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Ed Murphy

Ed Murphy, nĂ© le Ă  Bayonne dans le New Jersey, est un joueur amĂ©ricain de basket-ball. Il mesure 1,93 m et Ă©volue au poste d'ailier. Il commence le basket-ball au lycĂ©e Marist. Il opte en 1974 pour l'Ă©quipe universitaire de Merrimack College (NCAA II) oĂą il reste jusqu'en 1978, en terminant Ă  deux reprises, vice-champion de NCAA II (1977, 1978). Meilleur marqueur de son Ă©quipe universitaire, il est draftĂ© en 1978 par les Hawks d'Atlanta au 8e tour en 160e position. MalgrĂ© sa draft en NBA, son parcours de basketteur continue en Europe. Il joue d'abord aux Pays-Bas au B.O.B. Rotterdam (1978-1979), puis en Belgique, au RC Malines (1979-1981) avec lequel il est notamment champion de Belgique (1980).

Ed Murphy
Image illustrative de l’article Ed Murphy
Fiche d’identité
Nom complet Edward Murphy
Nationalité Drapeau des États-Unis États-Unis
Naissance
Bayonne (États-Unis)
Taille 1,93 m (6′ 4″)
Surnom Radar, Lucky Luke, Ed-la-Gâchette, Eddy Murphy, Taureau
Situation en club
Numéro 10 ; 8
Poste Ailier
Carrière universitaire ou amateur
0000-1974
1974-1978
Marist HS
Warriors de Merrimack
Draft de la NBA
Année 1978
Position 160e (8e tour)
Franchise Hawks d'Atlanta
Carrière professionnelle *
SaisonClubMoy. pts
1978-1979
1979-1980
1980-1981
1981-1982
1982-1983
1983-1984
1984-1985
1985-1986
1986-1987
1987-1988
1988-1989
1989-1990
BOB Oud-Beijerland
RC Malines
RC Malines
CSP Limoges
CSP Limoges
CSP Limoges
CSP Limoges
Champel Genève
Champel Genève
Champel Genève
Nyon Basket
Nyon Basket
36
30,5
29,8
29,8
31,6
32,3
34,1
-
-
38,8
36,8
-

* Points marqués dans chaque club dans le cadre de la saison régulière du championnat national.

En 1981, il rejoint le Limoges CSP. Il connaît au Cercle Saint-Pierre ses meilleures saisons. Entre 1981 et 1985, Ed Murphy remporte avec Limoges trois fois le Championnat de France (1983, 1984, 1985), trois fois la Coupe de la Fédération (1982, 1983, 1985) et deux Coupes Korać (1982, 1983). En 1985, il part pour la Suisse et joue pour Champel Genève Basket (1985-1988) avec lequel il remporte la Coupe de Suisse à deux reprises (1986 et 1987). Ed Murphy termine sa carrière de basketteur, dans un dernier club suisse, le Nyon Basket (1988-1990).

Biographie

Ses débuts aux États-Unis

Edward Murphy, appelĂ© plus communĂ©ment Ed Murphy commence le basket-ball tout jeune. En grammar school, Ed Murphy, âgĂ© de 10 marqua 68 points[1]. Plus tard, il intègre Ă  New-Jersey, le lycĂ©e Marist High School[2]. Il fait très vite ses preuves, en passant des heures Ă  ajuster ses tirs Ă  travailler sa technique[2]. Pendant sa dernière saison avec la High School Marist(1973-1974), le jeune prodige a Ă©tĂ© prolifique avec une moyenne de 33 points[3]. Il rĂ©ussit, par la suite, Ă  intĂ©grer, Ă  l'aube de la saison 1974-1975, l'Ă©quipe universitaire amĂ©ricaine, le Merrimack College, Ă©voluant alors en NCAA II. De 1974 Ă  1978, il Ă©volue sous la tunique bleu et jaune du Collège de Merrimack. Avec son Ă©quipe universitaire, il rĂ©ussit quelques Ă©clats. RĂ©putĂ© pour son tir Ă  longue distance, il inscrit notamment 48 points dans une partie de NCAA II[1]. Ed Murphy devient au fil des saisons universitaires, le meilleur marqueur de Merrimack, atteignant Ă  partir de 1976, une moyenne de points inscrits par match, supĂ©rieur aux 30 points[4]. Son adresse lui vaut plusieurs titres, collectif et individuel. Ă€ deux reprises, Ed Murphy est vice-champion de la NCAA II (1977, 1978) avec son club universitaire en perdant systĂ©matiquement contre la « Sacred Heart University »[5]. Parallèlement aux performances de son Ă©quipe, Ed Murphy est nominĂ© une fois dans la second team All-American NCAA II de la saison 1975-1976 et deux fois la first team All-American NCAA II lors de la saison 1976-1977 et 1977-1978[6]. En outre, lors de la saison 1976-1977, son talent face au panier, lui permet de terminer en tant que meilleur marqueur du championnat de NCAA II[7].

Logiquement, Edward Murphy est drafté en 1978 par les Hawks d'Atlanta (NBA) au 8e tour en 160e position[8]. Toutefois, issu d'un petit collège, les responsables des Hawks lui propose seulement de signer un contrat de "Free agent"[3]. Sans garantie des Hawks d'Atlanta, Ed Murphy repousse l'offre des Hawks[9]. Ed Murphy ne voulait pas attendre et explique la transition à Maxi-Basket en septembre 1982 : « C'est trop dur de tenir le coup. Alors à l'automne 78, je me suis décidé à trouver un job. J'ai travaillé deux mois à l'United Parcel Service (les PTT locales) et en novembre, un coup de téléphone de Glinder Torain, qui place des joueurs américains en Europe, me décida à venir tenter ma chance aux Pays-Bas »[3].

La découverte de l'Europe (1978-1981)

C'est lors de la saison 1978-1979, Ă  tout juste 23 ans, Ed Murphy dĂ©couvre le basket-ball europĂ©en aux Pays-Bas. Il signe dans le club de B.O.B. Oud-Beijerland de Rotterdam (Division 1 Pays-Bas, novembre 1978), en novembre 1978[10]. Sa venue aux Pays-Bas est le fruit des conseils de Glinder Torain[2] mais Ă©galement du scouting avisĂ© et long de l'entraĂ®neur-joueur du B.O.B. Rotterdam, Charis Sideris[10]. Ed Murphy remplace l'amĂ©ricain du B.O.B. Rotterdam, Wayne Golden, toutefois son rĂ´le dans sa nouvelle Ă©quipe reste inchangĂ©, celui de marqueur[10]. Dans cet exercice, aux Pays-Bas, il excelle et tourne pendant toute la saison Ă  36 points de moyenne par matches[11]. Pour son premier match, le 25 novembre 1978, Ed Murphy fait une entrĂ©e fracassante contre le champion des Pays-Bas, Den Bosch, en marquant 41 points dans la rencontre malgrĂ© la dĂ©faite de son Ă©quipe (90-109)[12], une performance de choix face aux meilleurs dĂ©fenseurs de Den Bosch (Lister, Cramer ou encore Kirkland)[12] qu'il provoque l'ire de l'entraĂ®neur-star de Den Bosch, Ton Boot[10]. Contre le Radio Musette RZ (Radio Musette Rotterdam-Zuid), Ed Murphy rĂ©alise un match exceptionnel avec 49 points dans la rencontre[13]. Il permet de battre des Ă©quipes de haut rang comme le Nationale-Nederlanden Donar de Groningue[14] ou encore le Parker Leiden. Ed Murphy s'est taillĂ© une rĂ©putation rapidement dans le Championnat des Pays-Bas. Une stature qui lui permet d'ĂŞtre sĂ©lectionnĂ© au All-Star Game des Pays-Bas (25 mars 1979). Il finit la rencontre du All-Star Gala avec 30 points et remporte avec la sĂ©lection du Nord le match contre la sĂ©lection du Sud (114-107)[15]. Ed Murphy marque les esprits comme le raconte l'entraĂ®neur-joueur du B.O.B. Rotterdam, Charis Sideris dans la plaquette des 50 ans du B.O.B. Rotterdam-Oud Beijerland : « Je me souviens comment Wim Benschop et moi, nous avions suivi sa campagne rĂ©ussie, nous le regardions jouer avec un regard excitĂ©, et un sourire en coin, la classe. »[16]. Au bout de la saison 1978-1979, Ed Murphy est le meilleur marqueur en moyenne[N 1] du Championnat des Pays-Bas[10] cependant l'amĂ©ricain Ă©choue avec le B.O.B. Rotterdam Ă  la cinquième place, avec 15 victoires et 21 dĂ©faites, ratant de peu les matches de sĂ©rie Ă©liminatoire pour le titre national[17].

