philippe II (1485-1547), seigneur d'Angivillers, de Ravenel et de la Rue-Saint-Pierre, fut l'auteur de la branche aĂ®nĂ©e, dite d'Angivillers[4].
  • Son fils cadet Antoine Ier Le Thoillier, seigneur de BlancfossĂ©, mariĂ© avec Jeanne de Tristan, eut pour fils Antoine II Le Thoillier, seigneur de BlancfossĂ©, qui Ă©pousa Marie aux Cousteaux[4]. Antoine II acquit en 1555 la seigneurie de Beauvoir[4], que la famille de Guillebon a conservĂ©e de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration jusqu'Ă  nos jours.

Antoine II Le Thoillier de Guillebon eut pour fils :

  • Claude de Guillebon, seigneur de Beauvoir, mariĂ© par acte du avec Suzanne du Caurel[4], auteurs de la branche de Beauvoir (branche ainĂ©e) et du rameau de Bazentin.
  • Aaron de Guillebon, seigneur de BlancfossĂ©, mariĂ© par acte du avec Marie du Puis[9], auteurs de la branche de Wavignies et de la branche de Vaux.

Branches

  • La branche aĂ®nĂ©e d'Angivillers dont le premier membre connu est Jean Ier Le Thoilier dit Guillebon (1425-1490). Cette branche s'Ă©teignit en 1593, Ă  la mort du dernier seigneur d'Angivillers, SĂ©bastien de Guillebon[4].
  • La branche de Beauvoir qui fut maintenue noble le par l'intendant Colbert et le par l'intendant Bignon dans la gĂ©nĂ©ralitĂ© d'Amiens[3] - [8].
  • Le rameau de Bazentin dont l'auteur est Antoine de Guillebon, seigneur de Bazentin (1683-1741), et qui s'Ă©teignit Ă  la mort de Gabrielle Sophie de Guillebon-Bazentin, nĂ©e de Guillebon de Vaux (1771-1859)[4].
  • La branche de Wavignies qui fut maintenue noble le avec la branche de Beauvoir[8].
  • Le rameau de Fumechon, rattachĂ© Ă  la branche de Wavignies.
  • La branche de Vaux et le rameau de Bourges, Ă©teint Ă  la mort de Germaine de Guillebon (1906-1995).

Seule la branche de Beauvoir est aujourd'hui subsistante. Au lendemain de la Révolution, elle s'est subdivisée en quatre nouvelles branches, qui portent les noms des propriétés appartenant aux quatre fils de Claude-Antoine dont la descendance masculine subsiste de nos jours[4]:

  • La branche de Beauvoir, dont l'auteur est le comte ThĂ©odore de Guillebon (1789-1876)[10]
  • La branche de Troussencourt, dont l'auteur est le vicomte CĂ©sar de Guillebon (1790-1847)[11]
  • La branche d'Essertaux, dont l'auteur est Ernest de Guillebon (1792-1880)[12]
  • La branche de Mazinghem, dont l'auteur est Emmanuel de Guillebon (1800-1887)[13]

Personnalités

Guerres de Religion

  • Denis de Guillebon, moine chartreux mort en 1614, profès de Vauvert, procureur de l'ordre des chartreux, prieur et restaurateur des maisons de son ordre en Picardie et en Bourgogne, après les guerres de Religion[14]. Il fut le directeur spirituel du futur garde des sceaux Michel de Marillac[15].
  • Claude de Guillebon de Beauvoir (1550-1621), ligueur, gouverneur pour le Roi de Clermont en Beauvaisis (1590) puis de Bresles pendant les guerres de Religion[16]. Il prit part aux sièges de La CharitĂ©, d'Issoire, de La Fère, Ă  la bataille de Coutras et au siège d'Amiens, sous les ordres successifs du duc Anne de Joyeuse, du duc d'Aumale et du comte de Saint-Pol. Commandant et enseigne du sieur de Saisseval, il fut blessĂ© lors du siège de Doullens, en 1595[4]. Maire d'Ancre, demeurĂ© fidèle Ă  Concino Concini, il fut un opposant au duc de Luynes, lors de son installation Ă  Albert[17].

