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Didier Mandelli

Didier Mandelli, né le à Villers-Semeuse, est un homme politique français.

Didier Mandelli
Illustration.
Fonctions
Sénateur français
En fonction depuis le
(8 ans, 8 mois et 29 jours)
Élection 28 septembre 2014
Circonscription Vendée
Groupe politique UMP (2014-2015)
LR (depuis 2015)
Conseiller municipal du Poiré-sur-Vie
En fonction depuis le
(22 ans, 3 mois et 12 jours)
Élection
RĂ©Ă©lection
Maire Lui-mĂŞme
Sabine Roirand
Président du conseil communautaire de la communauté de communes de Vie-et-Boulogne
–
(9 mois et 4 jours)
Prédécesseur Création de la structure
Successeur Guy Plissonneau
Président du conseil communautaire de la communauté de communes Vie-et-Boulogne
–
(2 ans et 9 mois)
Prédécesseur Régis Plisson
Successeur Dissolution de la structure
Maire du Poiré-sur-Vie
–
(14 ans, 3 mois et 22 jours)
Élection
RĂ©Ă©lection
Prédécesseur Léon Darnis
Successeur Sabine Roirand
Biographie
Nom de naissance Didier Jean Mandelli
Date de naissance
Lieu de naissance Villers-Semeuse (Ardennes)
Nationalité Française
Parti politique UMP (2009-2015)
LR (depuis 2015)
Profession Chargé de mission
Cadre commercial
Dirigeant de société
Religion Catholicisme romain

Maire du PoirĂ©-sur-Vie de Ă  , il est Ă©lu sĂ©nateur en sur la liste « Union pour la VendĂ©e Â» (UMP-UDI), conduite par Bruno Retailleau.

Éléments personnels

Né à Villers-Semeuse (Ardennes)[1], Didier Mandelli est installé au Poiré-sur-Vie depuis 1982[2]. Petit-fils d’immigrés italiens, il est marié et père de trois enfants[3]. En tant que parent d’élève, il a adhéré à l’APEL de l’école du Sacré-Cœur du Poiré[2].

Cadre commercial agricole, chargé de mission à la chambre d’agriculture de la Vendée et à Promagri dans la deuxième moitié des années 1990[4] - [5] - [6], il est également président du conseil d’administration de l’office de tourisme municipal à partir de 1998[7]. Au cours des années 2000, il est directeur de société[8].

Carrière politique

DĂ©buts

En 1997, alors que l’Assemblée nationale est dissoute par Jacques Chirac, Jean-Luc Préel, député sortant de la première circonscription de la Vendée, annonce son intention de se présenter à sa propre succession. À la suite du renoncement de Louis Ducept à la candidature à la suppléance, Didier Mandelli le remplace après avoir signé la charte UDF-RPR[9] - [10]. Le binôme est élu à l’issue du second tour des élections législatives, le [11].

En , il apparaĂ®t Ă  la quinzième place d’une liste de droite (MPF, UDF et RPR) conduite dans la VendĂ©e par Bruno Retailleau pour les Ă©lections rĂ©gionales dans les Pays-de-la-Loire[6] - [12]. Cette liste d’« union de la droite Â» arrive en tĂŞte dans le dĂ©partement mais seuls les huit premiers candidats de celle-ci siègent au conseil rĂ©gional[13].

Après avoir annoncĂ© son intention de quitter son poste de prĂ©sident de l’office de tourisme de la commune[14], il exprime, en , le souhait de se prĂ©senter Ă  la mairie du PoirĂ©-sur-Vie lors des Ă©lections municipales de 2001, inscrivant sa dĂ©marche dans la continuitĂ© du maire LĂ©on Darnis[2]. Ce dernier, encartĂ© au RPR, et alors qu’il ne souhaite originellement pas reconduire son mandat[15], apparaĂ®t Ă  titre de « soutien actif Â» dans la liste adversaire du premier adjoint sortant, AndrĂ© Perrocheau[16]. Celle-ci n’obtient pas la majoritĂ© des voix puisque la liste « Ensemble, faisons bouger Le PoirĂ© Â» — conduite par Didier Mandelli[17] — arrive en tĂŞte dès le premier tour avec 51 % des suffrages[18]. Didier Mandelli est Ă©lu maire le lors du premier conseil municipal de la nouvelle mandature[19].