Après cette saison aux Pays-Bas, Ed Murphy se taille une rĂ©putation internationale et prend la direction d'un autre championnat du Benelux, la Belgique[3]. Il choisit le RC Malines (Division 1, Belgique) lequel avait depuis longtemps repĂ©rĂ© le natif de Bayonne[3]. Le RC Malines a l'intention de faire mieux que la saison prĂ©cĂ©dente (11e place lors de la saison 1978-1979) et vise les premières places. Lors de sa première saison (1979-1980), il rafle le titre de Champion de Belgique avec le RC Malines et termine meilleur marqueur du Championnat de Belgique avec 30,5 points de moyenne[18]. Par la mĂŞme occasion, le RC Malines est qualifiĂ© pour l'Ă©dition 1980-1981 de la Coupe d'Europe des Clubs Champions. La saison suivante, Ed Murphy, fort de son expĂ©rience, compte conserver le titre national et faire bonne figure en Coupe d'Europe des Clubs Champions. Le Racing de Malines et Ed Murphy Ă©choue en poule des quarts de finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions, en terminant Ă  la deuxième place de la Poule F (3 victoires et 3 dĂ©faites) derrière le CSKA Moscou (6 victoires et 0), qualifiĂ© pour les quarts de finale[19]. Parallèlement, en Championnat de Belgique, Ed Murphy se blesse avant la finale face au BC Ostende. Le RC Malines subit logiquement un nouvel Ă©chec en finale face au BC Ostende. Edward Murphy a pourtant Ă©tĂ© rĂ©gulier face au panier et inscrit tout le long de la saison 1980-1981, 29,8 points en moyenne. Au total, Ed Murphy, en deux saisons, est devenu le recordman du Championnat de Belgique de Basket-ball avec 1 108 points inscrits. De cette expĂ©rience en Belgique, Ed Murphy se souvient : « J'avais de bon copains en Belgique et l'Ă©quipe tournait bien. Nous avons gagnĂ© le titre en 80 et perdu en finale l'annĂ©e suivante »[3].

Ed Murphy et le Limoges CSP, une ascension fulgurante (1981-1985)

Ed Murphy est sur le dĂ©part. Il est scrutĂ© par le Cercle Saint-Pierre Limoges. DĂ©jĂ , pendant l'Ă©tĂ© 1981, en confĂ©rence de presse, l'entraĂ®neur et les dirigeants du CSP Limoges avaient exposĂ© les critères sur lesquels ils comptaient recruter les deux Ă©trangers : « Nous recherchons un pivot bon rebondeur et un ailier adroit Ă  mi-distance et pouvant Ă©ventuellement tenir le rĂ´le de second arrière »[20]. Ed Murphy correspondait Ă  cette description. Le 8 juillet 1981, le Populaire du Centre annonce la venue de Edward Murphy[20]. Il est alors selon l'article du quotidien de la Haute-Vienne, Le Populaire du Centre, « âgĂ© de 25 ans et d'une bonne taille (1,92 m), Murphy est un vĂ©ritable ailier et il est surtout adroit Ă  7-8 mètres »[20]. Un mois plus tard, le 6 aoĂ»t 1981, Ed Murphy dĂ©couvre pour la première fois la ville et le club avec lequel il joue pendant 4 saisons[21].

La première saison Ed Murphy domine avec le Limoges CSP. En Championnat de France, adroit, Ed Murphy signe une saison rĂ©gulière Ă  la hauteur des prĂ©cĂ©dentes saisons en Belgique et aux Pays-Bas avec 29,8 points en moyenne par matches[21]. Dès le commencement de la compĂ©tition, Limoges donne le sentiment de franchir un cap. En septembre 1981, Limoges abandonne les Ă©crins de la vieille Salle municipale des SĹ“urs de la Rivière, pour une infrastructure flambant neuve, le Palais des Sports de Beaublanc[22]. Le CSP est ambitieux. Ă€ la tĂŞte de l'Ă©quipe limougeaude, l'entraĂ®neur AndrĂ© Buffière monte une Ă©quipe autour de sa perle offensive, Ed Murphy. L'enjeu est double pour le Limoges CSP : faire aussi bien que la saison prĂ©cĂ©dente en championnat et faire son possible en Coupe Korać. Le Cercle Saint-Pierre commence en fanfare son dĂ©but de saison. En Coupe d'Europe, le CSP Limoges s'adjuge non sans combattre, la première place de sa poule, grâce notamment aux performances de Ed Murphy (35 points contre Dudelange (07/10/1981) ou encore 34 points contre le Spartak Leningrad (20/01/1982) ). En Championnat, l'AmĂ©ricain brille Ă©galement et finit souvent Ă  40 points ou plus dans la rencontre, comme contre le Stade Français-Évry, lorsqu'il inflige aux Franciliens 50 points[23]. Dans la dernière ligne droite, Limoges accède Ă  la finale de la Coupe Korać après une demi-finale disputĂ©e contre Zadar, dans laquelle Ed Murphy a rĂ©pondu prĂ©sent (33 points Ă  l'aller et 36 points au retour). Limoges est qualifiĂ© pour la finale, le jeudi 18 mars, contre le KK Ĺ ibenka[23]. Le jour de la finale, Ed Murphy marque « les quatre premiers points de Limoges. Mais la mĂ©canique s'est enrayĂ©e. Un shoot ratĂ©, un deuxième, un passage en force, une balle perdue [...] la panne ne dure jamais longtemps. Il enchaĂ®ne 8 tirs rĂ©ussis sur 10 avant la pause, plus 4 lancers francs » racontent les journalistes, Matthieu Barberousse et StĂ©phane Kohler dans l’Équipe Magazine[24]. Ă€ la mi-temps, Limoges est devancĂ©e par l'Ă©quipe yougoslave (46-49). Ed Murphy a marquĂ© Ă  la mi-temps, 24 points des 46 points de Limoges. Les Verts du Cercle Saint-Pierre reviennent dans le match et maĂ®trisent les ardeurs du jeune DraĹľen Petrović[24]. Limoges s'impose 90 Ă  86 contre le KK Ĺ ibenka. Murphy cumule 36 points et ramène Ă  Limoges son premier titre europĂ©en[24]. Toutefois la saison se termine moins bien. Deux jours seulement plus tard, Le Mans s'imposait chez lui contre Limoges (82-80), lors de l'avant-dernière journĂ©e (20 mars 1982), empĂŞchant les Limougeauds de remporter le championnat de France pour terminer Ă  la deuxième place avec 19 victoires, 1 nul et 6 dĂ©faites[23]. La saison 1981-1982 se conclut pour Ed Murphy par une victoire en finale de la Coupe de la FĂ©dĂ©ration contre l'A.S.V.E.L. (116-100), Ă  Reims, dont Ed Murphy est le principal artisan avec ses 45 points[23].