Règne de Louis XIV

  • Pierre de Guillebon, conseiller du roi, prĂ©sident du prĂ©sidial d'Amiens en 1655[18].
  • Anne de Guillebon de Beauvoir, abbesse de l'abbaye Notre-Dame de Biaches (PĂ©ronne) en 1693[19].
  • Louis de Guillebon (1668-1736), officier d'artillerie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. Il prit part aux sièges de Furnes, Dixmude, Charleroi, Mons, Namur, aux batailles de Nerwinde, de Steinkerque, de Lens ainsi qu'aux bombardements de Bruxelles et de Fleurus. Il fut blessĂ© au cours du bombardement de Fleurus[20].
Louis de Guillebon (1668-1736)

Révolution Française

  • Claude Antoine de Guillebon-Beauvoir (1752-1816), il entra dans les chevau-lĂ©gers de la garde ordinaire du roi et reçut son certificat le . Lors de leur suppression, en 1776, il passa dans les gardes du corps du roi Louis XVI, compagnie de Luxembourg. Capitaine de cavalerie, Lieutenant des marĂ©chaux de France en 1787 et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le . Membre de l'assemblĂ©e de l’élection de Montdidier en 1787, membre du conseil permanent de la ville d'Amiens en 1789[4]. Lui et ses neuf fils reçurent l'ordre (ou dĂ©coration) du Lys en 1814.
    Claude-Antoine de Guillebon-Beauvoir (photographie d'un portrait aujourd'hui disparu)
  • Charles Marie Joseph de Guillebon-Bazentin (1755-1837), prĂŞtre du diocèse de Noyon, puis d'Amiens, chanoine titulaire de Saint-Fursy (1764), curĂ©-doyen de Saint-Sauveur de PĂ©ronne (1788-1791), curĂ© et archiprĂŞtre de Saint-Jean-Baptiste de PĂ©ronne (1802-1816)[21]. Il prĂŞta le serment civique le 23 janvier 1791 puis se rĂ©tracta publiquement le 19 mars[22]. Il Ă©migra Ă  Maastricht, fut emprisonnĂ© après la prise de la ville par les armĂ©es rĂ©volutionnaires, puis placĂ© en surveillance Ă  Combles. Bienfaiteur de Bazentin et du diocèse d'Amiens[23].
  • Martial de Guillebon (1773-1861), officier supĂ©rieur de cavalerie, garde du corps du roi Louis XVI, compagnie du Luxembourg, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, seigneur puis maire du Frestoy-Vaux. Il se tint aux cĂ´tĂ©s de Louis XVI lors des journĂ©es des 5 et 6 octobre 1789. ÉmigrĂ© Ă  Maastricht, il intĂ©gra l'ArmĂ©e des Princes et fut membre de l'armĂ©e de CondĂ© de 1792 Ă  1794[24].

XIX° siècle

  • Alexandre de Guillebon (1790-1841), polytechnicien et ingĂ©nieur en chef des ponts et chaussĂ©es. Inspecteur de l'École des ponts et chaussĂ©es. Après les pĂ©riodes de RĂ©volution et de guerres napolĂ©oniennes, l'Oise n'Ă©tait plus une voie navigable. ChargĂ© par le ministère de l'intĂ©rieur de sa remise en Ă©tat de navigabilitĂ©, il entreprit de crĂ©er ou de remettre en Ă©tat les Ă©cluses de Pont-Sainte-Maxence, Creil, Royaumont et Pontoise. Maire de Wavignies, conseiller gĂ©nĂ©ral de l'Oise, chevalier de la LĂ©gion d'honneur, il fut aussi professeur titulaire de la chaire de mĂ©canique appliquĂ©e Ă  l'École des ponts et chaussĂ©es, succĂ©dant ainsi Ă  Henri Navier.
  • GaĂ«tan Charles Thomas de Guillebon (1828-1890), prĂŞtre du diocèse d'Amiens, chanoine honoraire, fondateur et premier curĂ© de la paroisse et de l'Ă©glise Saint-Martin d'Amiens.
  • Gustave de Guillebon (1837-1892), officier d'infanterie, maire d'Essuiles, conseiller d'arrondissement. HĂ©ros de la guerre du Mexique, il reçut Ă  28 ans la LĂ©gion d'honneur et la mĂ©daille de l'ordre impĂ©rial de Notre-Dame de Guadalupe. En 1870, nommĂ© membre du Conseil consultatif permanent pour la dĂ©fense de la Somme[26], il fut, Ă  la tĂŞte du 2e bataillon de la Garde nationale, l'un des principaux chefs de la rĂ©sistance amiĂ©noise Ă  l'invasion prussienne[27]. Maire d'Essuiles-Saint-Rimault, il fut dĂ©posĂ© en 1888 pour avoir refusĂ© de retirer les crucifix de l'Ă©cole communale, Ă  la demande conjointe du prĂ©fet de l'Oise et du prĂ©sident de la RĂ©publique, Sadi Carnot[28].