Ascension locale

En , la moitiĂ© des Ă©lus du conseil gĂ©nĂ©ral de la VendĂ©e doit ĂŞtre renouvelĂ©e dans le cadre des Ă©lections cantonales. Dans le canton du PoirĂ©-sur-Vie, Paul Bazin, conseiller sortant Ă©lu en 1967, n’aspire pas Ă  se prĂ©senter de nouveau. MalgrĂ© un accord entre le camp villiĂ©riste et celui de l’Union pour un mouvement populaire consistant Ă  faire Ă©lire Bernard Perrin (maire UMP d’Aizenay) conseiller rĂ©gional et Didier Mandelli conseiller gĂ©nĂ©ral (), les deux personnalitĂ©s du canton se prĂ©sentent l’une contre l’autre aux Ă©lections[20]. ArrivĂ© en tĂŞte au premier tour[21], fort du soutien de la « majoritĂ© dĂ©partementale Â» de Philippe de Villiers[22], Didier Mandelli est pourtant battu au second tour d’une centaine de voix[23], alors que l’entre deux tours a Ă©tĂ© marquĂ© par des tensions autour d’un communiquĂ© controversĂ© citant des maires du canton qui auraient aspirĂ© au retrait de la candidature du maire d’Aizenay au profit de celui du PoirĂ©[24].

De nouveau candidat aux Ă©lections municipales de 2008 dès [25], sa liste est Ă©lue au premier tour et Didier Mandelli est rĂ©Ă©lu au poste de maire le [26]. Durant cette pĂ©riode, « emballĂ© Â» par la politique menĂ©e par Nicolas Sarkozy[27], il s’éloigne progressivement de son mentor, Philippe de Villiers[28] ; il est Ă©tiquetĂ© Ă  partir de 2009 comme membre de l’Union pour un mouvement populaire[29]. En , il apparaĂ®t sur la liste vendĂ©enne de Christophe BĂ©chu pour les Ă©lections rĂ©gionales[30], mais celle-ci est battue par celle de la gauche unie au second tour[31].

Au niveau départemental, il se rapproche de Bruno Retailleau (divers droite)[3], président du conseil général à partir de . Laissant le champ libre à son ancien adversaire Bernard Perrin aux élections cantonales de mars 2011[32], il annonce sa candidature à l’élection législative dans la première circonscription si Jean-Luc Préel venait à ne pas se représenter[33]. Malgré l’investiture de l’UMP, il renonce à se présenter au profit d’Alain Lebœuf (divers droite), soutenu par le président du conseil général et Serge Rondeau, maire de Challans[34].

Après sa réélection aux municipales de mars 2014[35], il prend la tête de la communauté de communes Vie-et-Boulogne le de la même année[36].

Sénateur de la Vendée

Ă€ l’étĂ© 2014, Didier Mandelli se prĂ©sente aux Ă©lections sĂ©natoriales, Ă  la troisième place de la liste « Union pour la VendĂ©e Â» (divers droite, UMP et UDI) conduite par le sĂ©nateur sortant Bruno Retailleau[37]. Le , comme Annick Billon et Bruno Retailleau, Didier Mandelli est Ă©lu sĂ©nateur, la liste ayant rĂ©coltĂ© près de 68,5 % des suffrages[38]. Il siège sur les bancs du palais du Luxembourg depuis le [39].

Un an après sa réélection au Poiré-sur-Vie, il décide de démissionner du poste de maire, action motivée d’abord par la difficulté de superposer plusieurs responsabilités politiques et, ensuite, par l’anticipation de l’application de la loi sur le cumul des mandats (à partir du )[40]. Il garde néanmoins ses fonctions de conseiller municipal de la commune et de président du conseil communautaire de Vie-et-Boulogne[41] - [42].

Artisan de l’intégration du Pays-de-Palluau à la communauté de communes Vie-et-Boulogne[43], il est élu le président du conseil communautaire de la nouvelle structure intercommunale résultant de la fusion des deux entités[44]. Toutefois, il annonce qu’il devrait conserver son mandat de sénateur au moment de l’application de la loi sur le cumul des mandats, et donc, renoncer à la présidence de l’intercommunalité à fiscalité propre à compter du [45] - [46]. Premier vice-président, le maire de La Genétouze Guy Plissonneau lui succède le [47].

Activité parlementaire

Le , Didier Mandelli s’affilie comme membre du groupe Union pour un mouvement populaire. Le , celui-ci devient le groupe Les Républicains.

