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Effondrement de la civilisation maya classique

L'effondrement de la civilisation maya classique est le phénomène de déclin et d'abandon qui toucha la plupart des cités mayas des Basses-Terres à la fin de la période classique mésoaméricaine (750 - 1050)[1]. Dans les années 1840, en explorant les cités mayas ensevelies sous la végétation, John Lloyd Stephens se posait déjà la question de savoir comment de magnifiques cités avaient pu sombrer complètement dans l'oubli. Ce phénomène a intrigué les archéologues mais également fasciné le grand public[2] depuis la redécouverte de la civilisation maya au XIXe siècle, au point de devenir une idée reçue. Il a donné lieu à de nombreuses théories scientifiques ou fantaisistes et commence seulement à être mieux compris, au fur et à mesure que les progrès de l'archéologie comblent les lacunes de nos connaissances. On tend actuellement à l'expliquer par la combinaison de plusieurs facteurs plutôt que de l'attribuer à une cause univoque et on prend mieux en compte la diversité régionale du monde maya classique, qui permet d'affiner l'analyse du phénomène.

Cité maya de Tulum, lors de son exploration par John Lloyd Stephens (lithographie de 1844, par Frederick Catherwood).

Nature de l'effondrement

Idées reçues

Contrairement à une idée répandue dans le grand public, l'effondrement de la civilisation maya classique n'est pas un phénomène généralisé qui aurait entraîné la disparition brutale des Mayas et de leur civilisation. Il n'a touché qu'une partie de la zone habitée par les Mayas, dont la civilisation s'est perpétuée à l'époque postclassique jusqu'à l'arrivée des Espagnols et même au-delà, au prix de profondes transformations. Le phénomène n'a pas été brutal, mais s'est étalé sur plusieurs siècles et s'est propagé progressivement à plusieurs régions, entraînant la mort des « cités perdues des Mayas » de ces régions et la disparition d'un système politique propre à la civilisation classique, celui de la royauté sacrée, ainsi que des monuments et des institutions qui l'accompagnaient.

Chronologie et géographie de l'effondrement

L'évolution de nos connaissances permet actuellement de circonscrire le phénomène et d'en appréhender la chronologie. Les inscriptions constituent un indicateur de sa progression : les cités mayas célébraient la fin de périodes connues sous le nom de katuns par l'érection de monuments portant une date en compte long. La date 10.3.0.0.0 (889 apr. J.-C.) n'est plus célébrée que sur cinq sites. Quant à la date suivante, 10.4.0.0.0 (909 apr. J.-C.), elle n'apparaît plus que sur un seul site, Tonina[3].

Le phénomène a d'abord touché la région du Petexbatun au milieu du VIIIe siècle, puis de proche en proche d'autres régions des Basses-Terres. Alors que certaines régions connaissaient un déclin, les derniers siècles de la période classique voient l'épanouissement des cités de la zone Puuc au Yucatan, qui s'éteignent elles-mêmes au XIe siècle. Dans certaines régions périphériques, comme l'actuel Belize et l'est du Yucatan, des cités échappent à l'effondrement, par exemple Lamanai, un site dont l'occupation est attestée de manière ininterrompue depuis le préclassique jusqu'à la colonisation espagnole des Amériques.

Plusieurs « effondrements »

La cité d'El Mirador, depuis son effondrement, a été ensevelie sous la végétation tropicale (à droite, l'élévation est la pyramide d'El Tigre).

Au cours de la seconde moitié du XXe siècle, on croyait avoir décelé les traces d'un « effondrement » qui aurait affecté les Basses-Terres méridionales au VIe siècle, connu sous le nom de « hiatus ». Cette hypothèse avait pour point de départ l'arrêt des activités constructrices à Tikal. Il est maintenant clair qu'il s'agit d'un phénomène limité à cette cité, touchée par la défaite que lui avait infligé Calakmul[4].

Il semble par contre actuellement raisonnablement établi qu'une forme d'« effondrement » a touché une grande partie des Basses-Terres à la fin de l'époque préclassique, entraînant la disparition de très grands centres comme El Mirador[5].

