Titre québécois | Détestable moi |
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Titre original | Despicable Me |
Réalisation |
Pierre Coffin Chris Renaud |
Scénario |
Ken Daurio Cinco Paul |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Universal Pictures Illumination Entertainment |
Pays d’origine |
États-Unis France Japon |
Genre |
Animation Comédie |
Durée | 95 minutes |
Sortie | 2010 |
Série Moi, moche et méchant
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Moi, moche et méchant (Despicable Me), ou Détestable moi au Québec[1], est un film d'animation 3D américain réalisé par Chris Renaud et Pierre Coffin, d'après une histoire de Sergio Pablos, et produit par Universal Pictures International et Illumination Entertainment. Il est sorti en 2010 et, grâce à son succès, a été suivi de plusieurs autres films formant la série Moi, moche et méchant.
Un second volet, Moi, moche et méchant 2, est sorti en 2013, et un troisième, intitulé Moi, moche et méchant 3, est sorti en 2017. Une préquelle intitulée Les Minions est également sortie en 2015.
Bien qu'il s'agisse d'une production américaine, le film a été réalisé par la société française Mac Guff.
Sommaire
Synopsis
Le méprisable Gru est un super-méchant professionnel, odieux et fier de l'être. Il est aidé de son associé-inventeur, le vieux docteur Néfario, et de ses fidèles Minions[n 1].
Un jour, un confrère non identifié vole la Grande Pyramide de Gizeh, faisant passer tous les autres super-méchants pour des "ringards". Surtout Gru aux yeux de sa mère Marlena, mégère éternellement insatisfaite qui l'a complexé sa vie durant. Piqué au vif, il décide de commettre un coup d'éclat historique, en même temps qu'il réalisera son rêve : il va voler la Lune. Il prévoit ensuite de la rendre au monde contre rançon. Mais la très spécialisée banque du Mal lui refuse le crédit nécessaire pour construire sa fusée tant qu'il ne dispose pas de l'élément essentiel assurant le succès (et surtout la rentabilité) de son plan : le Pistoréducteur qui peut tout miniaturiser. Le fait est qu'il existe des nouveaux méchants, plus jeunes et plus agressifs, dont fait partie l'insolent gringalet binoclard Vector, qui est justement le voleur de la pyramide. Cette dernière est camouflée dans son jardin, peinte en ciel trompe-l'œil.
Gru part donc voler le Pistoréducteur d'un laboratoire militaire en Extrême-Orient. Hélas, il se fait aussitôt ravir son butin par Vector, qu'il n'avait pu se retenir d'humilier à la banque, et dont la base apparaît impénétrable. C'est donc Vector, de son vrai nom Victor, qui obtiendra le fameux crédit du directeur de la banque, qui se trouve être aussi son père.
Gru échafaude un plan machiavélique pour récupérer le Pistoréducteur. Nul ne peut entrer dans la forteresse ultrasécurisée de Vector, excepté trois petites filles que la directrice de leur orphelinat force à vendre des cookies au porte-à-porte, et dont Vector est friand. Gru adopte donc les trois sœurs pour lui servir de cheval de Troie. Mais Margo, Édith et Agnès vont petit à petit apprivoiser leur nouveau patron, et bientôt Gru se retrouvera tiraillé entre ses ambitions professionnelles et la nouvelle affection irrésistible qui s'est insinuée dans sa vie.
Tout se complique encore quand, le rayon récupéré, le docteur Néfario fait renvoyer les petites à l'orphelinat « pour le bien de Gru ». Tandis que celui-ci part accomplir son destin, Vector enlève les filles à leur spectacle de danse. Sa mission réussie, Gru revient en hâte pour voir danser les filles, mais arrive trop tard, et pressé par un message de Vector de lui apporter la Lune. Il est contraint de remettre la Lune miniaturisée à Vector qui, naturellement, ne libère pas ses otages. L'athlétique Gru, devenu héroïque, se lance à la rescousse de ses petites filles, aidé par Néfario, les Minions, et un phénomène mis en évidence par Néfario au cours de ses recherches : l'effet du rayon réducteur s'avère temporaire.
