FĂ©lix Antoine Appert
Félix Antoine Appert, né le à Saint-Remy-sur-Bussy et mort le à Passy (16e arrondissement de Paris), est un militaire et diplomate français.
FĂ©lix Antoine Appert | ||
Portrait du général à la mairie de Châlons-en-Champagne. | ||
Naissance | Saint-Remy-sur-Bussy |
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Décès | Passy (16e arrondissement de Paris) |
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Origine | Français | |
Grade | Général | |
Autres fonctions | Ambassadeur | |
Général de corps d'armée, il fut ambassadeur de France auprès de l'empereur de Russie.
Biographie
Attaché à l'état-major du général Thomas-Robert Bugeaud, il gagna la croix de la Légion d'honneur aux côtés du général, à la bataille d'Isly. Dans les personnages d'un tableau qui rappelle cette bataille au musée de Versailles, le peintre a reproduit les traits du capitaine Appert. Il était aide de camp du maréchal Jacques Louis Randon en , quand il fut nommé chef de bataillon.
Le maréchal Pélissier, qui l'avait connu en Algérie, l'appela lors de la Guerre de Crimée et en en fit son aide de camp.
Chef d'état-major de la garde impériale, Félix Antoine Appert est promu colonel le , puis général de brigade le .
Pendant la Commune et jusqu'en 1875, il commande la subdivision de Seine-et-Oise. À ce titre, il est chargé de diriger la justice militaire qui juge les Communards à Versailles. Au total, 95 des 10 137 insurgés jugés par les juges militaires ont été condamnés à la peine de mort, 251 aux travaux forcés, 1 169 à la déportation en enceinte fortifiée, 3 417 à la déportation simple et 3 359 à une peine de prison, dont 55 mineurs de plus de 16 ans envoyés en maison de correction[1].
Il fut nommé général de division le .
En , alors qu'il commandait le 17e corps d'armée, il est appelé à représenter la République française comme ambassadeur auprès de l'empereur de Russie.
Il est admis à la retraite de général le .
Il fut aussi membre du conseil général de la Marne. Sa tombe se trouve au cimetière Notre-Dame de Versailles.
Une rue du 16e arrondissement de Paris est nommée en sa mémoire.
Vie familiale
Il épousa Élinor Recha Hoskier, fille de Christian Hoskiær. Ils eurent comme enfants :
- Henri (1851-1930), général de brigade, marié à Adèle Roland-Gosselin, fille de Louis Roland-Gosselin ;
- Félix (1860-1914), colonel, marié à Germaine Le Riche de Breuilpont ;
- Madeleine (1862-1940), Ă©pouse de Charles de Bourbon-Busset ;
- Marie Jeanne Barbe, Ă©pouse de Georges Dauphinot fils de Simon Dauphinot.
DĂ©corations
- LĂ©gion d'honneur[2] :
- Chevalier (), puis
- Officier (), puis
- Commandeur (), puis
- Grand officier (), puis
- Grand-croix de la LĂ©gion d'honneur () ;
- Chevalier de 2e classe de l'ordre autrichien de la Couronne de Fer
- Commandeur de l'Ordre de LĂ©opold ;
- Chevalier de l'Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare ;
Notes et références
- Stéphane Trayaud (préf. Maurice Robert), Oubliés de l’Histoire : Les Limousins de la Commune de Paris (1871), Paris, Mon Petit Éditeur, , 434 p. (ISBN 978-2-74837-931-0, lire en ligne), p. 124.
- « Cote LH/44/15 », base Léonore, ministère français de la Culture