Delphine Friedmann

Née à Bâle en 1973, Delphine Friedmann fait sa scolarité à La Tour-de-Peilz puis étudie l'histoire de l’art, l'allemand et la philosophie à l'Université de Lausanne de 1993 à 2000[1].

En 1999, alors encore étudiante, elle publie un article sur les peintres du Chablais[2] et collabore à un article sur le peintre-affichiste suisse Frédéric Rouge[3]. Elle participe aussi à l'exposition « Alphonse Laverrière, 1872-1954: parcours dans les archives d'un architecte » et à l'ouvrage de l'exposition en rédigeant plusieurs notices des œuvres présentées[4]. En 2000, elle soutient sa licence en histoire de l'art (chaire d'art monumental régional) dont le mémoire porte sur l'architecture privée de La Tour-de-Peilz de 1850-1914[5].

Elle se spécialise en archivistique dès sa sortie de l'université et est nommée en 2000 au poste d’archiviste intercommunale créé par la Commune de Prilly avec Écublens et Jouxtens-Mézery[1] - [6]. À l'automne 2002, elle établit un système de classement et de conservation des « Dossiers scolaires »[7] qui est envoyé à l’ensemble des établissements primaires et secondaires du Canton de Vaud sous forme de brochure. Ces dispositions ont également été présentées lors d'une journée thématique à Prilly en 2002[8]. Son mémoire de certificat en archivistique de l'Université de Lausanne de 2004[9] est utilisé comme référence pour la gestion des archives courantes et intermédiaires[10].

En 2006, elle publie dans la Revue historique vaudoise une nouvelle étude sur La Tour-de-Peilz incluant l'histoire des familles en plus de l'architecture privée et de l'urbanisme, et complétée d'un catalogue des villas étudiées[11].

En parallèle de son travail d'archiviste intercommunale, elle est responsable de l'implantation de l’entreprise Docuteam en Suisse romande entre 2008 et 2010[1] - [12]. Elle publie ensuite un manuel pratique de gestion des documents[13], travail relevé par Gilbert Coutaz dans le rapport d'activité des Archives cantonales vaudoises en 2011[14].

Le 1^er juillet 2019, elle succède à Gilbert Coutaz comme directrice des Archives cantonales vaudoises[15] - [16] - [17]. À ce poste elle est notamment chargée de mettre en œuvre la politique de gouvernance documentaire de l'État de Vaud en maîtrisant le cycle de vie de l'information produite par l'administration cantonale dans le cadre de ses activités et en développant des outils permettant de gérer et conserver les données numériques de façon fiable et pérenne[18].

Depuis 2001, Delphine Friedmann s'est impliquée dans plusieurs groupes de travail d'archivistes en Suisse.

Au sein de l'Association vaudoise des archivistes (AVA), elle a notamment créé et présidé le groupe de travail « Description et diffusion » pour la mise en place d'une plateforme commune pour les inventaires d'archives communales vaudoises[1].

Au sein de l'Association des archivistes suisses (AAS), elle a participé au groupe de travail « Archives communales » qu'elle préside entre 2008 et 2011[1] - [6].

À l'occasion de la Journée suisse des archives 2017, elle a également mis en place un partenariat entre Wikimedia CH, les archives de Prilly et Ecublens et les écoles de ces villes[19] - [20].

Avant d'assurer la direction des Archives cantonales vaudoises en 2019, elle collaborait avec cette institution régulièrement sur des thématiques spécifiques[1].

Depuis 2019, elle est membre des comités et associations suivantes[1] :

• CECO, Comité de direction du Centre de coordination pour l’archivage à long terme des documents électroniques
• COSADOCA, Consortium pour le sauvetage du patrimoine documentaire en cas de catastrophe
• Mnémo-Pôle, 12 institutions concernées par la conservation sur le campus lausannois
• Association pour le patrimoine naturel et culturel du Canton de Vaud (RéseauPatrimoineS)
• Comité de la Société vaudoise d’histoire et d’archéologie (SVHA)

Delphine Friedmann est membre du comité de l’association Coexistences, pour un dialogue israélo-palestinien[21].