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Dommartin-la-Chaussée

Dommartin-la-Chaussée est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.

Dommartin-la-Chaussée
Dommartin-la-Chaussée
Église Saint-Martin.
Blason de Dommartin-la-Chaussée
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Toul
Intercommunalité Communauté de communes Mad et Moselle
Maire
Mandat
Denis Petit
2020-2026
Code postal 54470
Code commune 54166
DĂ©mographie
Gentilé Dommartinais, Dommartinaises
Population
municipale
30 hab. (2020 en diminution de 16,67 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 11 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 00′ 43″ nord, 5° 51′ 46″ est
Altitude Min. 224 m
Max. 262 m
Superficie 2,71 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Metz
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du Nord-Toulois
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Dommartin-la-Chaussée
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Dommartin-la-Chaussée

    GĂ©ographie

    Dommartin-la-Chaussée est une commune rurale implantée dans le nord du département de Meurthe-et-Moselle « dans le cou de l’oie ».

    La commune est située sur la route départementale no 28, orientée sud-est / nord-ouest, elle relie Charey (RD 131) à Dampvitoux (RD 901).

    Le territoire communal est ceinturé par quatre communes en périphérie : Hagéville au nord, Dampvitoux à l’ouest, Charey au sud-est et Saint Julien-lès-Gorze à l’est.

    L’aérodrome dit "de Chambley" est situé au nord-est de Dommartin-la-Chaussée, il est en partie implanté sur le territoire communal.

    La superficie du ban communal représente 271 hectares.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap.
    Carte topographique.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Charey, Dampvitoux, Hagéville et Saint-Julien-lès-Gorze.

    Urbanisme

    Typologie

    Dommartin-la-Chaussée est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (18,6 %), prairies (15,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Moyen Ă‚ge

    En 1277, Dompmartin-de-la-chaulcie relevait de la baronnie d’Apremont. Appelé ainsi parce que traversée par une voie romaine.

    C’est en 1290, par les textes que nous avons la certitude que ce village existait à l’emplacement d’aujourd’hui puisque le duc de Ferry reconnaît officiellement qu’un habitant devient son homme–lige, pour 100 livres de l’époque.

    Temps modernes

    En 1663 le seigneur est le chevalier Antoine de Gourcy capitaine et bailli d'Étain.

    En 1703, le village est appelé Dompmartin.

    En 1709, le duc de Lorraine Stanislas Leszczyński en était le seigneur et justicier. Le patronage appartenait à l’abbé de Gorze. (Dans le vieux cimetière qui se visite, madame Marie Françoise, veuve de messire Charles François Boyard 1er maître d’hôtel du duc, y repose depuis 1722.)

    En 1710, Dommartin-les-Thiaucourt, 12 habitants est rattaché à la prévôté de Thiaucourt.

    En 1752, Dommartin-sous-les-côtes, 14 habitants est rattaché à la prévôté de Saint-Mihiel.

    En 1773, un ancien château appartenant aux comtes de Bainville est incendié. Sur ses ruines est reconstituée une ferme fortifiée et monsieur le comte de Gourcy obtient le droit de justice.

    Époque contemporaine

    En 1823, l’abbé Daunot (né le 8 mars 1785 à Liverdun de Claude Daunot et de Marie Hauï, ancien officier des dragons dans les armées de Napoléon 1er, curé de Flirey puis de Charey), devant la misère des populations, décide de fonder une congrégation religieuse des Sœurs de l'Alliance, les sœurs de la Sainte Enfance de Marie[8].

    L'institut des sœurs de la Sainte Enfance de Marie est approuvé par l'église lorsqu'il obtient l’autorisation officielle épiscopale le et la maison-mère est ensuite transférée à Nancy[9].

    Le 17 septembre 1845, l’autorité civile lui accorde par les vertus d’un statut du roi Louis-Philippe, le droit de devenir une congrégation appelée congrégation des sœurs de la Sainte Enfance de Marie. La congrégation obtient ainsi le droit d’être une congrégation hospitalière puis enseignante en 1855.