Causes

Causes univoques

De nombreuses théories ont été émises - un auteur en aurait relevé près d'une centaine[6] - qui pèchent généralement par le même défaut : il s'agit d'explications univoques, internes ou externes, souvent avancées par des chercheurs se focalisant sur un site ou une région[7]. Le mayaniste David Webster a dressé un tableau[8] de celles qui ont été le plus souvent évoquées. Certaines sont très peu plausibles, tandis que les autres, prises isolément, prêtent le flanc à la critique et peuvent être considérées comme réductrices.

  • La thĂ©orie d'une rĂ©volte de la classe paysanne contre les Ă©lites, une des plus vieilles explications, a Ă©tĂ© dĂ©fendue par le mayaniste John Eric Thompson. Les paysans, courbant sous le poids des corvĂ©es que leur auraient imposĂ©es la classe dirigeante, auraient refusĂ© de continuer Ă  construire des monuments prestigieux. Le principal argument archĂ©ologique invoquĂ© en faveur de cette thèse est l'abandon de certains monuments en plein milieu de leur construction. On peut objecter que cette thĂ©orie n'explique pas la dĂ©population de rĂ©gions entières, comme le PetĂ©n oĂą CortĂ©s put encore l'observer lors de son passage en 1525.
  • Les guerres internes, c'est-Ă -dire entre citĂ©s mayas, sont un facteur dĂ©jĂ  Ă©voquĂ© par John Lloyd Stephens. Elles Ă©taient effectivement frĂ©quentes. Certains auteurs en minimisent la portĂ©e et les rĂ©duisent Ă  des escarmouches, dont le but rituel aurait Ă©tĂ© la capture de victimes destinĂ©es au sacrifice. S'il ne fait plus aucun doute que certaines guerres ont entraĂ®nĂ© la destruction totale d'une citĂ©, comme par exemple Dos Pilas, il est pourtant difficile d'en faire une explication gĂ©nĂ©rale.
  • Les invasions Ă©trangères constituent une hypothèse qui a connu une certaine popularitĂ© lors des annĂ©es 1960 lorsque les archĂ©ologues qui exploraient le site de Seibal y discernèrent les signes d'influences extĂ©rieures vers 800. Cette influence fut attribuĂ©e Ă  une invasion de Mayas Putun « mexicanisĂ©s »[9] venus du Tabasco sur la cĂ´te du golfe du Mexique. Cette thĂ©orie qui Ă©tait encore citĂ©e dans l'avant-dernière Ă©dition du livre de Robert J. Sharer The Ancient Maya [10] a disparu de la dernière Ă©dition de cet ouvrage. Les textes de Seibal ont rĂ©vĂ©lĂ© que les noms et la titulature des nouveaux maĂ®tres de la citĂ© au IXe siècle s'inscrivent dans le cadre de la tradition classique, moyennant quelques emprunts extĂ©rieurs qui traduisent une tentative d'adaptation locale Ă  un milieu en mutation[11].
  • Le dĂ©règlement des rĂ©seaux commerciaux est une thĂ©orie qui intègre l'effondrement maya dans un cadre plus large, au niveau de la MĂ©soamĂ©rique : les rapports Ă©conomiques entre la zone maya et la citĂ© de Teotihuacan dans le centre du Mexique. De tels rapports ont indiscutablement existĂ© et on en a trouvĂ© des traces sur plusieurs sites mayas, notamment Ă  Tikal, sans compter la prĂ©sence de Mayas Ă  Teotihuacan mĂŞme. La chute de Teotihuacan aurait entraĂ®nĂ© l'interruption du rĂ©seau commercial qui Ă©tait Ă  la base de la richesse et du prestige des Ă©lites mayas. Cette thĂ©orie ingĂ©nieuse a Ă©tĂ© mise Ă  mal par la rĂ©vision de la chronologie de Teotihuacan. Alors que l'on situait jadis le dĂ©clin et la chute de la mĂ©galopole mexicaine vers 750 ou mĂŞme plus tard, on pense actuellement que ces Ă©vĂ©nements ont eu lieu au VIe siècle[12], un dĂ©calage chronologique incompatible avec la pĂ©riode de l'effondrement maya.
