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Emilio Álvarez Montalván

Emilio Álvarez Montalván, né le et mort le à Managua au Nicaragua, est un homme politique et médecin nicaraguayen. Il est également ministre des Affaires étrangères de la république du Nicaragua durant la présidence de Arnoldo Almemán, de 1997 à 2002.

Emilio Álvarez Montalván
Emilio Alvarez Montalván
Biographie
Naissance
Décès
(à 94 ans)
Managua
Nationalité
Formation
Activités
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Parti politique
Distinction
Ordre de Bernardo O'Higgins (en)

Biographie

Emilio Álvarez Montalván est né à Managua le . Titulaire du doctorat de médecine et chirurgie de l'Université du Chili en 1946, Il poursuit ses études à l'Institut d'Ophtalmologie de Buenos Aires (Argentine) en 1949.

Il participe activement à la politique nicaraguayenne et est également un écrivain de renommée internationale. En 1949, il fonde l'UNAP (Union Nationale d'Action Populaire) avec Pedro Joaquín Chamorro Cardenal, Reinaldo Antonio Téfel, Rafael Córdova Rivas, Arturo Cruz et Ernesto Cardenal, alors seul parti d'opposition au dictateur Anastasio Somoza García[1]. Il est incarcéré pendant la dictature de 1954 à 1955. En 1996, à 77 ans, il est nommé ministre des Affaires étrangères du Nicaragua[2].

Après son retrait de la fonction publique et la fin de sa carrière de médicale, il continue d'influencer la sphère politique nationale par la rédaction d'articles et la participation à plusieurs conférences sur la culture politique au Nicaragua. Entre 2006 et 2007, il est récipiendaire d'un doctorat honoris causa, pour l'ensemble de ses recherches[3].

Famille

Emilio Alvarez était marié à Carmen Guerra avec qui il a eu six enfants.

Carrière

Docteur en ophtalmologie, il fonde la clinique ophtalmologique de l'hôpital Batiste pour les pauvres à Managua, en ainsi qu' « Ética y Transparencia » dont il devient le premier président. L'année suivante, il devient le chef des services d'ophtalmologie de l'hôpital « el Retiro », situé dans la même ville. En , il est également le rédacteur en chef du magazine Medica.

En , il accède au poste de vice-président national du Parti conservateur du Nicaragua. En 1968, il est directeur de l'école de formation politique de Managua. En 1981, il est consultant pour son parti, puis pré-candidat à la présidence de la République en . Il poursuit son engagement en devenant président des Jeunesses Conservatrices (Juventud Conservadora). Il finit « président d'honneur perpétuel » du Parti conservateur du Nicaragua et occupe le poste de ministre des affaires étrangères du Nicaragua, de 1997 à 1998.

De 1968 à 1983 il est membre du comité de rédaction de La Prensa, journal dont il est chroniqueur en 1976. Il est également chroniqueur pour La Tribuna, autre journal de Managua, en 1994.

Il fonde et préside en 1990 l'ONG « Grupo Fundemos ».

En 1991, il est le représentant personnel du président Violeta Barrios de Chamorro pour négocier avec l'armée de la Résistance.

Membre distingué de l'Académie du Nicaragua pour la langue espagnole en 1996, il est également président de l'Académie d'histoire et de géographie l'année suivante.

Distinctions et prix

Distingué de la médaille d'or de la société d'ophtalmologie de Nicaragua, ainsi que de l'ordre de Bernado O'Higgins en 1984. Il est ensuite récompensé du Prix Académique français en 1985, du « Cruz del Sur » brésilien en 1997, de la grande croix de l'Ordre de José Dolores Estrada à Managua en 1998, du Prix de l'Institut San Martin argentin en 1998, de l'Ordre du trésor sacré japonais en 2003, du titre de Docteur de Science honoraire par le collège Thomas More en 2006 et le collège Ave Maria en 2007, et du titre de membre honoraire de l'Institut d'études pour la gouvernance et la démocratie en 2008.

Bibliographie

  • El mensaje de los ojos, Managua, 1984
  • Síntesis Crítica del Marxismo (1986) [4]
  • Análisis sociológico y político de la situación actual de Nicaragua[5]
  • Las fuerzas armadas en Nicaragua: Sinópsis histórica, 1821-1994, Managua, Nicaragua, 1994 [6]
  • Brújula para leer 2, Cultura Política Nicaragüense, 2e édition (2000)], elnuevodiario.com.ni; 31 juillet 1999 (ISBN 978-9-9924-8034-2)

Notes et références

  1. (es) Ernesto Cardenal, La Revolución Perdida, anamá, , 592 p., p. 9
  2. Profile, Rulers.org; accessed 2 July 2014.
  3. (es) Emilio Álvarez Icaza Longoria, « Currículum Vitae » Accès libre [PDF], sur Organization of American States (consulté le )
  4. Emilio Álvarez Montalván, « Síntesis crítica del marxismo : tres conferencias » (consulté le )
  5. (es) Álvarez Montalván, Emilio, « Análisis sociológico y político de la situación actual de Nicaragua; como debe actuar frente a ella el Partido Conservador. Conferencia dictada en el mitin radial de Juventud Conservadora de Managua en el acto de la toma de posesión de la nueva Junta Directiva » Accès libre (consulté le )
  6. (es) « Las fuerzas armadas en Nicaragua : sinopsis histórica 1821-1994. », cirma.org.gt (consulté le )

Liens externes

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