Guerres mondiales

  • Madeleine de Guillebon, sĹ“ur CĂ©cile (1869-1943), religieuse de Saint-Vincent-de-Paul. Pendant toute la durĂ©e de la Première Guerre mondiale, elle demeura seule Ă  Hersin-Coupigny, au pĂ©ril de sa vie, sous le feu des canons allemands, soignant les blessĂ©s et enterrant les morts. Le 21 fĂ©vrier 1919, elle reçut la mĂ©daille de la Reconnaissance française, attribuĂ©e pour la première fois, avec la citation suivante : "modèle de dĂ©vouement, de courage et d'abnĂ©gation. Depuis le dĂ©but des hostilitĂ©s, et malgrĂ© de frĂ©quents bombardements, prodigua aux blessĂ©s les soins les plus empressĂ©s et donna Ă  la population, durement Ă©prouvĂ©e, l'exemple des plus belles qualitĂ©s civiques[29]".
  • Ludovic de Guillebon (1870-1946), polytechnicien, lieutenant-colonel d'artillerie de marine, Ă©crivain et magistrat, officier de la LĂ©gion d'honneur. Au cours de la Première Guerre mondiale, il prit part aux batailles de Charleroi, de Guise et de la Marne, Ă  l'offensive de Champagne, Ă  la bataille de Verdun puis Ă  la bataille de la Somme[30]. Après l'armistice, il fut nommĂ© Ă  la Haute Commission interalliĂ©e des territoires rhĂ©nans, comme contrĂ´leur de justice, puis comme adjoint de l'Administrateur supĂ©rieur de Trèves[31]. GĂ©nĂ©alogiste, Ă©crivain, membre de l'AcadĂ©mie delphinale, prĂ©sident rĂ©gional de la ligue des Croix-de-Feu puis du Parti social français[32], bienfaiteur du musĂ©e du château de Vizille.
  • François de Guillebon (1901-1945), polytechnicien, capitaine de rĂ©serve, PDG de la Manufacture Lilloise de ChaĂ®nes, prĂ©sident de l’Action catholique indĂ©pendante de Lille, « honorable correspondant » depuis 1936. Au dĂ©but de 1943, il devint l’adjoint du commandant Christiaens pour la mise en place, dans le Nord, d’un Bureau de sĂ©curitĂ© militaire clandestin, sur demande du colonel Navarre. Une imprudence d’un membre de l’Organisation entraĂ®ne l’arrestation du commandant Christiaens, puis le , celle de François de Guillebon qui est emprisonnĂ© Ă  Loos. Après les camps de Compiègne, Auschwitz et Buchenwald, il est finalement incarcĂ©rĂ© au camp de Sachsenhausen-Orianenburg. AttachĂ© au travail de nuit dans les usines Klinker de sinistre rĂ©putation, c’est au repos dans les baraquements avec ses camarades, que les bombardements alliĂ©s le surprennent. Il est tuĂ© le , alors qu’il essayait de dĂ©gager l’un de ses compagnons. Son nom figure sur le mĂ©morial de l’Association française des services de la DĂ©fense nationale Ă  Ramatuelle. Il fut chevalier de la LĂ©gion d’honneur Ă  titre posthume, croix de guerre 1939-1945, mĂ©daille de la RĂ©sistance avec rosette[33] - [34].
  • Jacques de Guillebon (1909-1985), polytechnicien, chef d'Ă©tat-major de la colonne Leclerc et de la Force L, sous-chef d'Ă©tat-major de la 2e division blindĂ©e en 1943, gĂ©nĂ©ral de corps d'armĂ©e, grand officier de la LĂ©gion d'honneur, compagnon de la LibĂ©ration, commandant de l'École polytechnique (1957-1959), gouverneur militaire de Toulouse, directeur de l'Institut des hautes Ă©tudes de dĂ©fense nationale (IHEDN) et du Centre des hautes Ă©tudes militaires (CHEM) de 1966 Ă  1969. Il fut le beau-père) et père adoptif de Jeanne-Claude Denat de Guillebon (1935-2009), artiste Ĺ“uvrant avec son Ă©poux Christo.
    Plaque de la gare Montparnasse rappelant la reddition de Paris. Y figure le nom de Jacques de Guillebon
  • Hubert de Guillebon (1909-1991), intendant militaire, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'Association des Français Libres, officier de la LĂ©gion d'honneur, croix de guerre 1939-1945, mĂ©daille de la rĂ©sistance avec rosette[35].