  • L'hypothèse d'une pathologie idĂ©ologique — Thomas Gann et John Eric Thompson avaient dĂ©jĂ  Ă©voquĂ© en 1931 de possibles « causes religieuses et superstitieuses » — fut Ă©chafaudĂ©e en 1979 par Dennis Puleston. Ce dernier partit du fait que les Mayas avaient une conception cyclique et prophĂ©tique du temps, dans laquelle certains Ă©vĂ©nements, fastes ou nĂ©fastes, se reproduisaient Ă  intervalles rĂ©guliers de cycles de 13 katuns (plus ou moins 256 ans) et conjectura qu'au dĂ©but (en 790) d'un katun 11 Ajaw censĂ© ĂŞtre nĂ©faste, les Mayas avaient renoncĂ© Ă  surmonter la crise qui menaçait leur monde et s'Ă©taient abandonnĂ©s Ă  leur sort. Rarement Ă©voquĂ©e dans la littĂ©rature scientifique, cette hypothèse d'un phĂ©nomène collectif ne tient guère la route, si l'on considère le morcellement du monde maya en citĂ©s prĂ©sentant chacune une histoire et une chronologie particulière.
  • Des catastrophes naturelles, telles que des tremblements de terre ou des Ă©ruptions volcaniques, peuvent ĂŞtre exclues des causes de l'effondrement. De tels phĂ©nomènes n'affectent la zone des Basses-Terres que sur ses marges mĂ©ridionales, comme Ă  Quirigua, situĂ© sur la zone de faille de Motagua, oĂą l'on a relevĂ© des indices d'activitĂ© tectonique. C'est Ă©galement le cas du site de Xunantunich. Ces citĂ©s, Ă  l'exception de Quirigua, se sont relevĂ©es et les destructions ont Ă©tĂ© rĂ©parĂ©es. S'il existe des tĂ©moignages d'une Ă©ruption du volcan Lomo de la Caldera dans les Hautes-Terres, ayant provoquĂ© la destruction du village Joya de CerĂ©n pendant l'Ă©poque classique, on n'a retrouvĂ© aucun indice d'une grande Ă©ruption, capable de modifier le climat d'une rĂ©gion entière de manière consĂ©quente. Les citĂ©s de Quirigua, Xunantunich et Copán prĂ©sentent des indices de destruction qui correspondent temporellement Ă  une sĂ©rie de grands sĂ©ismes rapprochĂ©s dans le temps, ayant eu lieu entre 750 et 950 sur les failles de Motagua et Polochic [13], qui constituent la limite entre les plaques nord-amĂ©ricaine et caraĂŻbe. La rĂ©pĂ©tition de sĂ©ismes pourraient avoir aidĂ© au dĂ©clin de citĂ©s dĂ©jĂ  fragilisĂ©es par une chute des Ă©changes avec la zone des Basses Terres, lesquelles semble avoir affrontĂ© Ă  la mĂŞme Ă©poque des vagues de sĂ©cheresse affectant un territoire aux ressources limitĂ©es et Ă  la population croissante.
  • L'hypothèse d'une Ă©pidĂ©mie inconnue, comparable Ă  des pandĂ©mies telles que la peste noire et qui expliquerait la chute dĂ©mographique, relève de la spĂ©culation. Il convient de remarquer que, jusqu'Ă  l'arrivĂ©e des EuropĂ©ens, les AmĂ©riques semblent avoir Ă©tĂ© exemptes des nombreuses Ă©pidĂ©mies provoquĂ©es par la cohabitation des humains et des animaux dans l'Ancien Monde. On ne peut nĂ©anmoins pas exclure complètement qu'une Ă©pidĂ©mie inconnue ait affectĂ© les Mayas et disparu ensuite. On objectera qu'elle aurait sans doute dĂ» affecter toute la zone maya et pas uniquement les Basses-Terres mĂ©ridionales.
  • La thĂ©orie d'un changement climatique, tel que la sĂ©cheresse, a fait l'objet d'un grand intĂ©rĂŞt au cours des dernières annĂ©es. Ce scĂ©nario apparaĂ®t d'autant plus sĂ©duisant que l'on a appris Ă  mieux connaĂ®tre l'action de phĂ©nomènes climatiques, tels que El Niño, qui peuvent affecter un hĂ©misphère, si ce n'est le monde entier. La sĂ©cheresse est un phĂ©nomène endĂ©mique dans la zone maya, oĂą, dans de nombreuses rĂ©gions, des variations de la pluviositĂ© d'une annĂ©e Ă  l'autre peuvent avoir des consĂ©quences catastrophiques