Vector, dans son véhicule volant hors de contrôle, se retrouve coincé sur la Lune qui a repris sa place normale. Gru, les petites filles, Néfario, les Minions et grand-mère Marlena formeront enfin une vraie famille.
Fiche technique
- Titre original : Despicable Me
- Titre français : Moi, moche et méchant
- Titre québécois : Détestable moi
- Réalisation : Pierre Coffin et Chris Renaud
- Scénario : Ken Daurio et Cinco Paul, d'après une histoire de Sergio Pablos
- Direction artistique : Éric Guillon
- Montage : Gregory Perler et Pam Ziegenhagen
- Musique : Heitor Pereira et Pharrell Williams
- Production : John Cohen, Janet Healy et Christopher Meledandri
- Production exécutive : Sergio Pablos et Nina Rappaport
- Production associée : Robert Taylor
- Sociétés de production : Universal Pictures, Illumination Entertainment
- Société de distribution : Universal Pictures
- Budget : 69 millions de dollars US[2],[3]
- Pays : États-Unis, France et Japon
- Langue originale : anglais
- Genre : animation, comédie
- Format [4] : couleur – 35 mm et numérique (Digital intermediate et Digital 3-D) – 1,85:1 – DTS / Dolby Digital / SDDS
- Durée : 95 minutes
- Dates de sortie en salles[5] :
- Canada / États-Unis :
- France :
- Dates de sortie DVD :
Distribution
Les voix des Minions restent celles de la version originale dans les doublages français et québécois.
Voix originales
- Steve Carell : Gru
- Jason Segel : Vector
- Russell Brand : Dr Nefario
- Julie Andrews : la mère de Gru
- Will Arnett : Mr Perkins
- Kristen Wiig : Miss Hattie
- Miranda Cosgrove : Margo
- Dana Gaier (en) : Edith
- Elsie Fisher : Agnes
- Pierre Coffin : Tim / Bob / Dave / Phil / Stuart
- Chris Renaud : Dave le minion
- Jemaine Clement : Jerry
- Danny McBride : Fred McDade
- Jack McBrayer : le père touriste
- Mindy Kaling : la mère touriste
- Rob Huebel (en) : le présentateur
- Ken Daurio : le garde égyptien
- Ken Jeong : le présentateur du talk-show
- Charles Bright, Katie Leigh, Ranjani Brow, Scott Menville, Holly Dorff, Edie Mirman, Jackie Gonneau, Al Rodrigo, Wendy Hoffman, Jakob Roston, James Kyson Lee, Hans Tester, Tony Lee et Debi Mae West : voix additionnelles
Voix françaises
- Gad Elmaleh : Gru[6]
- Éric Métayer : Vector
- Jonathan Cohen : Dr Néfario
- Frédérique Cantrel : la mère de Gru
- Jean-Michel Martial : M. Perkins
- Marie Donnio : Mlle Hattie
- Sarah Brannens : Margo
- Salomé Lemire : Édith
- Coralie Péna : Agnès
- Daniel Kenigsberg : Fred
- Philippe Spiteri : le présentateur
Source : doublage relevé sur le DVD zone 2 et sur le site Allodoublage[7]
Voix québécoises
- Marc Labrèche : Gru[8]
- Patrice Dubois : Vector
- Michèle Deslauriers : la mère de Gru
- Aubert Pallascio : M. Perkins
- Natalie Hamel-Roy : Mlle Hattie
- Jacques Lavallée : Dr Nefario
- Catherine Brunet : Margo
- Ludivine Reding : Agnès
- Léa Roy : Édith
- Alain Zouvi : Fred
- Marc Bellier : le présentateur
- Nancy Fortin : Michèle Nahon
- Source (sauf mention contraire) : Doublage.qc.ca
Production
Bien que produit par deux sociétés américaines (Universal Pictures et Illumination Entertainment), le film a été entièrement réalisé par un studio français : Mac Guff Line.
Le studio français voulait initialement réaliser son propre long métrage intitulé Bones Story mais, lors d'une projection organisée afin de montrer quelques minutes du projet, ils rencontrèrent Chris Meledandri, un des pontes de l'animation hollywoodienne. Celui-ci n'était, semble-t-il, pas très intéressé par le projet de Pierre Coffin, préférant lui confier un projet développé aux États-Unis, écrit par le scénariste de Tarzan, Sergio Pablos[9].