Didier Mandelli est membre de la commission du Développement durable et de l’Aménagement du territoire du Sénat depuis le , il intervient régulièrement sur les questions environnementales et énergétiques. En , il devient notamment président du groupe d’études sur les déchets et prend des positions répétés en faveur de l’économie circulaire. Au printemps 2016, il est rapporteur d’une loi sur l’économie bleue, visant à renforcer la compétitivité des exploitations maritimes et des ports de commerce[48].

Positions politiques

Plusieurs annĂ©es sans carte au sein d’un parti politique, il se reconnaissait, Ă  la fin des annĂ©es 1990, dans la « famille libĂ©rale Â»[5]. Au dĂ©but des annĂ©es 2000, assimilĂ© au « poulain officiel Â» de Philippe de Villiers[49], il est rĂ©gulièrement classĂ© dans le camp villiĂ©riste[50], sans pour autant appartenir au Mouvement pour la France. Après le dĂ©part de Philippe de Villiers de la scène politique dĂ©partementale en , il devient, Ă  partir du dĂ©but des annĂ©es 2010, l’un des premiers soutiens du prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral nouvellement Ă©lu, Bruno Retailleau[3].

Une fois membre de l’UMP et dans le cadre de la course à la présidence du parti, en , il soutient François Fillon pour prendre la tête de la formation politique[51].

En , il fait partie des 52 maires de la Vendée qui ont signé un appel du collectif des Maires pour l’enfance[52]. En effet, opposé au mariage homosexuel et à l’homoparentalité[53], il se joint d’ailleurs en aux cortèges organisés par La Manif pour tous à La Roche-sur-Yon[54].

En outre, il se déclare favorable au projet d’aéroport du Grand-Ouest et critique la consultation organisée dans la Loire-Atlantique en [55].

Dès [56], il soutient François Fillon dans la « primaire ouverte de la droite et du centre Â»[57].

DĂ©tail des fonctions

Mandat parlementaire

Mandats au sein de syndicats mixtes

  • DĂ©lĂ©guĂ© au syndicat mixte du pays Yon et Vie (depuis le )
  • DĂ©lĂ©guĂ© au syndicat mixte dĂ©partemental d’études et de traitement des dĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s de la VendĂ©e (depuis 2001)

Mandats intercommunaux

  • PrĂ©sident du conseil communautaire de la communautĂ© de communes de Vie-et-Boulogne (du au )
  • Conseiller communautaire de la communautĂ© de communes de Vie-et-Boulogne (depuis le )
  • PrĂ©sident du conseil communautaire de la communautĂ© de communes Vie-et-Boulogne (du au )
  • Conseiller communautaire de la communautĂ© de communes Vie-et-Boulogne (d’ au )

Mandats municipaux

  • Maire du PoirĂ©-sur-Vie (du au )
  • Conseiller municipal du PoirĂ©-sur-Vie (depuis le )