sur les rĂ©coltes. La situation Ă©chapperait Ă  tout contrĂ´le si la rĂ©gion connaissait une pĂ©riode exceptionnelle de sĂ©cheresse, ce qui semble avoir Ă©tĂ© le cas entre 800 et 1000. Ce scĂ©nario a fait l'objet d'une Ă©laboration systĂ©matique de la part de Richardson Gill. Cet auteur ne fait pas mystère de sa prĂ©fĂ©rence pour une thĂ©orie externe univoque qui lui paraĂ®t avoir le mĂ©rite de la simplicitĂ© par rapport aux thĂ©ories complexes[14]. Pour vĂ©rifier une telle thĂ©orie il faut se tourner vers la palĂ©oclimatologie : des gĂ©ologues ont analysĂ© les sĂ©diments des lacs Punta Laguna et Chichancanab dans le Nord-est du Yucatan. On a employĂ© diffĂ©rentes mĂ©thodes : la mesure de la quantitĂ© d'oxygène 18 prĂ©sent dans la coquille des gastĂ©ropodes, plus Ă©levĂ© en pĂ©riode de sĂ©cheresse, et la mesure de la quantitĂ© de gypse, qui prĂ©cipite et se dĂ©pose au fond du lac dans les mĂŞmes conditions. Les gĂ©ologues sont arrivĂ©s Ă  la conclusion que tel fut cas entre 800 et 1000 avec une ariditĂ© maximale en 922[15]. Pour intĂ©ressante qu'elle soit, peu d'archĂ©ologues invoqueraient actuellement le changement climatique comme la cause unique de l'effondrement classique, plutĂ´t comme un facteur parmi d'autres. L'amĂ©ricaniste français Dominique Michelet, qui n'exclut pas que la chose ait eu lieu, nuance : « Je ne dis pas que c'est ce qui a tout provoquĂ©, mais ça a pu avoir un impact sur un système qui Ă©tait dĂ©jĂ  en lui-mĂŞme un peu fragile ». Soumise Ă  l'Ă©preuve des faits, la thĂ©orie se heurte Ă  de nombreux Ă©cueils. On peut notamment se demander pourquoi la sĂ©cheresse n'a pas affectĂ© simultanĂ©ment le lac Chichancanab et la rĂ©gion Puuc situĂ©e Ă  peine Ă  100 km Ă  l'ouest et dont l'apogĂ©e se situe prĂ©cisĂ©ment Ă  la pĂ©riode oĂą le phĂ©nomène aurait Ă©tĂ© le plus grave. Il semble Ă©galement difficile de croire que le phĂ©nomène ait provoquĂ© l'assèchement de grands lacs ou d'un fleuve comme l'Usumacinta[16].
  • La dĂ©gradation de l'environnement due aux activitĂ©s agricoles est une autre thĂ©orie en faveur auprès des spĂ©cialistes. Sous sa forme la plus simple, exposĂ©e par Sylvanus Morley au milieu du XXe siècle[17], elle pose que la pratique par les Mayas d'une agriculture extensive sur brĂ»lis aurait Ă©puisĂ© les sols. Les paysans auraient alors quittĂ© leurs terres pour aller s'Ă©tablir ailleurs. La rĂ©alitĂ© est plus nuancĂ©e. Les paysans mayas des Basses-Terres cultivent certes un sol qui est gĂ©nĂ©ralement de qualitĂ© mĂ©diocre : la couche d'humus est gĂ©nĂ©ralement fine et le sol pauvre en matières nutritives. Ils ont nĂ©anmoins dĂ©veloppĂ© des formes d'agriculture intensive, capables de supporter d'importantes populations, comme le terrassement Ă  Caracol par exemple ou encore le creusement de canaux pour drainer les zones marĂ©cageuses oĂą l'on amĂ©nage des champs surĂ©levĂ©s, comme Ă  Pulltrouser Swamp au Belize. Mais il faut pourtant ici aussi se garder de gĂ©nĂ©ralisations hâtives : les recherches ont montrĂ© que certains « champs surĂ©levĂ©s » n'Ă©taient que des formes de relief naturel[18]. La population continuant Ă  augmenter, le système aurait Ă©tĂ© poussĂ© jusqu'Ă  ses limites. Sous une forme plus Ă©laborĂ©e de la thĂ©orie, la pression dĂ©mographique aurait obligĂ© les Mayas Ă  trouver de nouvelles terres arables, dĂ©frichant des terres de plus en plus fragiles sur les flancs des collines, comme Ă  Copan. La dĂ©forestation se serait alors accompagnĂ©e d'une Ă©rosion et d'un appauvrissement rapide des sols.

