Durnes
Durnes est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.
Durnes | |||||
Bâtiment abritant la mairie de Durnes. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | Doubs | ||||
Arrondissement | Besançon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Loue-Lison | ||||
Maire Mandat |
GĂ©rard PĂ©seux 2020-2026 |
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Code postal | 25580 | ||||
Code commune | 25208 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
184 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 06′ 32″ nord, 6° 13′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 388 m Max. 618 m |
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Superficie | 8,51 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Valdahon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Ornans | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | durnes25.fr | ||||
GĂ©ographie
Le village, situé à 600 m d'altitude sur le plateau d'Ornans, est traversé par deux ruisseaux affluents rive droite de la Loue : le ruisseau de Cornebouche et le ruisseau de Vau dont les vallées entaillent profondément le plateau.
Saules | Guyans-Durnes | |||
N | Voires | |||
O Durnes E | ||||
S | ||||
Montgesoye | Vuillafans | Lavans-Vuillafans |
Urbanisme
Typologie
Durnes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valdahon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,1 %), prairies (23,1 %), zones agricoles hétérogènes (18,4 %), zones urbanisées (3,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Durna en 1196 ; Durnac en 1207 ; Duranay en 1227 ; Durney en 1313 ; Dulnay en 1348[8].
Histoire
Au Moyen Âge, le châtelain de Durnes, situé dans le bailliage d'Ornans, était assez influent[9]. Le château médiéval était situé sur un promontoire en bout de plateau, au sommet de la vallée de la Loue, de sorte qu'il n'était facilement accessible que d'un seul côté dont les défenses complémentaires assuraient la sécurité du lieu.
La seigneurie de Durnes possédait notamment Etalans et de nombreux villages du plateau.
Le château fut détruit pendant les guerres de conquête de la Franche-Comté du temps de Louis XIV.
À son emplacement, au lieu-dit « Le château » est construite aujourd'hui une maison bourgeoise datant du XVIIIe siècle.
Du château médiéval subsistent les soubassements situés du côté de la vallée, ce qui permet de se faire une
idée sur l'importance du monument initial.
Plus bas, au lieu-dit « La Poutane », présence d'une mare et du lieu dont la tradition orale dit que c'est l'emplacement des « pendus ».
Othon de Durnes, né vers 1080
Humbert de Durnes, né vers 1110
Robert de Durnes, né vers 1140 et témoin en 1178 d'un diplôme de Frédéric Barberousse en faveur de l'église d'Arles[9].
Renaud de Durnes, fils du précédent, chevalier, il signe en 1196 une charte d'Amédée de Tramelay, archevêque de Besançon, en faveur de l'abbaye Notre-Dame de Billon[9]. On lui connaît une sœur : Elvise de Durnes mariée à Richard d'Auxelles.
Jacques de Durnes, seigneur de Durnes. Il est le fils de Thomas de Chacenay et d'Hue de Salmaise. Après avoir été moine à l'abbaye de Clairvaux il se marie avec Agnès, (? - 1234), fille d'Hugues IV du Puiset et de Pétronille de Brienne comtesse de Bar-sur-Seine, de qui il a Gérard qui suit.
Gérard Ier de Durnes, (? - Palestine 1248), seigneur de Durnes, chevalier, il est l'un des otages donné à Besançon par Jean Ier de Chalon, comte de Chalon, pour assurer un traité qu'il avait avec cette ville en 1224[9]. Il épouse Marguerite, (? - 1251), dame de Vendeuvre, fille d'André de Vendeuvre et de Clémence, de qui il a Jean qui suit.