En septembre 1982, Ed Murphy est encore sous la tunique cercliste et le reste pour la saison malgrĂ© les appels insistants des clubs italiens[25]. Le budget du CSP Limoges a atteint la barre des 3,5 millions de francs[25] et en ce dĂ©but de saison 1982-1983, les hommes de AndrĂ© Buffière ont encore en tĂŞte l'Ă©chec de la saison prĂ©cĂ©dente face aux Manceaux et veulent mettre un point d'honneur Ă  conquĂ©rir le premier titre de champion de France pour le Limoges CSP[25]. Tout commence mal pour les Limougeauds qui en championnat sont distancĂ©s par Le Mans, Orthez et Antibes, affichant lors de la septième journĂ©e un bilan de 4 victoires et 3 dĂ©faites[25]. Limoges marque beaucoup (99 points de moyenne) et encaisse beaucoup (94 points)[25]. La trĂŞve de novembre est bĂ©nĂ©fique pour les cerclistes et permet la rĂ©organisation du jeu limougeaud[25]. En dĂ©cembre 1982, Limoges se relance[25]. Le 12 dĂ©cembre 1982, emmenĂ© par Ed Murphy, Ă  l'adresse insolente Ă  mi-distance, Limoges prend sa revanche contre Le Mans (93-76) et met fin Ă  l’invincibilitĂ© mancelle de cinq ans de victoires face aux Verts et Blancs de Limoges[25]. Le 12 janvier 1983, Ed Murphy reçoit de la part du journal Le Populaire du Centre, la Coupe du meilleur sportif rĂ©gional de l'annĂ©e 1982, soulignant l'excellent parcours du CSP Limoges l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente[26]. Le mĂŞme mois, Ed Murphy souffre d'une blessure avant le match contre Rome en Coupe Korać[27]. NĂ©anmoins, l'amĂ©ricain est mobilisĂ© par son entraĂ®neur : « On peut toujours jouer avec les Ă©lĂ©ments dont on dispose, on vient de le prouver, mais nous nous Ă©tions prĂ©parĂ©s aujourd'hui. Il n'est pas question de tout remettre en cause et l'Ă©quipe a besoin de Murphy, on ne remplace pas un joueur comme Ed au pied levĂ©. »[27]. Ed Murphy est crucial pour l'Ă©quipe. Face au Stade Français, en championnat de France, le 8 janvier 1983, il inscrit 41 points[28], contre Villeurbanne trois semaines plus tard, il pointe encore Ă  36 points[29]. Parallèlement, l'efficacitĂ© de Murphy se rĂ©vèle redoutable en Coupe Korać et permet la qualification historique de Limoges pour une deuxième finale consĂ©cutive contre le KK Ĺ ibenka qui se joue Ă  Berlin, le mardi 8 mars 1983, dans la Deutschlandhalle. Le 8 mars 1983, avant la grande finale, Ed Murphy se confie Ă  la presse rĂ©gionale sur son sentiment avant le match : « J'espère qu'on va la gagner. Ce qui m'inquiète, c'est surtout l'accumulation des matches. Ce sera très dur. Â»[30]. AndrĂ© Buffière quant Ă  lui n'est pas trop prĂ©occupĂ© par la star yougoslave, DraĹľen Petrović : « Nous ne lancerons pas Ă  l'aventure. Murphy ou SĂ©nĂ©gal en dĂ©fense sur ce diable de Yougoslave ? Nous n'avons encore rien dĂ©cidĂ©. On verra selon le dĂ©roulement de la rencontre et surtout selon la façon dont les arbitres siffleront les fautes. Car nous ne pouvons pas nous permettre de nous passer des services de qui que ce soit. Je ne dispose pas de dix hommes de mĂŞme valeur. Â»[31]. Limoges ne faillit pas et remporte 94 Ă  86 la finale contre le KK Ĺ ibenka[32]. Ed Murphy rĂ©pond prĂ©sent pour l'Ă©vĂ©nement et termine meilleur marqueur de la finale avec 34 points jouant un grand rĂ´le dans la victoire du CSP face aux Yougoslaves[32]. Le lendemain, le Limoges CSP fĂŞte son titre en ville et Ed Murphy se retrouve submergĂ© par les fans de Limoges dans la Gare des BĂ©nĂ©dictins[33]. Le Populaire du Centre Ă©crit dans ses colonnes : « Ed Murphy Ă  l'arrivĂ©e du « train vert Â» paraissait bien petit sur le quai vu d'une des fenĂŞtres des bâtiments administratifs de la S.N.C.F. Petit et pressĂ© comme une sardine au milieu de ses fans, plus mĂŞme que sous les panneaux de Sibenik. Â»[33]. Par la suite, Limoges enchaĂ®ne en championnat par deux rencontres contre Reims, puis Avignon et s'adjuge son premier titre de champion de France de Basket-ball en terminant Ă  la première place (22 victoires et 4 dĂ©faites). Trois jours plus tard, le CSP Limoges affronte Monaco en finale de la Coupe de la FĂ©dĂ©ration. Le CSP balaye Monaco Ă  Coubertin (96-86) et agrandit sa vitrine aux trophĂ©es, dĂ©jĂ  bien garnie[34]. Ed Murphy rĂ©alise encore un grand match, Ă  l'occasion de la finale de Coupe de la FĂ©dĂ©ration, avec 46 points dans la rencontre (24 dans la première mi-temps et 22 dans la seconde mi-temps)[34]. Finalement, Murphy est Ă  nouveau le meilleur marqueur de la Nationale 1 avec 31,6 points de moyenne par match et reçoit surtout pour le premier titre de MVP Ă©tranger du championnat de France[25].