Vu l'effondrement de l'agriculture et la montée des inégalités à des niveaux constatés nulle part ailleurs dans le monde [19], et vu l'étroite corrélation négative entre inégalités et biodiversité [20], on peut conjecturer des phénomènes révolutionnaires provoqués par un système de dictature sur fond de famines.

Diversité régionale

On privilégie actuellement les explications qui présentent un faisceau de facteurs internes et externes et qui laissent une large part à la diversité régionale.

Bibliographie

  • (en) Michael D. Coe, The Maya, Thames & Hudson, , 8e Ă©d.
  • Arthur Demarest, Les Mayas, Tallandier,
  • Claude-François Baudez, Les Mayas, Les Belles Lettres,
  • Juan Carlos MelĂ©ndez Mollinedo (dir.), Maya de l'aube au crĂ©puscule, collections nationales du Guatemala, Somogy Editions d'Art,
  • Jared Diamond (trad. de l'anglais), Effondrement : comment les sociĂ©tĂ©s dĂ©cident de leur disparition ou de leur survie, Paris, Gallimard Education, , 873 p. (ISBN 978-2-07-036430-5 et 2070364305)

(en) Simon Martin et Nikolai Grube, Chronicle of the Maya kings and Queens. Deciphering the Dynasties of the Ancient Maya, Thames & Hudson, , 2e Ă©d.

  • (en) Sylvanus Griswold Morley, The Ancient Maya, Stanford University Press, , 1re Ă©d.
  • (en) Robert J. Sharer, The Ancient Maya, Stanford University Press, , 5e Ă©d.
  • (en) Robert J. Sharer et Loa P. Traxler, The Ancient Maya, Stanford University Press, , 6e Ă©d.
  • Joseph Anthony Tainter (trad. de l'anglais), L'effondrement des sociĂ©tĂ©s complexes, Aube/Paris, le Retour aux sources, , 299 p. (ISBN 978-2-35512-051-0 et 235512051X)
  • (en) David Webster, The Fall of the Ancient Maya, Thames & Hudson,
  • (en) Susan Toby Evans, Ancient Mexico and Central America. Archaeology and Culture History, Thames & Hudson, , 2e Ă©d.
  • (en) Richardson Benedict Gill, The Great Maya Droughts. Water, Life and Death, University of New Mexico Press,

Notes et références

  1. Demarest 2007, p. 271.
  2. Baudez 2004, p. 50.
  3. Coe 2011, p. 170.
  4. Martin et Grube 2008, p. 40.
  5. Martin et Grube 2008, p. 8.
  6. Webster 2002, p. 217.
  7. Demarest 2007, p. 235.
  8. Webster 2002, p. 218.
  9. c'est-Ă -dire ayant subi une forte influence du Mexique central
  10. Sharer 1994, p. 347.
  11. Sharer et Traxler 2006, p. 522.
  12. Toby Evans 2008, p. 276.
  13. (en) Gilles Brocard, Flavio S. Anselmetti et Christian Teyssier, « Guatemala paleoseismicity: from Late Classic Maya collapse to recent fault creep », Scientific Reports, vol. 6, no 1,‎ (ISSN 2045-2322, PMID 27845383, PMCID PMC5109539, DOI 10.1038/srep36976, lire en ligne, consulté le )
  14. Gill 2000, p. 364.
  15. Gill 2000, p. 278.
  16. Webster 2002, p. 245.
  17. Morley 1947, p. 71.
  18. Demarest 2007, p. 138.
  19. (en) Timothy A. Kohler, Michael E. Smith, Amy Bogaard et Gary M. Feinman, « Greater post-Neolithic wealth disparities in Eurasia than in North America and Mesoamerica », Nature, vol. 551, no 7682,‎ (ISSN 1476-4687, DOI 10.1038/nature24646, lire en ligne, consulté le )
  20. (en) Ing-Marie Gren, Monica Campos et Lena Gustafsson, « Economic development, institutions, and biodiversity loss at the global scale », Regional Environmental Change, vol. 16, no 2,‎ , p. 445–457 (ISSN 1436-3798 et 1436-378X, DOI 10.1007/s10113-015-0754-9, lire en ligne, consulté le )
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