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Emmanuel-Ferdinand de Villeneuve-Bargemon

Emmanuel-Ferdinand, marquis de Villeneuve-Bargemon (, Grasse - , Grasse), est un militaire, préfet et homme politique français

Emmanuel-Ferdinand de Villeneuve-Bargemon
Fonctions
Préfet de la Somme
-
Préfet de la Nièvre
-
Député des Basses-Alpes
-
Préfet des Pyrénées-Orientales
-
Sous-préfet de Castellane
Ă  partir du
Préfet des Alpes-de-Haute-Provence
-
Autres informations
Ordre religieux
Distinction
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/176/13)[1]

Biographie

Fils du marquis Joseph de Villeneuve-Bargemon (1745-1808) et neveu de Mgr Pierre-Ferdinand de Bausset-Roquefort, il est présenté de minorité à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1780[2] mais ne fera jamais ses caravanes et ne prononcera jamais ses vœux de frère-chevalier de l'Ordre. Il servit au corps royal de la marine jusqu'en 1789. Incorporé par la conscription, il fit campagne sur divers bâtiments de guerre jusqu'au , date à laquelle il émigra. Revenu en France peu après le 18 fructidor, il s'engagea au 7e hussards le 21 vendémiaire an VII, passa aux guides d'Italie le 1erventôse an VII, et rentra de nouveau dans la marine comme enseigne, le 18 germinal an VIII. Le , il fut autorisé à rester dans ses foyers, et fut nommé, le , inspecteur de la régie des droits réunis.

Après les revers de la campagne de Russie, son zèle royaliste s'éveilla. En 1814, il s'opposa à l'exécution des ordres du maréchal Soult, et alla au-devant de Wellington. Nommé sous-préfet de Castellane le , il tenta en vain de s'opposer à la marche de Napoléon, quitta alors sa sous-préfecture, et rejoignit le duc d'Angoulême, qui le nomma préfet par intérim des Basses-Alpes le .

Sa conduite ayant paru suspecte aux royalistes, il fut appelé à Paris, après Waterloo, pour se justifier ; il y réussit et fut nommé à la préfecture des Basses-Alpes le . Successivement préfet des Pyrénées-Orientales le , de la Nièvre le , de la Somme le , il avait été, le , élu député du grand collège des Basses-Alpes, et réélu, le et le . Il siégea constamment parmi les ministériels, donna sa démission de préfet le , et fut admis à la retraite le [3].

Sources

Notes et références

  1. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001513/d_1193 » (consulté le )
  2. Louis de la Roque, Catalogue des chevaliers de Malte, appelés successivement Chevaliers de l'Ordre Militaire et Hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes, de Malte - 1099-1800, Alp. Desaide, Paris, 1891, colonne 258
  3. Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889

Voir aussi

Lien interne

Lien externe

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