Reconduit au CSP Limoges, après son excellente saison, Ed Murphy prend de l'envergure durant sa troisième saison limougeaude (1983-1984). En championnat de France, les « Verts » du CSP Limoges dĂ©roule. Depuis le dĂ©part Ă  la retraite de AndrĂ© Buffière, l'Ă©quipe de la capitale du Limousin est dirigĂ©e par le sĂ©lectionneur de l'Ă©quipe de France de Basket-ball, Pierre Dao. Les performances d'Ed Murphy n'en sont pas altĂ©rĂ©es et suivent la montĂ©e en puissance du Limoges CSP. Face Ă  l'ASPO Tours, en dĂ©but de saison, Murphy aligne 40 points dans la victoire des cerclistes (117-103)[35]. Entre-temps, en Coupe d'Europe des Clubs Champions, le CSP Limoges se qualifie pour le tour final. Limoges retrouve notamment dans le tour final, une veille connaissance, le club italien Banco di Roma ou encore le club fanion d’IsraĂ«l, le Maccabi-Tel-Aviv. Limoges gagne rarement mais rĂ©alise, avec son ailier amĂ©ricain, Ed Murphy (39 points), l'exploit de battre le Maccabi-Tel-Aviv chez lui (95-104)[36]. NĂ©anmoins, Ed Murphy a limitĂ© les Ă©carts comme face Ă  CantĂą (dĂ©faite 95-93, 41 points pour Murphy)[37] et n'a pas Ă©tĂ© verni par la chance comme lors de la première journĂ©e du tour final, face aux italiens de Banco di Roma, oĂą son panier dans le dernier instant de la première mi-temps avait Ă©tĂ© refusĂ© par le corps arbitral, pressĂ© par les entraĂ®neurs italiens (Limoges s'inclinant Ă  domicile 74 Ă  76)[38]. Toutefois, en championnat, en mars 1984, Ed Murphy permet un authentique exploit grâce Ă  ses 45 points de gagner pour la première fois Ă  Villeurbanne de son histoire (100-102)[39]. Ă€ quelques journĂ©es de la fin, Limoges s'assure la première place du championnat et le titre de champion de France pour la deuxième fois avec 21 victoires, 2 nuls et 3 dĂ©faites[40]. Enfin en Coupe de la FĂ©dĂ©ration, Limoges et Ed Murphy sont Ă©liminĂ©s dès le stade des quarts de finale par Monaco[40]. Sur le plan comptable, "Ed-la-Gâchette" est Ă  la première place des marqueurs du championnat (32,3 points de moyenne par match) et dĂ©croche en outre un deuxième titre de MVP Ă©tranger[40].

La saison 1984-1985, Ed Murphy est toujours sous contrat[41]. Limoges est attendu sur tous les parquets. Le 20 octobre 1984, après trois journĂ©es, les limougeauds sont seuls Ă  la tĂŞte du championnat de France[41]. Ce mĂŞme jour, le CSP affronte l'ASVEL. Il s'agit du duel entre la meilleure attaque contre la meilleure dĂ©fense du championnat[41]. Pour empĂŞcher « le diable » de Murphy de prendre le match a son compte, Alain Gilles, joueur-entraĂ®neur de Villeurbanne, se dĂ©voue pour faire un marquage Ă©troit sur l'ailier de Limoges, avec Vebobe pour la mise en boĂ®te du dernier MVP Ă©tranger du Championnat de France de Basket-ball de la Nationale 1[41]. RĂ©sultat, le Cercle Saint-Pierre s'incline (92-98) dans le duel au sommet de la quatrième journĂ©e[41]. En Coupe d'Europe des Clubs Champions, Limoges passe facilement le premier tour face aux anglais de Southampton Solent Stars et se retrouve face un sacrĂ© client au deuxième tour, le C.S.K.A. Moscou[41]. Le 1er novembre 1984, les limougeauds affrontent Ă  Moscou l'Ă©quipe soviĂ©tique, forte du technicien de l'U.R.S.S., Aleksandr Gomelski et ses quatre gĂ©ants Tkatchenko (2,20 m), Pankratchkine (2,12 m), SergeĂŻ Tarakanov (2,01 m) et Lopatov (2,05 m)[41]. Le club de l'ArmĂ©e rouge part grandement favori[41]. Limoges opposa une « rĂ©sistance hĂ©roĂŻque » aux russes nĂ©anmoins, Limoges s'incline 93 Ă  101. Au match retour, Ed Murphy ne brille pas face Ă  l'Ă©quipe de Gomelski[41]. Limoges marque 69 points, avec une rĂ©ussite de 28 % aux tirs en deuxième mi-temps. Moscou s'empare du billet pour le tour final en Ă©liminant Limoges (81-69)[41]. Les cerclistes n'ont plus que le Championnat de Nationale 1 et la Coupe de la FĂ©dĂ©ration Ă  disputer. Ă€ Antibes, les "Verts" rectifient le tir en battant un des sĂ©rieux concurrents, Antibes[41]. Quelques jours plus tard, le 17 novembre 1984, Ă  Limoges, le CSP reçoit Avignon. Ed Murphy franchit la barre des 50 points avec ses 53 points dans la rencontre, son record en France[41]. Le 15 dĂ©cembre de la mĂŞme annĂ©e, le Limoges CSP continue son ascension en pulvĂ©risant Saint-Étienne (137-105) Ă  Beaublanc[41]. Contre le Stade Français, neuf jours après le score fleuve contre les stĂ©phanois, Ed Murphy arrose 51 points mais voit son Ă©quipe fanion perdre la main face Ă  des stadistes bien plus inspirĂ©s (105-96), prenant par la mĂŞme occasion la tĂŞte du championnat[41]. Ă€ mi-parcours, le CSPL est pourtant en tĂŞte ex æquo avec Villeurbanne, comptant chacun 35 points au classement[41]. Limoges remporte le championnat avec un troisième titre de champion de France et de jolies performances collectives (notamment 148 points marquĂ©s contre Vichy, le 16/03/1985) dont le tireur d'Ă©lite amĂ©ricain a largement contribuĂ©[41]. Limoges marque cette saison, en championnat, 106 points par matches en moyenne et Ed Murphy tourne Ă  34,1 points de moyenne[41]. Il finit meilleur marqueur du championnat pour la quatrième saison de suite et s'empare du titre de MVP Ă©tranger pour la troisième fois[41]. Le palmarès de Ed Murphy s’agrĂ©mente d'un titre national supplĂ©mentaire, la Coupe de la FĂ©dĂ©ration, en remportant la finale contre le Stade Français (103-80) Ă  Caen[41].

Une fin de carrière en Suisse (1985-1990)

Le divorce entre le Limoges CSP et Ed Murphy est douloureux. En janvier 1986, Ed Murphy explique son départ, dans le magazine français de basket-ball, Maxi-Basket[42] : « Bon, d'abord je voulais changer d'air. Limoges c'est au milieu de nulle part. La vie n'est pas marrante. J'ai une femme et deux petites filles nées là-bas. Un ou deux ans ça va. Après c'est pénible. Quatre ans c'était le maximum. Le basket m'accaparait, je passais pas mal de temps en déplacement. Pour ma famille c'était difficile [...] au tournoi de Barcelone. J'étais blessé à un pied. Ils ont insisté pour que je vienne. Je me suis exécuté. Je n'ai pas joué et les dirigeants m'ont accusé de leur faire perdre de l'argent qu'il aurait gagné sur mon nom si je pénétrais sur le terrain. ». Durant l'intersaison 1985-1986, Limoges tente par l'intermédiaire de Jean-Claude Biojout de relancer la vedette américaine mais cette tentative est sans suite. Edward Murphy est l'une des attractions de l'intersaison 1985-1986[42]. Le club italien de Caserte a un temps voulu faire signer Ed Murphy mais s'est finalement replié sur un Uruguayen, Horacio Lopez[42]. Comme en Italie, il avait été drafté par Caserte et en Belgique, il appartenait à vie au RC Malines, Ed Murphy choisit finalement la Suisse et le club ambitieux du championnat helvète, le Champel de Genève[42].