    Par décret du 13 août 1858, Napoléon III nomme M. Daunot, ancien maréchal-des-logis de dragons et fondateur et premier supérieur des sœurs de la Sainte-Enfance-de-Marie, chevalier de l'Ordre impérial de la Légion d'honneur[10] - [11].

    En 1860, M. Daunot construit une chapelle pour la communauté. Dommartin se fait appeler Dommartin-la-Chapelle et comptent 142 habitants dont 80 sœurs.

    Le 11 avril 1866, l’abbé décède et est inhumé dans le petit cimetière jouxtant l’église.

    Trop éloignée de la ville, la communauté dut être transférée tout d’abord à Houdemont le 16 juillet 1870 puis quelques années après à Nancy où la communauté continue d’exister sous le nom des sœurs de l’Alliance. Le corps de l’abbé Daunot a lui aussi été transféré le 16 juin 1877 à l’entrée de la maison mère à Nancy.

    Église Saint-Martin dévastée en 1917 reconstruite en néo-roman en 1924.

    En 1965, Dommartin-la-Chapelle est rebaptisé en Dommartin-la-Chaussée.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 En cours
    (au 25 mai 2020)
    Denis Petit[12] - [13]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026
    Ancienne profession intermédiaire

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].

    En 2020, la commune comptait 30 habitants[Note 3], en diminution de 16,67 % par rapport Ă  2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8910810287103132111110118
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    16614688817984826584
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    666245475348577035
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
    322323173647514236
    2019 2020 - - - - - - -
    3230-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee Ă  partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Denis Petit, maire de Dommartin-la-Chaussée depuis 1997.

    En 2021, le village de Dommartin-la-Chaussée et son maire font l'objet d'un moyen métrage de 52 minutes de Didier Sallustro intitulé Le village idéal du Maire Petit qui suit la démarche vivante imprégnée d'art brut de Denis Petit, qui n’est autre que le maire du village : "Je ne suis pas fou... Peut-être un peu, c’est nécessaire pour être un bon maire"[18].

    Œuvre d'art brut au cœur du village.

    Au début de l'année 2022, les divers travaux artistiques entrepris depuis plusieurs années par Denis Petit attirent l'attention du magazine bimestriel Artension dans lequel paraît un article en double page montrant plusieurs réalisations qui ne manquent pas d'éveiller l'intérêt des passants[19].

    Lieux et monuments

    • Une villa gallo-romaine fouillĂ©e en 1953 a donnĂ© un abondant mobilier, dont un monument d'environ 3 m de haut (dit "Cavalier Ă  l'Anguipède"), actuellement au MusĂ©e lorrain, qui avait Ă©tĂ© jetĂ© dans un puits, probablement Ă  l'avènement du christianisme.
    • NĂ©cropole mĂ©rovingienne fouillĂ©e en 1877.
    • Église Saint-Martin dĂ©vastĂ©e en 1917, reconstruite en nĂ©o-roman en 1924.

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Blason de Dommartin-la-Chaussée Blason
    D'azur semé de croisettes recroisetées au pied fiché d'or chargé de deux bars de même ; l'écu chapé d'or à deux taux de sable.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Par M. L'abbé Guillaume, « Sœurs de la Sainte-Enfance de Marie de Nancy, Notice Biographique sur Claude DAUNOT », sur https://data.bnf.fr, Imprimerie de A. Lepage, (consulté le )
    9. « Sœurs de la Sainte-Enfance de Marie de Nancy », sur https://data.bnf.fr
    10. « Base Léonore des archives nationales », sur https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/, (consulté le )
    11. Par M. L'abbé Guillaume, « Sœurs de la Sainte-Enfance de Marie de Nancy, Notice Biographique sur Claude DAUNOT », sur https://data.bnf.fr, Imprimerie de A. Lepage, (consulté le ), p. 15
    12. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    13. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    18. Didier Sallustro, « Le village idéal du Maire Petit » (consulté le ).
    19. Artension n°171 , Denis Petit Ferrailleur céleste par Didier Sallustro, Janvier-Février 2022, p.32-33.
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