Jean Ier de Durnes, (? - 1272), seigneur de Durnes, chevalier, il reçoit en fief en 1253 le château d'Étrabonne de la part de Guillaume II de la Tour, archevêque de Besançon. Il ratifie en 1256 l'échange du four de Durnes contre la prévôté de Mouthier-Haute-Pierre fait par son père Gérard à Renaud de Mouthier, chevalier. Il épouse avant 1249 Guillemette, (? - après 1271), dame de Vandeuvre, fille d'Aymon de Pesmes et de Marguerite Chanlard, de qui il a :
- GĂ©rard II qui suit,
- Mile (ou Miles ou Milon) de Durnes, chevalier, seigneur Vuillafans-le-Neuf. En 1292 il transige avec Humbert de Rougemont au sujet de la succession de son père. Il épouse Philippine, fille d'Étienne de Vaugrenant et d'Agnès de Rans, de qui il a Agnès, (? - 1348/56), dame de Vuillafans-le-Neuf. Celle-ci épouse en premières noces vers 1300 Jean II de Montfaucon puis en secondes noces en 1328 à Guillaume de Vergy. Du premier mariage nait Jeanne de Montfaucon première épouse de Louis Ier de Neuchâtel[10], du second mariage nait Jeanne (épouse de Geoffroy de Charny) et Marguerite (épouse de Jacques de Grandson, sire de Pesmes),
- Marguerite, (? - avant 1327), dame de Courgis-les-Chablis, elle Ă©pouse Jean de Noyers,
- Jeanne, elle Ă©pouse Pierre de Jeaucour,
- Jean II qui suivra,
- Poincard, chevalier, nommé dans le traité de 1292.
Gérard II de Durnes, (? - après 1275), seigneur de Durnes, chevalier, il épouse Marguerite, fille d'Amaury IV de Joux et de Luquette de Neublans, de qui il a Agnès, (? - 1306), dame de Durnes. Elle épouse en premières noces Humbert IV de Rougemont, (? - 1331). Elle est inhumée dans l'abbaye Notre-Dame de Bellevaux.
Jean II de Durnes, chevalier, seigneur de Villafans en partie. Il teste en 1318 et choisit sa sépulture dans l'église de Saint-Hippolyte[9]. Son épouse est inconnue, il a :
- Guillaume, damoiseau, il Ă©pouse Jeannette d'Usies de qui il a Guillemette,
- Jacques, docteur en droit,
- Guyette, elle Ă©pouse Perrin, fils de Pierre Lorier, chevalier,
- Jeannette, elle Ă©pouse Jaquemet,
- Agnès,
- Vuillemette,
- Poncette,
- Clémence.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2020, la commune comptait 184 habitants[Note 3], en augmentation de 11,52 % par rapport Ă 2014 (Doubs : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Monument dit « de la Vierge », qui date de la fin du XIXe siècle.
- Monument de la Vierge.
- Monument de la Vierge : détail du texte situé à l'intérieur.
- Monument de la Vierge : détail du texte situé sur le socle.
- Le Château de Durnes à Durnes.
- Église Saint-Hippolyte, au lieu-dit La Barèche.
- Monument aux morts, au lieu-dit La Barèche.
- Église Saint-Hippolyte de La Barèche.
- Monument aux morts de La Barèche et église Saint-Hippolyte.
- Monument aux morts de La Barèche. Église Saint-Hippolyte en arrière-plan.
- Monument aux morts de La Barèche. Église Saint-Hippolyte en arrière-plan.
- Les cascades de Rochejus et de la Vau sur le ruisseau de la Vau affluent rive droite de la Loue.
- Les cascades de Rochejus.
- La cascade de Vau.
Personnalités liées à la commune
- Landri de Durnes fut Ă©vĂŞque de Lausanne entre 1160 et 1179.
- Louis Pergaud fut instituteur Ă Durnes en 1903 et 1904. Il y occupa son premier poste.
HĂ©raldique
La famille de Durnes portait pour armes : « D'or a trois croisettes de gueules fleuronnées, posées en chef, rangées en fasce »[17].
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 3, Besançon, Cêtre, .
- histoire généalogique des sires de Salins
- Histoire généalogique de la maison de Joux
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- R. de Lurion, Nobiliaire de Franche-Comté, Besançon, Paul Jacquin, , 848 p. (lire en ligne sur Gallica), p. 289.
Voir aussi
Bibliographie
- Histoire généalogique de la maison de Joux, Jean-Louis d'Estavayer, 1843, p. 38-39 books.google.fr
- Histoire généalogique des sires de Salins au comté de Bourgogne, Jean Baptiste Guillaume, Edition Jean-Antoine Vieille, 1757, p. 51 à 53 books.google.fr
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Durnes sur le site de l'Institut géographique national
- Roglo, seigneur de Durnes sur roglo.eu