Sa venue au Champel de Genève, en cours de saison, renverse la tendance. Le Champel de Genève est alors sur cinq dĂ©faites consĂ©cutives[43]. Dès son arrivĂ©e Ă  Genève, Ed Murphy a frappĂ© fort pour son premier match, en inscrivant 34 points contre Monthey[43]. Pour son troisième match de la saison (1985-1986), Ed Murphy plante 49 points contre Viganello[43]. Ed Murphy est Ă  ce moment installĂ© et caracole en tĂŞte du classement des meilleurs marqueurs du Championnat de Basket-ball Suisse. Il dit Ă  Maxi-Basket, en fĂ©vrier 1986, propos de sa situation et de son nouveau club[43] : « J'aime bien Genève [...] mais j'ai un peu honte d'ĂŞtre payĂ© pour ĂŞtre en vacances et venir faire mes jumpshoots le samedi. ». Grâce Ă  sa venue, la salle du Champel de Genève, forte de 5 000 places assises, a connu un regain de frĂ©quentation en passant de 400 spectateurs Ă  600 spectateurs par matches, soit une augmentation de 33 %[43]. Ed Murphy a relancĂ© un intĂ©rĂŞt pour le Basket-ball, en Suisse, notamment Ă  travers la presse genevois[44]. Ă€ quatre journĂ©e de la fin du tour Ă©liminatoire, le Champel de Genève est cinquième (6 victoires et 8 dĂ©faites) et peut prĂ©tendre Ă  l'une des deux places qualificatives restantes, pour les playoffs[44]. Ed Murphy tourne Ă  plus de 38 points de moyenne par matches et Ă  un taux de 85 % de rĂ©ussite aux lancers-francs[44]. Cette saison, Pully remporte le Championnat de Basket-ball de Suisse mais le club genevois remporte pour sa part la Coupe de Suisse contre Pully (97-91)[45]. Enfin, la saison d'Ed Murphy est couronnĂ© par un titre de MVP Ă©tranger de la saison 1985-1986[46]. Le Champel de Genève a reconduit Ă  la fin de cette saison le contrat de Edward Murphy pour deux saisons supplĂ©mentaires[46]. La saison suivante le Champel de Genève recrute Glenn Mosley (2,05 m) au poste de pivot, passĂ© par le Limoges CSP et le Ferrocarril (Argentine)[47]. Le Champel de Genève possède une redoutable paire amĂ©ricaine qui avait dĂ©jĂ  fait ses preuves Ă  Limoges. NĂ©anmoins, en dĂ©but de saison, Ed Murphy est victime d'une grave blessure (phlĂ©bite aĂŻgue Ă  l'omoplate)[47]. BlessĂ© pendant une longue pĂ©riode, Ed Murphy voit les siens remporter la Coupe de Suisse (1987) pour la deuxième annĂ©e consĂ©cutive[45]. Champel termine Ă  la quatrième place du Championnat de Basket-ball de Suisse[48]. La saison suivante, 1987-1988, sourit aux genevois de Champel. Au bout de la saison 1987-1988, le Champel de Genève et Ed Murphy remporte le championnat 1987-1988, mettant fin Ă  la domination depuis deux saisons de Pully Basket[49].

Devenu trop cher pour le Champel de Genève, Ed Murphy signe au BBC Nyon (Ligue 1 Suisse) lors de la saison 1988-1989[50]. Il signe son contrat le 17 juin 1988[50]. BBC Nyon compte faire mieux que la saison prĂ©cĂ©dente qui l'avait vu participer au tour de relĂ©gation[50]. Pour cela le club de La CĂ´te pouvait compter sur son mĂ©cène Roland Fellay, promoteur immobilier « autoproclamĂ© "prĂ©sident Ă  vie" ». Le budget du Nyon Basket est passĂ© grâce Ă  Rolland Fellay Ă  800 000 francs suisse[50]. MalgrĂ© la venue de Ed Murphy, pendant deux saisons, le BBC Nyon Ă©choue Ă  deux reprises en demi-finale du Championnat de Basket-ball de Suisse (1988-1989 et 1989-1990)[50]. Lors de la saison 1988-1989, Ed Murphy marque 36,8 points par match[51]. En 1990, Ă  34 ans, Edward Murphy dĂ©croche les baskets et laisse le Nyon Basket qui disparaĂ®t une saison plus tard[50].

Reconversion

Après sa retraite sportive, Ed Murphy est retournĂ© aux États-Unis, après quelques annĂ©es en Suisse. Il s'est installĂ© près de sa belle-famille, avec sa femme et ses trois filles Ă  Willbraham, 130 km Ă  l'ouest de Boston. InstallĂ©, Ed Murphy a trouvĂ© un emploi en tant que superviseur de chaĂ®nes de montage dans l'usine amĂ©ricaine de la sociĂ©tĂ© Hasbro, qui fabrique chaque annĂ©e plusieurs millions de Monopoly ou encore le Cluedo oĂą il est employĂ©. En dehors de l'usine, Ed Murphy, est entraĂ®neur adjoint de sa fille aĂ®nĂ©e, Christal, qui entraĂ®ne l'Ă©quipe fĂ©minine de basket-ball de son lycĂ©e, Amherst High School, avec lequel il remporta en 2011, le titre de champion de l'État du Massachusetts[52]. En 1999, il fait un brève apparition en France Ă  l'occasion du jubilĂ© de Richard Dacoury[21]. En 2016, lors du premier match de la saison de Pro A contre Dijon, Ed Murphy est honorĂ© par le Limoges CSP Ă  l'occasion du retrait de son numĂ©ro de maillot, le no 8, en compagnie de ses anciens coĂ©quipiers ( Richard Dacoury, Apollo Faye, Jean-Michel SĂ©nĂ©gal, Richard Billet, Franck Butter, le coach Pierre Dao )[53].

Style de jeu

Edward Murphy Ă©tait dotĂ© d'un physique ordinaire malgrĂ© ses 90 kilos et 1,93 m[1]. Son jeu est essentiellement offensif. Il est reconnu unanimement comme un fabuleux shooteur et Ă©tait capable, selon Pascal Legendre, Directeur de la RĂ©daction de Maxi-Basket de « contorsions en l'air - le fameux double jump - qui lui permettait d'Ă©viter les contres des big men »[1]. Son tir en extension n'Ă©tait pas acadĂ©mique, avec le ballon placĂ© derrière la nuque avant l'amorce de son tir[1]. L'arrivĂ©e de la ligne Ă  trois-points lors de la saison 1984-1985 ne change pas pour autant la philosophie de la vedette amĂ©ricaine : « Non, pour moi c'est naturel. Je n'ai pas reculĂ©. Je shoote vraiment sans regarder la ligne. Mais contre des Ă©quipes plus faibles, c'est vrai, j'ai tendance Ă  tirer plus souvent Ă  3 points, comme je l'ai fait contre Tours ou Mulhouse. Il ne faut pas essayer de reculer, sinon on perd sa concentration. Il faut seulement tenter ses meilleurs shoots [...] Le total ce n'est pas très important. Ce qui compte, c'est le pourcentage de rĂ©ussite. C'est bien de mettre 30 points, mais il faut que ce soit utile Ă  l'Ă©quipe. »[54]. En dehors de son tir, Ed Murphy Ă©tait dotĂ© d'un bon placement par consĂ©quent redoutable aux rebonds offensifs[1]. Il possĂ©dait, en outre, un dribble dĂ©tonnant selon Charis Sideris son ex-coĂ©quipier aux Pays-Bas, capable d'user des « crossover » et de passer « 26 fois le ballon entre ses jambes » lorsqu'il attaquait l'arceau[16].