PĂ©riode contemporaine

  • François, vicomte de Guillebon (1930-1989), gĂ©nĂ©ral de brigade, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Cercle National des Combattants, officier de la LĂ©gion d'honneur.
  • Raoul de Guillebon de Resnes (1931-1995), gĂ©nĂ©ral de brigade.
  • Philippe Henry Yves de Guillebon (1934-), ingĂ©nieur ocĂ©anographe, pilote du bathyscaphe l'Archimède et commandant du groupe des bathyscaphes de 1967 Ă  1979. SĂ©lectionnĂ© pour un vol dans une fusĂ©e russe en 1977, il aurait dĂ» ĂŞtre le premier français Ă  voyager dans l'espace. En 2017, son nom fut gravĂ© sur le MĂ©morial de la CitĂ© de la Mer, Ă  Cherbourg, parmi les seize noms lĂ©gendaires de la plongĂ©e en submersible[36].
  • Michel de Guillebon de Resnes (1940-), gĂ©nĂ©ral de division.
  • Brigitte de Guillebon (1945-), professeure Ă  l'Institut d'Ă©tudes politiques de Nancy (universitĂ© Nancy 2).
  • Alain de Guillebon (1955-), gĂ©nĂ©ral de brigade[37] - [38], directeur du dĂ©partement Sciences politiques de l'Institut catholique d'Ă©tudes supĂ©rieures.
  • Bernard de Guillebon (1957-), gĂ©nĂ©ral de brigade[39].
  • Xavier de Guillebon (1963-), acteur.
  • Reginald de Guillebon (1970-), entrepreneur[40].
  • Jacques de Guillebon (1978-), essayiste et journaliste.

Galerie

  • Pierre tombale de Philippe de Guillebon, seigneur d'Angivillers, et de sa femme Gabrielle de Chasserat.
    Pierre tombale de Philippe de Guillebon, seigneur d'Angivillers, et de sa femme Gabrielle de Chasserat.
  • Portrait prĂ©sumĂ© de Claude de Guillebon, Ă©chevin de Paris en 1701.
    Portrait présumé de Claude de Guillebon, échevin de Paris en 1701.
  • Antoine de Guillebon (1726-1805)
    Antoine de Guillebon (1726-1805)
  • L'abbĂ© de Guillebon
    L'abbé de Guillebon
  • "Plaque" en cĂ©ramique apposĂ©e sur le mur gauche Ă  l'intĂ©rieur de la chapelle de Guillebon, Ă  Bazentin.
    "Plaque" en céramique apposée sur le mur gauche à l'intérieur de la chapelle de Guillebon, à Bazentin.
  • Monument au gĂ©nĂ©ral Jacques de Guillebon, compagnon de la LibĂ©ration, Ă  Essertaux.
    Monument au général Jacques de Guillebon, compagnon de la Libération, à Essertaux.
  • Stèle aux frères de Guillebon.
    Stèle aux frères de Guillebon.
  • Emplacement des branches de la famille de Guillebon
    Emplacement des branches de la famille de Guillebon

Armoiries et devise

  • D'azur Ă  la bande d'or accompagnĂ©e de trois besants de mĂŞme, deux en chef et un en pointe
  • Devise : J'attens, je prĂ©tens, et j'espère en tout temps.

