Epiniac
Epiniac ou Épiniac[1] est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne, peuplée de 1 426 habitants[Note 1].
Epiniac ou Épiniac | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Saint-Malo | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du pays de Dol et de la baie du Mont-Saint-Michel | ||||
Maire Mandat |
Sylvie Ramé-Prunaux 2020-2026 |
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Code postal | 35120 | ||||
Code commune | 35104 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Epiniacais ou Épiniacais | ||||
Population municipale |
1 426 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 60 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 30′ 36″ nord, 1° 41′ 46″ ouest | ||||
Altitude | Min. 11 m Max. 107 m |
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Superficie | 23,77 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Dol-de-Bretagne | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | epiniac.fr | ||||
Géographie
Epiniac fait partie du canton de Dol-de-Bretagne dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.
Communes limitrophes
Lieux-dits
- la Bigotière
- la Chevrais
- la Cour
- la Croix de Pierre
- la Durantais
- la Foltiere
- la Gauronniere
- la Grivais
- la Haute Fresnais
- la Higourdais
- le Loup Pendu (Au Moyen-âge, on pendait le loup qui venait d’être abattu à un arbre, ceci avec un certain cérémonial. Cette coutume semble avoir une origine celte.)
- la Luzardiere
- la Madrelle
- la Maison Neuve
- la Morandais
- la Pequinaie
- la Pommerais
- la Pompe
- la Provostais
- la Rochelle
- la Touche
- la Vieux Ville
- la Ville Herve
- la Ville Jean
- la Ville Oubert
- la Villeroux
- Launay Paume
- le Bahut
- le Breil
- le Chauchix Vert
- le Coucou
- le Croiset
- le Freux Heulin
- le Gage
- le Grand Bois Gervilly
- le Haut Rayer
- le Moulin de la Vieux Ville
- le Moulin des Balluais
- le Petit Bois Gervilly
- le Pommier
- le Pontsault
- le Rocher aux BÅ“ufs
- le Rocher Rougeul
- le Val Sourdan
- les Appelais
- les Balluais
- les Chalonges
- les Corbonnais
- les Landes de la Vieux Ville
- les Ormes
- Malhaire
- Mi Voie
- Mort A CÅ“ur
- Raingo
- Rayer
- Travidal
- Vilhoet
- Cadran
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Feins Sa », sur la commune de Feins, mise en service en 2005[8] et qui se trouve à 21 km à vol d'oiseau[9] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 811,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950 et à 28 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,4 °C pour la période 1971-2000[12], à 11,6 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,9 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Epiniac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18] - [19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,8 %), zones agricoles hétérogènes (23 %), prairies (18,8 %), forêts (5,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,6 %), zones urbanisées (2,5 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Spiniac en 1137, parochia de Espiniac en 1200, Espiniacum au XVIe siècle[22].
Peut-être un lieu où poussent les « buissons épineux ».
Le gentilé est Epiniacais ou Épiniacais. Dans les communes voisines, les habitants d'Epiniac étaient appelés autrefois les Eupinochais ou les Ventres de Rouchettes (sobriquets du pays de Dol).
Histoire
La paroisse d'Épiniac faisait partie du doyenné de Dol relevant de l'évêché de Dol et avait pour vocable Saint-Pierre.
Mathilde, dame de Landal, cède en 1228 les dîmes d'Épiniac aux moines de l'abbaye Notre-Dame du Tronchet, qui en juillet 1244 les cèdent au chapitre de Dol[24].
La Révolution
Le 18 floréal an II (7 mai 1794), Epiniac a absorbé la commune de Saint-Léonard.
XXe siècle
Le 2 août 1944, commune est libérée par le Combat Command B de la 6e division blindée des États-Unis. La matinée du 4 août 1944, le 329e régiment d'infanterie de la 83e division d‘infanterie américaine et le 322e bataillon d'artillerie s'installeront brièvement dans la commune en vue d'attaquer Dol-de-Bretagne. Un peu plus tard, un poste de secours sera installé à Saint-Léonard.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].