Citations et anecdotes

  • Ed Murphy, dans le livre d'or du basket 1983[2] : « Au dĂ©but, j'ai Ă©tĂ© surpris par l'atmosphère très diffĂ©rente des salles europĂ©ennes. Ă€ Limoges, le public est merveilleux. Il est explosif, très communicatif et parfois mĂŞme trop expansif dans la victoire. Mais, on ne peut rien changer ! C'est notre sport qui veut cela. ».
  • Jean-Michel SĂ©nĂ©gal, dans BasketHebdo, Hors-SĂ©rie, juin 2014 (no 3), Ă  propos de Ed Murphy[55] : « J'arrivais de l'Ă©quipe de France avec Dacoury et on a rejoint l'Ă©quipe en prĂ©paration, sans doute Ă  Bugeat. Il y avait deux AmĂ©ricains, deux Blancs, Murphy et un autre dont je me souviens plus du nom. Après un ou deux entraĂ®nements, je vais voir Biojout et je lui dis « Murphy, super, mais l'autre, on ne peut pas le garder. On n'a le droit qu'Ă  deux AmĂ©ricains, il ne faut pas se tromper. Avec celui-lĂ , on ne va rien faire. » il me dit que Buffière le trouve bon. Biojout a confirmĂ© Murphy et je l'ai convaincu que l'autre ne convenait pas. L'histoire est lĂ , car si on garde le second AmĂ©ricain, on n'est jamais champion d'Europe. ».
  • Pierre Dao, dans Maxi-Basket (no 31), Ă  propos de Ed Murphy[56] : « Lorsque Murphy est arrivĂ© Ă  Limoges, il n'Ă©tait pas connu. Murphy a fait Limoges, mais Limoges a aussi fait Murphy. C'est un joueur d'exception par son adresse, sa combativitĂ©, son professionnalisme, mais un joueur mĂŞme d'exception ne peut pas s'exprimer Ă  un contre cinq. Si Murphy avait Ă©tĂ© ailleurs, quel client ! Mais je crois que les dirigeants et l'entraĂ®neur de Limoges auraient cherchĂ© un joueur d'exception pour rivaliser avec Murphy... Maintenant, c'est vrai, il a servi de dĂ©clic. C'est une star, il a amenĂ© du public. Mais ces trois titres, ce n'est pas que Murphy. C'est Limoges avec Murphy. ».
  • Richard Dacoury, dans Maxi-Basket (no 32), Ă  propos de Ed Murphy[57] : « Ce qui comptait surtout cette annĂ©e, c'Ă©tait d'ĂŞtre champion. Je n'ai pas Ă©tĂ© habituĂ© Ă  tirer la couverture Ă  moi. Ă€ Limoges, il y a Ed (Murphy), et longtemps je me suis contentĂ© d'ĂŞtre un porteur d'eau, j'Ă©tais lĂ  pour dĂ©fendre, quand je touchais un ballon de temps en temps, je le rendais... J'ai 25 ans, il Ă©tait temps que j'Ă©clate. ».

Revenus

Sa première saison en tant que professionnel, aux Pays-Bas, au B.O.B. Rotterdam, Ed Murphy touche 600 dollars par mois, soit un salaire de 4 800-5 400 dollars la saison[16]. Un salaire qui reste au demeurant bien infĂ©rieur aux salaires pratiquĂ©s dans les autres clubs des Pays-Bas[16]. Lors de sa première saison (1981-1982) avec le Limoges CSP, Ed Murphy gagnait 30 000 dollars, ce qui faisait de lui un joueur amĂ©ricain sous-payĂ©[58]. Dans le magazine, Maxi-Basket de juin 1985 (no 31), le salaire d'Ed Murphy au Limoges CSP, pour la saison 1984-1985, Ă©marge aux alentours des 80 000 dollars. Un salaire bien supĂ©rieur Ă  la moyenne du Championnat de France de l'Ă©poque. Ă€ titre de comparaison la plupart des joueurs amĂ©ricains du championnat sont payĂ©s alors entre 25 000 et 30 000 dollars la saison[56]. Il traĂ®ne une rĂ©putation de mercenaire pendant sa première saison Ă  Limoges, selon le journaliste et auteur du livre Trans-Korac Express, Jean-Luc Thomas[59]. En Suisse, lors de sa première saison avec le Champel de Genève (1985-1986), Ed Murphy Ă©tait payĂ© Ă  la hauteur des 50 000 dollars la saison[42].

Clubs

Statistiques

En saison régulière

Le tableau suivant présente les statistiques individuelles de Ed Murphy pendant sa période en High School (Lycée) avec le Marist HS de 19?? à 1974.

Statistiques en saison régulière
Saison Lycée Matches Min. Points 2 pts 3 pts LF Rebonds Pd Int C Bp FP
MJ Tit Pts PPM R T % R T % R T % Rt R
1973-1974[3]Marist HS----33----------------

En saison régulière

Le tableau suivant présente les statistiques individuelles de Ed Murphy pendant ses saisons en Championnat Universitaire aux États-Unis (NCAA II) avec le Merrimack College de 1974 à 1978.

Statistiques en saison régulière
Saison Université Matches Min. Points 2 pts 3 pts LF Rebonds Pd Int C Bp FP
MJ Tit Pts PPM R T % R T % R T % Rt R
1974-1975[60]Merrimack College----15----------------
1975-1976[60]Merrimack College----23----------------
1976-1977[60]Merrimack College----32----------------
1977-1978[60]Merrimack College----31,3----------------

En saison régulière

Le tableau suivant présente les statistiques individuelles de Ed Murphy pendant sa carrière professionnelle en Championnat des Pays-Bas (1re division) avec le Bob de Rotterdam de 1978 à 1979.

Statistiques en saison régulière
Saison Club Matches Min. Points 2 pts 3 pts LF Rebonds Pd Int C Bp FP
MJ Tit Pts PPM R T % R T % R T % Rt R
1978-1979[11]B.O.B. Rotterdam2424408653634763555 %---19120683 %1446,25,83,5---

Le tableau suivant présente les statistiques individuelles de Ed Murphy pendant sa carrière professionnelle en Championnat de Belgique (1re division) avec le RC Malines de 1979 à 1981.

Statistiques en saison régulière
Saison Club Matches Min. Points 2 pts 3 pts LF Rebonds Pd Int C Bp FP
MJ Tit Pts PPM R T % R T % R T % Rt R
1979-1980[60]RC Malines----30,5----------------
1980-1981[60]RC Malines----29,8----------------

Le tableau suivant présente les statistiques individuelles de Ed Murphy pendant sa carrière professionnelle en Championnat de France (Nationale 1) avec le Limoges CSP de 1981 à 1985.

Statistiques en saison régulière
Saison Club Matches Min. Points 2 pts 3 pts LF Rebonds Pd Int C Bp FP
MJ Tit Pts PPM R T % R T % R T % Rt R
1981-1982[60]Limoges CSP26-36-29,8--63 %-------3,43,4----
1982-1983[60]Limoges CSP26-3782431,633554461,5 %---15416991,1 %-3,73,8----
1983-1984[61]Limoges CSP26-3684132,334756161,8 %---14716390,2 %-4,13,7----
1984-1985[61]Limoges CSP26-3688634,128244563,3 %4610942,2 %18421187,2 %-4,13,2-0,6--

Le tableau suivant présente les statistiques individuelles de Ed Murphy pendant sa carrière professionnelle en Championnat de Suisse (1re division) avec le Champel de Genève de 1985 à 1988.

Statistiques en saison régulière
Saison Club Matches Min. Points 2 pts 3 pts LF Rebonds Pd Int C Bp FP
MJ Tit Pts PPM R T % R T % R T % Rt R
1985-1986Champel de Genève---------------------
1986-1987Champel de Genève---------------------
1987-1988[62]Champel de Genève----38,8----------------

Le tableau suivant présente les statistiques individuelles de Ed Murphy pendant sa carrière professionnelle en Championnat de Suisse (1re division) avec le Nyon Basket de 1988 à 1990.

