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Elizabeth Blackburn

Elizabeth H. Blackburn, née le à Hobart en Tasmanie, est une biologiste moléculaire américaine d'origine australienne. Chercheuse à l'Université de Californie, à San Francisco, son travail porte sur l'étude des fonctions des télomères qui sont des structures dynamiques présentes à l'extrémité des chromosomes et jouent un rôle de protection. Elle est codécouvreuse de la télomérase, l'enzyme qui permet de conserver la longueur du chromosome en ajoutant une structure spécifique à chaque extrémité : le télomère. Elle a également travaillé sur l'éthique médicale, et a été la présidente, révoquée par George W. Bush, du conseil présidentiel sur la bioéthique (President's Council on Bioethics).

Le , elle est devenue corécipiendaire du prix Nobel de physiologie ou médecine 2009 avec Carol Greider et Jack Szostak[1].

Biographie

Elizabeth Blackburn est née à Hobart, en Tasmanie. Ses parents, Harold et Marcia Blackburn, étaient tous deux médecins. Après ses études secondaires à Launceston, en Tasmanie, et à Melbourne, elle entre à l'université de Melbourne où elle obtient son baccalauréat ès sciences en 1970 puis sa maîtrise en 1972. Elle poursuit ses études au Darwin College en Angleterre où elle obtient son doctorat (1975) de l'université de Cambridge. Elle réalise un postdoctorat en biologie moléculaire et cellulaire à l'université Yale, dans le Connecticut, de 1975 à 1977.

En 1978, elle rejoint le corps professoral de l'université de Californie à Berkeley, dans le département de biologie moléculaire. En 1990, elle traverse la baie de San Francisco pour rejoindre le département de microbiologie et d'immunologie de l'Université de Californie à San Francisco (UCSF), où elle a occupé le poste de directrice du département de 1993 à 1999. Elle est actuellement professeur titulaire de la chaire de biologie et physiologie Morris-Herzstein de l'UCSF et membre temporaire du Salk Institute.

Apports scientifiques

Avec Carol Greider, elle publie en 1985 l'identification d'une enzyme, la télomérase, possédant la propriété de rallonger les télomères des chromosomes[2]. Ces recherches ont permis de montrer que la télomérase joue un rôle crucial dans le vieillissement cellulaire. Les connaissances sur la télomérase sont d'une grande importance pour la compréhension des mécanismes de développement des cancers et de la mort cellulaire. Cette découverte leur vaudra le Prix Nobel de physiologie ou médecine en 2009.

Principaux prix et distinctions

En 2007, elle a été classée par le Time Magazine parmi les 100 personnes les plus influentes dans le monde[4].

Notes et références

Liens externes

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