Notes et références

  1. « Didier Mandelli Â», Who’s Who, fiche mise Ă  jour le [lire en ligne].
  2. « Municipales 2001 : Mandelli candidat », Ouest-France,‎ .
  3. Jean-Marcel Boudard, « Didier Mandelli, la constance récompensée », Ouest-France,‎ .
  4. « Didier Mandelli est candidat au Poiré-sur-Vie », Ouest-France,‎ .
  5. « J.-L. Préel : “Continuer à réformer” », Ouest-France,‎ .
  6. « La liste d’union pour la Vendée officiellement présentée », Ouest-France,‎ .
  7. « Un nouveau président à l’office de tourisme », Ouest-France,‎ .
  8. « 78 candidats aux élections cantonales », Ouest-France,‎ .
  9. « Louis Ducept ne sera pas le suppléant de Jean-Luc Préel », Ouest-France,‎ .
  10. « Le joker de Jean-Luc Préel », Ouest-France,‎ .
  11. « Philippe de Villiers, Louis Guédon, Jean-Luc Préel, Joël Sarlot réélus », Ouest-France,‎ .
  12. « Régionales : 8 listes pour 16 sièges », Ouest-France,‎ .
  13. « Ni chants ni cris de victoire », Ouest-France,‎ .
  14. « Tourisme : Didier Mandelli se donne un an pour passer la main », Ouest-France,‎ .
  15. « Municipales : Léon Darnis précise sa position », Ouest-France,‎ .
  16. « Le Poiré-sur-Vie : l’ère Darnis finit en duel à droite », Ouest-France,‎ .
  17. « Didier Mandelli présente sa liste : ensemble, faisons bouger Le Poiré », Ouest-France,‎ .
  18. « Le Poiré : Mandelli au premier tour », Ouest-France,‎ .
  19. « Didier Mandelli élu maire avec 23 voix sur 29 », Ouest-France,‎ .
  20. Marc Lambrechts, « Le Poiré-sur-Vie : un duel Mandelli-Perrin », Ouest-France,‎ .
  21. « Tractations en coulisses au Poiré-sur-Vie », Ouest-France,‎ .
  22. « Candidats investis par la majorité départementale », Ouest-France,‎ .
  23. « Au Poiré-sur-Vie, Perrin coiffe Mandelli de 103 voix », Ouest-France,‎ .
  24. « Le fax controversé de Didier Mandelli », Ouest-France,‎ .
  25. « Didier Mandelli sera candidat aux municipales », Ouest-France,‎ .
  26. « Didier Mandelli réélu maire et sept adjoints désignés », Ouest-France,‎ .
  27. Jean-Marcel Boudard et Philippe Écalle, « Ces hommes politiques qui changent de bord », Ouest-France,‎ .
  28. Philippe Écalle et Loïc Tissot, « En politique, la relève attend son heure », Ouest-France,‎ .
  29. Jean-Marcel Boudard, « “Sarkozy nous a rassuré” », Ouest-France,‎ .
  30. « Une liste où UMP et MPF font jeu égal », Ouest-France,‎ .
  31. Édith Geslin, « La gauche progresse partout et constamment », Ouest-France,‎ .
  32. Jean-Marcel Boudard et Philippe Écalle, « Quand une élection en cache une autre », Ouest-France,‎ .
  33. « Législatives : les ambitions de Didier Mandelli », Ouest-France,‎ .
  34. « Législatives : Mandelli (UMP) renonce », Ouest-France,‎ .
  35. « Large victoire pour Didier Mandelli », Ouest-France,‎ .
  36. « Didier Mandelli prend la tête de la communauté de communes », Ouest-France,‎ .
  37. « L’UMP et l’UDI se marient pour les sénatoriales », Ouest-France,‎ .
  38. « Grand chelem pour la liste UMP-UDI », Ouest-France,‎ .
  39. « Les nouveaux sénateurs au palais du Luxembourg », Ouest-France,‎ .
  40. « D. Mandelli démissionne de sa fonction de maire », Ouest-France,‎ .
  41. « Conseil municipal : la “der des der” de Didier Mandelli », Ouest-France,‎ .
  42. « Vie et Boulogne : Sabine Roirand élue vice-présidente », Ouest-France,‎ .
  43. Jean-Philippe Gautier, « Vie et Boulogne et le Pays de Palluau veulent s’unir », Ouest-France,‎ .
  44. « Didier Mandelli prend la tête de Vie et Boulogne », Ouest-France,‎ .
  45. Céline Bardy, « Loi sur le cumul : à droite, tous concernés », Ouest-France,‎ .
  46. « Départ de Didier Mandelli et Bernard Perrin », Ouest-France,‎ .
  47. Philippe Écalle, « Guy Plissonneau, le successeur “tout désigné” », Ouest-France,‎ .
  48. « Des propositions pour l’économie bleue », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  49. « Bernard Perrin, le centriste dissident », Ouest-France,‎ .
  50. « “Nous ne voulons plus passer pour des UMPF” », Ouest-France,‎ .
  51. Jean-Marcel Boudard, « UMP : Fillon a les faveurs de la Vendée », Ouest-France,‎ .
  52. « Mariage pour tous : 52 maires contre », Ouest-France,‎ .
  53. « Les opposants au mariage pour tous mobilisent 600 personnes à La Roche », Ouest-France,‎ .
  54. « 2 000 opposants au mariage pour tous », Ouest-France,‎ .
  55. « N.-D.-des-Landes : que pensent nos parlementaires ? », Ouest-France,‎ .
  56. « Ces parlementaires qui soutiennent François Fillon », Ouest-France,‎ .
  57. Ludovic Vigogne, « Primaire à droite : la liste des premiers soutiens parlementaires », L’Opinion,‎ (lire en ligne).

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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