Statistiques en saison régulière
Saison Club Matches Min. Points 2 pts 3 pts LF Rebonds Pd Int C Bp FP
MJ Tit Pts PPM R T % R T % R T % Rt R
1988-1989[51]Nyon Basket----36,8----------------
1989-1990Nyon Basket---------------------

En Coupe de la Fédération

Le tableau suivant présente les statistiques individuelles de Ed Murphy pendant sa carrière professionnelle en Coupe de la Fédération avec le CSP Limoges de 1981 à 1985 :

S C J PTS PPM
1981-1982[63]Limoges CSP721430,5
1982-1983[64]Limoges CSP712818,2
1983-1984[65]Limoges CSP412531,2
1984-1985[66]Limoges CSP721330,4

En Coupe de Suisse

Le tableau suivant présente les statistiques individuelles de Ed Murphy pendant sa carrière professionnelle en Coupe de Suisse avec le Champel de Genève de 1985 à 1988 :

S C J PTS PPM
1985-1986Champel de Genève---
1986-1987Champel de Genève---
1987-1988Champel de Genève---

Le tableau suivant présente les statistiques individuelles de Ed Murphy pendant sa carrière professionnelle en Coupe de Suisse avec le BBC Nyon de 1988 à 1990 :

S C J PTS PPM
1988-1989Nyon Basket---
1989-1990Nyon Basket---

En Coupe d'Europe

Le tableau suivant présente les statistiques individuelles de Ed Murphy pendant sa carrière professionnelle en Coupe d'Europe des Clubs Champions avec le RC Malines de 1980 à 1981 :

S C J PTS PPM
1980-1981RC Malines6--

Le tableau suivant présente les statistiques individuelles de Ed Murphy pendant sa carrière professionnelle en Coupe Korać avec le CSP Limoges de 1981 à 1983 :

S C J PTS PPM
1981-1982[63]Limoges CSP1338129,3
1982-1983[64]Limoges CSP925828,6

Le tableau suivant présente les statistiques individuelles de Ed Murphy pendant sa carrière professionnelle en Coupe d'Europe des Clubs Champions avec le CSP Limoges de 1983 à 1985 :

S C J PTS PPM
1983-1984[65]Limoges CSP1446233
1984-1985[66]Limoges CSP412230,5

Le tableau suivant présente les statistiques individuelles de Ed Murphy pendant sa carrière professionnelle en Coupe d'Europe des Coupes avec le Champel de Genève de 1986 à 1988 :

S C J PTS PPM
1986-1987[67]Champel de Genève12020
1987-1988[68]Champel de Genève27738,5

Le tableau suivant présente les statistiques individuelles de Ed Murphy pendant sa carrière professionnelle en Coupe Korać avec le BBC Nyon de 1988 à 1989 :

S C J PTS PPM
1988-1989[69]Nyon Basket24522,5
1989-1990[70]Nyon Basket25628

Ses records

Ses records en scolaire sont :

  • En grammar school, Ă  l'âge de 10 ans, il inscrit 68 points lors d'une rencontre[1]

Ses records au niveau universitaire sont :

  • Avec Merrimack College (1974-1978), il inscrit 48 points lors d'une rencontre de NCAA II[1]
  • Avec Merrimack College, il dĂ©tient le record de points inscrits pour un joueur de l'UniversitĂ©, 2874 points[71]
  • Avec Merrimack College, il dĂ©tient le record de points inscrits sur une saison pour un joueur de l'UniversitĂ©, 896 points (1976-1977)[71]
  • Avec Merrimack College, il dĂ©tient le record de points inscrits en moyenne par match sur une saison pour un joueur de l'UniversitĂ©, 32 points (1976-1977)[71]
  • Avec Merrimack College, il dĂ©tient le record de points inscrits en moyenne sur quatre annĂ©es universitaire pour un joueur de l'UniversitĂ©, 26,4 points (1974-1978)[71]
  • Avec Merrimack College, il dĂ©tient le record de lancers-francs inscrits sur une saison pour un joueur de l'UniversitĂ©, 369 lancers-francs rĂ©ussis (1976-1977)[71]
  • Avec Merrimack College, il dĂ©tient le record de lancers-francs inscrits sur quatre annĂ©es universitaire pour un joueur de l'UniversitĂ©, 1213 lancers-francs rĂ©ussis (1974-1978)[71]
  • Avec Merrimack College, il dĂ©tient le record de lancers-francs tentĂ©s sur une saison pour un joueur de l'UniversitĂ©, 610 lancers-francs tentĂ©s (1977-1978)[71]
  • Avec Merrimack College, il dĂ©tient le record de lancers-francs tentĂ©s sur quatre annĂ©es universitaire pour un joueur de l'UniversitĂ©, 2098 lancers-francs tentĂ©s (1974-1978)[71]

Ses records en club sont :

  • 1978-1979 : 49 points avec le B.O.B. Rotterdam contre le Radio Musette RZ (Division 1 Pays-Bas)[13]
  • Avec le RC Malines (1979-1981), Ed Murphy a inscrit 1 108 points en Championnat de Belgique (Division 1 Belgique), il s'agit du record de Belgique[72]
  • 1984-1985 : 53 points avec le Limoges CSP contre Avignon (17/11/1984)[41]
  • 1984-1985 : 15 sur 15 aux lancers francs avec le Limoges CSP contre Caen BC (23/02/1985)[73]

Palmarès

En club

  • 1977 : Vice-champion de NCAA II avec Merrimack College
  • 1978 : Vice-champion de NCAA II avec Merrimack College
  • 1980 : Champion de Belgique avec le RC Malines
  • 1982 : Vainqueur de la Coupe Korać avec le Limoges CSP
  • 1982 : Vainqueur de la Coupe de la FĂ©dĂ©ration avec le Limoges CSP
  • 1983 : Champion de France avec le Limoges CSP
  • 1983 : Vainqueur de la Coupe Korać avec le Limoges CSP
  • 1983 : Vainqueur de la Coupe de la FĂ©dĂ©ration avec le Limoges CSP
  • 1984 : Champion de France avec le Limoges CSP
  • 1985 : Vainqueur de la Coupe de la FĂ©dĂ©ration avec le Limoges CSP
  • 1985 : Champion de France avec le Limoges CSP
  • 1986 : Vainqueur de la Coupe de la Suisse avec le Champel de Genève
  • 1987 : Vainqueur de la Coupe de la Suisse avec le Champel de Genève
  • 1988 : Champion de Suisse avec le Champel de Genève

Pendant sa carrière

  • 1975-1976 : Membre de la seconde team All-American NCAA II
  • 1976-1977 : Membre de la first team All-American NCAA II
  • 1976-1977 : Meilleur marqueur de NCAA II
  • 1977-1978 : Membre de la first team All-American NCAA II
  • 1977-1978 : Meilleur marqueur de l’histoire de l’universitĂ© de Merrimack
  • 1978 : DraftĂ© au huitième tour (160e choix) par les Hawks d'Atlanta (NBA)
  • 1978-1979 : Participe au All-Star Gala des Pays-Bas (Ă  Groningue, 25 mars 1979)
  • 1978-1979 : Meilleur marqueur en moyenne du championnat des Pays-Bas[11]
  • 1979-1980 : Meilleur marqueur du championnat de Belgique
  • 1981-1982 : Meilleur marqueur du championnat de France
  • 1982-1983 : Meilleur marqueur du championnat de France
  • 1982-1983 : MVP Ă©tranger (Maxi-Basket) du championnat de France
  • 1983-1984 : Meilleur marqueur du Championnat de France
  • 1983-1984 : MVP Ă©tranger (Maxi-Basket) du championnat de France
  • 1984-1985 : Meilleur marqueur du Championnat de France
  • 1984-1985 : MVP Ă©tranger (Maxi-Basket) du championnat de France
  • 1985-1986 : MVP Ă©tranger du Championnat de Suisse[46]

Après sa carrière

  • 2013 : Ed Murphy est dĂ©signĂ© comme le 2e meilleur joueur de l'Histoire du Limoges CSP par un jury composĂ©s de journalistes, membres de sites spĂ©cialisĂ©s et des associations de supporters[74]
  • Ed Murphy est classĂ© Ă  la 47e place des meilleurs marqueurs du Championnat de France de Basket-ball avec 7 530 points en quatre saisons[75]

Son no 8 est retiré le par le CSP Limoges, second joueur à recevoir cet honneur après le numéro 7 de son ancien coéquipier Richard Dacoury, retiré en 2010[76].