Possessions

Fiefs historiques

  • Angivillers, fief tenu de 1464 Ă  1593. Château fĂ©odal habitĂ© par les Guillebon au XV° siècle et dĂ©truit au dĂ©but du XVII° siècle.
  • Beauvoir, fief acquis en 1555. Le château actuel, reconstruit Ă  l'identique après l'incendie du 24 avril 2015, date du XVIII° siècle. Il appartient au comte Henri de Guillebon.
  • Château de Ravenel
  • Château de Troussencourt
  • Château d'Essertaux
  • Château du Frestoy-Vaux

Autres propriétés ayant appartenu ou appartenant actuellement à des membres de la famille

Alliances

Les principales alliances de la famille de Guillebon sont : de Piennes (1490), d'Auvergne (1492), de Tristan (1514), de Feuquières (1540), de Gomer (1547,1786), de Garges (1575), de Lespinay (1580), de Corbie (1595), de Monchy (1604,1648,1732,1778), Oger de Cavoye (1634), de la Chaussée d'Eu (1660), de Mailly (1677), de Louvel-Lupel (1758), de Riencourt (1808), de Croix (1821), etc.

Odonymie

  • AllĂ©e du Chef-d'Escadron-de-Guillebon, dans les 14e et 15e arrondissements de Paris. Elle fut inaugurĂ©e le 3 aoĂ»t 1994, en prĂ©sence d'Edouard Balladur, premier ministre, de Jacques Chirac, maire de Paris, de la MarĂ©chale Leclerc de Hautecloque et de l'Ă©pouse de Jacques de Guillebon, PrĂ©cilda de Guillebon.
  • Rue François de Guillebon, La Madeleine (59)
  • Rue du GĂ©nĂ©ral de Guillebon, Essertaux (80), qui fut inaugurĂ©e le 17 septembre 1988 en prĂ©sence du sĂ©nateur Maurice Schumann, compagnon de la LibĂ©ration, de la MarĂ©chale Leclerc de Hautecloque et du gĂ©nĂ©ral d'armĂ©e Jean Simon, chancelier de l'ordre de la LibĂ©ration.
  • Rue François de Guillebon, Salperwick (62)
  • Ruelle de Guillebon, Menesble (21)
  • AllĂ©e de la Famille de Guillebon, Ă  Bazentin (80). Elle fut inaugurĂ©e en 1994, Ă  l'occasion de la commĂ©moration des 250 ans de la naissance de Jean-Baptiste de Monet de Lamarck Ă  Bazentin.
  • AllĂ©e de Guillebon, Guipavas (29)
  • Le nom de François de Guillebon est inscrit sur le mĂ©morial de l'Association française des services de la DĂ©fense nationale Ă  Ramatuelle

Littérature

Dans Les Hommes de sport de Bruno de Vaux, ouvrage préfacé par Alexandre Dumas (fils), un chapitre présente le baron Antoine de Guillebon de Vaux (1825-1892), restaurateur du jeu de paume en France, au lendemain de la Révolution, dans son château du Frestoy-Vaux[41].

Le chevalier André de Guillebon est le personnage principal du roman de Gaston Lavalley, Le Drame du Camp de Vaussieux[42].

Dans son roman Le dernier Galop, l'Ă©crivain Georges Fleury fait intervenir un "grand cavalier" qu'il nomme Pierre de Guillebon[43].

Dans son roman dédié à Olympe de Gouges, La Donna che visse per un sogno (La Femme qui vécut pour un rêve), l'écrivain italien Maria Rosa Cutrufelli met en scène une aristocrate nommé Madame de Guillebon, épouse d'un certain Capitaine de Guillebon[44].

En août 1946, Suzanne Turck de Laversay écrivit un poème intitulé « Histoire d'un petit village » qu'elle publia dans son recueil Aspirons à la Joie pure et divine[45]. Ce poème qui retrace l'histoire du château du Frestoy-Vaux évoque le souvenir des Guillebon de Vaux, dont la branche est éteinte depuis le XIXe siècle :

Cette histoire commence en l'an mil neuf cent onze :
Les grilles du château dont les portes de bronze
Se fermaient sur un parc plein de charme élégant,
Cachent une maison riante Ă  l'air fringant,
Construite en brique et pierre.
Du style Louis treize, elle sortait de terre
Au-dessus d'une marche, et portait un balcon
Au milieu de l'Ă©tage. Au-dessus l'Ă©cusson
Des comtes Guillebon, autrefois les grands maîtres
Des plaines d'alentour, avant que tous les reîtres
En révolution ne leur eussent volé
Tous leurs biens dans l'exil, impuissants, désolés.
Après quatre-vingt-neuf et la grande tourmente
Ils se virent ruinés, et leur âme inconstante,
Dut quitter pour jamais ce beau pays perdu.