En 2020, la commune comptait 1 426 habitants[Note 7], en augmentation de 1,78 % par rapport à 2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre édifiée par l'architecte Arthur Regnault de 1891 à 1904. Elle renferme un bas-relief du XVe siècle, classé, figurant la Dormition de la Vierge[33], ainsi que 16 verrières réalisées en 1904 par le peintre verrier chartrain Charles Lorin et répertoriées dans l'inventaire général du patrimoine culturel.
- Église Saint-Léonard XVIIIe siècle
- Les vestiges de l’abbaye Notre-Dame de la Vieuville, abbaye cistercienne fondée au XIIe siècle, inscrits par arrêté du 14 janvier 2002[34].
- Château des Ormes, XVIe siècle, extérieur visitable lors des portes ouvertes annuelles.
- Étang des Ormes, un des étangs mésotrophes initiaux d'Ille-et-Vilaine[35]
- Le parc de la Higourdais, espace naturel préservé
- L'église Saint-Pierre d'Épiniac
- Le bas-relief de la Dormition de la Vierge.
- L'église Saint-Léonard d'Épiniac
- L'intérieur de l'église Saint-Léonard d'Épiniac.
Le Domaine des Ormes
C'est un grand domaine s'étalant sur environ 200 hectares. Cette propriété de la famille Houitte de La Chesnais depuis le XIXe siècle est aujourd'hui qualifiée de Domaine et Resort touristique. Toujours géré par la famille ce site qui emploie 80 salariés à l'année et 250 en saison à trois vocations : 1-Le tourisme, avec son camping*****, son hôtel*** et ses célèbres cabanes dans les arbres et sur l'eau. Sa particularité est la quantité d'activités proposées à ses résidents (parcours aventure, paintball, tir à l'arc, ski nautique, parcs aquatiques, etc.) et la grande variété de type d'hébergements disponibles (2500 lits) et de restauration (4 établissements).
2-Le sport, avec un golf 18 trous et son école de golf et un centre équestre-poney club, est aussi présent sur le site. Ils sont proposés aux vacanciers mais sont surtout destinés aux habitants locaux pour les cours et la compétition dans les deux disciplines. On y trouve aussi un club de cricket fréquenté par les Anglais vivants dans les environs.
3-Les séminaires d'entreprises, avec une quinzaine de salles de réunion, l'hébergement disponible, les restaurants et les activités sportives. Un centre de formation, l'Académie des Ormes a été créé en 2013 pour former les salariés dans le management, l'accueil client, les langues, le secourisme, etc., que ce soit pour le tourisme ou tout autre secteur d'activité.
Personnalités liées à la commune
- François Thomas Tréhouart (1798-1873), amiral et homme politique, né dans la commune.
- Auguste Denis-Brunaud (1903-1985), artiste-peintre, a résidé à Epiniac.
- Famille Houitte de La Chesnais
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020, légale en 2023.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- Le code officiel géographique a retenu pour cette commune la graphie sans accent aigu sur la capitale initiale, à la différence d'Étrelles par exemple, mais une orthographe traditionnelle conforme à la prononciation comporte l’accent aigu. Certains documents de sources officielles incluent l'accent aigu sur l’initial, ainsi que plusieurs cartes et diverses publications et articles de presse.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Feins Sa - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Epiniac et Feins », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Feins Sa - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Epiniac et Pleurtuit », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Etymologie et Histoire de Epiniac », infobretagne (consulté le ).
- Erwan Vallerie, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN 2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC 63764620), p. 58
- GdC, Pouillé, IV, p. 553. Cité par Michel Pelé dans Les établissements religieux dolois, Combourg, Rennes, 1975-2009, p. 5.
- « L'ancien maire René Houitte de la Chesnais est mort », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Joëlle Trufflet et la liste Ensemble construisons l'avenir », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Les élections Municipales 2008 », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Sylvie Ramé-Prunaux, nouveau maire, succède à Xavier Guillier », Ouest-France, 1er avril 2014.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Notice no PM35000182, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Notice no PA35000021, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, p. 64.