Notes et références

Notes

  1. Ed Murphy est le premier en moyenne de points mais il n'est pas Ă  la première place du nombre de points cumulĂ©s. L'amĂ©ricain du Parker Lieden, Collins totalise 1 025 points (1er) contre seulement 865 points (4e) pour Ed Murphy.

Références

  1. Pascal Legendre, « Ed Murphy, Le Roi des Cartons », Maxi-Basket,‎
  2. Olivier Furon, Le livre d'or du Basket 1983, Solar, (ISBN 2-263-00783-0), « Limoges C.S.P. : Un triple gagnant », p. 9
  3. Didier Le Corre, « La meilleure façon de marquer, Ed Murphy », Maxi-Basket,‎
  4. « Stat », sur http://encyclocsp.fr (consulté le )
  5. Jean-Luc Thomas, Trans-Korac Express, Souny/Ponty, , « 1981-1982 », p. 142
  6. « Awards », sur http://www.nabc.org (consulté le )
  7. « Nominations », sur http://encyclocsp.fr (consulté le )
  8. « 1978 NBA Draft », sur https://www.basketball-reference.com (consulté le )
  9. « Ed Murphy, la gâchette incontrôlable du CSP Limoges », sur http://basketretro.com (consulté le )
  10. Marts Smeets, Basketbaljaarbook 78/79, , « BOB : het jaar van de inzet », p. 22-24
  11. Marts Smeets, Basketbaljaarbook 78/79, , « Scouting ; Topscorers », p. 46-50
  12. Mart Smeets, « De Wedstrijen », Play-off,‎
  13. « Topscores », sur http://j-dus.com (consulté le )
  14. « Wedstrijden Nationale Nederlanden Donar 1978-1979 », sur http://www.donarmuseum.nl (consulté le )
  15. « All Star Gala's, Seizoen 1978-1979 », sur http://j-dus.com (consulté le )
  16. Charis Sideris, « Vijftig Jaar Basketball Vereniging Oud Beijerland ; Ed Murphy », BOB Magazine,‎
  17. « Eredivisie clubs, BOB Oud Beijerland », sur http://j-dus.com (consulté le )
  18. « N°2 : Ed Murphy - Top 50 », sur http://top50csplimoges.overblog.com (consulté le )
  19. « European Cup of Champions, season 1980-1981, Preliminary Round », sur http://www.fibaeurope.com (consulté le )
  20. Jean-Luc Thomas, « Murphy et Ripley, les deux "étrangers" du Limoges CSP », Le Populaire du Centre,‎
  21. Abécédaire du Limoges CSP : De A à Z, Le Populaire du Centre, , « Murphy Eddy », p. 80-81
  22. Gérard Bosc, Une Histoire du Basket Français, L'équipe, , « Chapitre XI, Robert Founs : 1980-1985 ; saison 1981-1982 », p. 108
  23. Olivier Furon, Le livre d'or du Basket 1982, Paris, Solar, , 124 p. (ISBN 2-263-00664-8), « Limoges C.S.P.: Consécration ...échec et mat », p. 7-18
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  25. Olivier Furon, Le livre d'or du Basket 1983, Solar, (ISBN 2-263-00783-0), « Limoges C.S.P.: Un triple gagnant », p. 5-11
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Annexes

Presse, Revues

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  • Populaire du Centre : 8 juillet 1981 ; 8 janvier 1983 ; 12 janvier 1983 ; 31 janvier 1983 ; 8 mars 1983 ; 9 mars 1983 ; 10 mars 1983 ; 13 mars 1983 ; 30 novembre 1983 ; 9 dĂ©cembre 1983 ; 16 dĂ©cembre 1983 ; 9 mars 1984 ; 12 mars 1984
  • Maxi-Basket : no 1 (septembre 1982) ; no 28 (mars 1985) ; no 31 (juin 1985) ; no 32 (juillet 1985) ; no 37 (janvier 1986) ; no 38 (fĂ©vrier 1986) ; no 39 (mars 1986) ; no 43 (juillet 1986) ; no 46 (novembre 1986) ; no 48 (janvier 1987) ; no 51 (avril 1987) ; no 26 (dĂ©cembre 2010) ;
  • Équipe Magazine : no 1548 (17 mars 2012) ;
  • BasketHebdo Hors-SĂ©rie : no 3 (juin 2014) ;
  • Play-off : no 2 (novembre 1978) ; no 3 (dĂ©cembre 1978)
  • Le Soir : 3 mai 1989 ;

Plaquettes

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  • Plaquette B.O.B. Oud Beijerland : saison 2005-2006 (no 1) ;
  • Plaquette Limoges CSP : saison 1983-1984 ; saison 1984-1985 ; saison 1988-1989

Télévision

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Livres

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  • Jean-Luc Thomas, Trans-Korac Express, Souny/Ponty, , reliĂ© Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Thierry Bretagne, Les gĂ©ants : l'Ă©popĂ©e fabuleuse de leurs 400 victoires, Paris, CSP Limoges, , 111 p., reliĂ© (ISBN 2-9508635-2-3) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • GĂ©rard Bosc, Une Histoire du Basket Français, 1966-1990, Tome II, Paris, Presse du Louvre, , 271 p., reliĂ© Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • De A Ă  Z, AbĂ©cĂ©daire du Limoges CSP, Limoges, Populaire du Centre, , 114 p., reliĂ© Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Didier Le Corre, Le Guide du Basket, Le Mans, Maxi-Basket, , 226 p., reliĂ© Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Pierre-Marie Descamps, Étienne Labrunie, Mathieu Barberousse et GĂ©rard Bosc, La grande histoire du Basket français, Paris, L’Équipe, , 224 p., reliĂ© (ISBN 978-2-915535-56-3 et 2-915535-56-6) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Olivier Furon, Le livre d'or du Basket 1982, Paris, Solar, , 124 p., reliĂ© (ISBN 2-263-00664-8) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Olivier Furon, Le livre d'or du Basket 1983, Paris, Solar, , 128 p., reliĂ© (ISBN 2-263-00783-0) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Olivier Furon, Le livre d'or du Basket 1984, Paris, Solar, , 128 p., reliĂ© (ISBN 2-263-00887-X) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Olivier Furon, Le livre d'or du Basket 1985, Paris, Solar, , 128 p., reliĂ© (ISBN 2-263-00988-4) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (nd) Marts Smeets, Basketbaljaarbook 78/79, Amsterdam, , reliĂ© Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Liens externes

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