Notes et références

Notes

  1. Le patronyme « Le Thoillier » a disparu au début du XVIIe siècle, par omission dans les actes d'état-civil, chez certaines branches de la famille.

Références

  1. Claude de Guillebon, « Histoire de la famille », (consulté le )
  2. Mémoire de la Société Académique de l'Oise, tome VIII, Beauvais, Société Académique de l'Oise, , p 21 à 24
  3. Louis d'Izarny-Gargas, Jean-Jacques Lartigue, Jean de Vaulchier, Nouveau Nobiliaire de France, tome 2 (E-L), Versailles, 1998
  4. Gustave de Guillebon, Généalogie de la maison de Guillebon, originaire du Beauvaisis, Amiens, 1893
  5. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, 2007, p.99
  6. Christian de Guillebon, « Membres masculins de la famille de Guillebon », Maison Guillebon, bulletin de l'Association familiale no 28,‎ , p.5
  7. Paul-Louis Lainé, Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, Paris, 1829, p 45
  8. Raoul de Warren, Grand armorial de France, tome 6, 1948
  9. Gabriel et Ludovic de Guillebon, Notice sur la famille de Guillebon, Cambrai, 1927, et supplément 1934
  10. « Antoine Joseph Théodore de Guillebon »
  11. « César de Guillebon-Troussencourt »
  12. « Ernest de guillebon-Essertaux »
  13. « Ex-libris héraldiques des Guillebon de Mazinghem »
  14. Dom Ganneron, De Viris illustribus, « Éloges des Prieurs de l’antique chartreuse du Val-Saint-Pierre », Archives de la Grande-Chartreuse, p.201
  15. Nicolas Lefebvre, La Vie de Michel de Marillac (1560-1632), garde des sceaux de France sous Louis XIII, Québec, P.U.L., , p.176.
  16. Charles Dupont-White, La Ligue Ă  Beauvais, Paris, Dumoulin, , 272 p. (lire en ligne), p.109 et 138
  17. Borel d'Hauterive, "Le Marquisat d'ancre: souvenirs historiques sur le Maréchal d'Ancre" in Annuaire de la noblesse de France, 29e année, Paris, Dentu, , 452 p. (lire en ligne), p.195-208
  18. Louis-François Daire, Histoire littéraire de la ville d'Amiens, Paris, Didot, , 665 p., p. 569
  19. Abbé Paul Decagny, L'Arrondissement de Péronne, (ISBN 978 - 2 - 913 924 - 75 - 8), Page 107 et 108
  20. Gustave de Guillebon, Généalogie de la Maison de Guillebon, originaire du Beauvaisis, Amiens, , p.40
  21. Chanoine Michel Destombe, Le clergé du diocèse d’Amiens et le serment à la constitution civile 1790-1791, Mémoires de la Société des Antiquaires de Picardie,, Amiens, , t.53
  22. Gustave Ramon, Le Vieux Péronne – la Révolution à Péronne, 1re série « Fêtes, cérémonies et réjouissances » (1789-1804), Péronne, Quentin, , p.18-20
  23. Abbé Roze, « Notes pour servir à la continuation du Gallia Christiana » (p. 229 à 240), in La Picardie, revue littéraire et scientifique, Amiens, Lenoel-Herouard, , p.237, note 1
  24. Gilbert Bodinier, Les gardes du corps de Louis XVI: étude institutionnelle, sociale et politique : dictionnaire biographique, Paris, Service historique de l'armée de terre - Mémoire et documents, , 638 p., p.344
  25. Aristide Martinien, Tableaux, par corps et par batailles, des officiers tués et blessés pendant les guerres de l'Empire (1805-1815), Paris,
  26. Notice sur l'organisation de la défense d'Amiens, Paris, Librairie militaire Dumaine, , 40p., p.24-25
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Sources et bibliographie

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  • Raoul de Warren, Grand Armorial de France, tome 6, Paris, 1948
  • Gabriel et Ludovic de Guillebon, Notice sur la famille de Guillebon, Cambrai, 1927, et supplĂ©ment 1934 (ouvrage familial)
  • Gustave de Guillebon, GĂ©nĂ©alogie de la maison de Guillebon, originaire du Beauvaisis, Amiens, 1893 (ouvrage familial)
  • Paul-Louis LainĂ©, Archives gĂ©nĂ©alogiques et historiques de la noblesse de France, Paris, 1829, page 45, lire en ligne

Voir aussi

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