Eliane Becks Nininahazwe
Eliane Becks Nininahazwe, née dans la commune de Gihanga, au Burundi, en 1976, est une musicienne, chanteuse et danseuse néerlando-burundaise. C'est aussi une militante de la lutte contre le sida.
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Danseuse, musicienne, personnalité engagée dans la lutte contre le sida |
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Biographie
Eliane Nininahazwe grandit dans une famille catholique, dans un climat marquée à l'époque au Burundi par des violences ethniques entre les Hutus et les Tutsis. En 2003, elle se marie à un Hollandais qui travaille pour Oxfam et s'installe avec lui en Angola. Lors d'un contrÎle de routine pour le diabÚte, elle s'aperçoit qu'elle est VIH-positif . Elle se rend réguliÚrement en Afrique du Sud, pour un traitement, et déménage en 2007 avec sa famille aux Pays-Bas[1]. Bien qu'elle soit toujours positive au VIH, le virus depuis 2016 n'est plus détectable dans le sang, et leurs enfants sont séronégatifs.
Elle enseigne la musique africaine et la danse. Elle joue du djembĂ©, et du indonongo, un instrument Ă corde avec une seule corde, en fibres vĂ©gĂ©tales, tendue sur un rameau flĂ©chi, comprenant aussi une caisse de rĂ©sonance en corne de vache et jouĂ© au Burundi par les hommes. Lâarchet en forme dâarc, est composĂ© lui aussi dâune corde[2] - [3]. Elle enregistre deux albums, Ramba et Indonongo.
Militantisme
En dépit de la stigmatisation et du risque d'isolement social, elle décide de parler ouvertement de sa maladie pour briser le tabou et favoriser une information, non seulement aux Pays-Bas, mais aussi au Burundi[4] - [1] - [5]. Depuis 2014, elle consacre du temps à l'information dans les écoles, et pour la campagne Hiv uit de kast [le VIH sort du placard] de la Hiv Vereniging. Selon le Journal Burundi Eco, elle est la premiÚre femme noire à oser parler ouvertement de sa séropositivité, et obtient en 2016, un prix de la Voice Achievers, une récompense attribuée par l' Africa Voice Magazine[6] - [7].
à l'occasion de la journée mondiale du sida 2016, elle est représentée sur les colonnes Morris, avec le texte Ik heb hiv en God houdt van mij [J'ai le VIH et Dieu m'aime], et elle joue dans l'émission de télévision No socks no shoe [Pas de chaussettes, pas de chaussures] de GAM TV[8].
Notes et références
Notes
- (nl) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en nĂ©erlandais intitulĂ© « Eliane Becks Nininahazwe » (voir la liste des auteurs).
Références
- (de) « Auch mit HIV kann man sich selbst lieben », Magazin Hiv,â (lire en ligne)
- « Burundi : Eliane Becks Nininahazwe, la mystĂ©rieuse voix de l'indonongo », Afrique.fr,â (lire en ligne)
- « Eliane Becks Nininahazwe joue du Indonongo », Burundi Africa Generation,â (lire en ligne)
- (nl) « De mensen van de Hiv Vereniging », Hiv Vereniging,â (lire en ligne)
- (en) James Michael Nichols, « âA Day With HIVâ Campaign Recognizes World AIDS Day », The Huffington Post,â (lire en ligne)
- Journal Burundi Eco no 2016: Une Burundaise parmi les gagnants du prix "The voice achievers awards 2016"
- (en) « Winners of the Voice Achiewers Award 2016 Unvelled », Afro News,â (lire en ligne)
- (en) « GAM TV drama series highlight taboos and stigma against people living with HIV/Aids », The Voice, African News Magazine,,â (lire en ligne)