Les Minions
Ces personnages jaunes en forme de gélule sont les hommes à tout faire de Gru. Ceux-ci sont joviaux, enthousiastes, maladroits, mais surtout attachants. Ils sont très souvent en train de se battre entre eux. Lorsque la plus petite des jeunes filles demande à Gru qui sont ces personnages, celui-ci répond après un regard vers le docteur Néfario que ce sont ses cousins, ce qui laisse présupposer que ce sont des créations du professeur.
Dans un court métrage, il est dit qu'ils sont extraits d'un échantillon d'ADN modifié. Ils se font souvent des crasses et raffolent des bananes (dites « banana »), des pommes (dites « papple ») et des glaces (dites « gélato »). La production américaine a d'ailleurs été très attentive à leur langage, faisant analyser chaque mot prononcé dans différentes langues afin de ne pas heurter les esprits dans certains pays[9].
L'originalité de ces personnages a été pensée par Pierre Coffin, le coréalisateur du film[10]. Les personnages avaient d'abord été imaginés par Éric Guillon comme des mécaniciens « franchouillards » et fainéants, avec la clope au bec[9].
Un film uniquement sur les Minions est sorti le [11]. Il parle des Minions avant qu'ils ne se soumettent à Gru et permet de suivre leurs tribulations à travers les âges à la recherche d'un méchant à servir.
Gru
Pierre Coffin a confié à son ami Éric Guillon le soin de dessiner Gru, le protagoniste de cette histoire. Il souhaitait que le personnage ressemble à Blofeld (l'ennemi juré de James Bond), qu'il se déplace comme Anthony Hopkins dans Le Silence des agneaux et qu'il ait le regard inquiétant de Louis Jouvet[9].
Musique
Original Motion Picture Soundtrack
Sortie | [12] |
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Durée | 35:07 |
Genre | musique de film, R'n'B |
Compositeur | Pharrell Williams |
Label | Interscope |
Critique |
Bandes originales de Moi, moche et méchant
Le chanteur-producteur Pharrell Williams se charge de la bande originale du film. En parallèle aux chansons originales, il compose également le film score avec Heitor Pereira, avec Hans Zimmer à la production.
Toute la musique est composée par Pharrell Williams, sauf exceptions notées.
Autres albums
Toute la musique est composée par Pharrell Williams, sauf exceptions notées.
Toute la musique est composée par Heitor Pereira et Pharrell Williams.
Accueil
Accueil critique
Site | Note |
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Metacritic | 72/100[13] |
Rotten Tomatoes | 81 %[14] |
Allociné | [15] |
Périodique | Note |
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Moi, moche et méchant a été bien reçu par la critique dans les pays anglophones : le site Rotten Tomatoes lui attribue 81 % d'avis favorables dans la catégorie All Critics, sur la base de 198 commentaires, dont 152 positifs, et une note moyenne de 6.8⁄10[14] et 88 % d'avis favorables dans la catégorie Top Critics, sur la base de 33 commentaires, dont 29 positifs, et une note moyenne de 7.2⁄10 [14] : « Empruntant largement (et intelligemment) à Pixar et au Looney Tunes, Moi, moche et méchant est avec surprise un régal réfléchi et familial avec quelques surprises de son cru »[n 2], tandis que le site Metacritic lui attribue un score de 72⁄100, sur la base de 35 commentaires, à majorité favorable[13].
En France, le film est, dans l'ensemble, globalement bien accueilli par la critique, puisque le site Allociné lui attribue une note moyenne de presse de 3.3⁄5, pour 23 titres de presse recensés[15].
Box-office
Moi, moche et méchant a remporté un important succès commercial dès sa sortie en salles, que ce soit aux États-Unis et dans le monde : pour son premier week-end d'exploitation au box-office américain, il parvient à se classer à la première place avec 56 397 125 $[16], réussissant à déloger Twilight, chapitre III : Hésitation de la première position qu'il occupait le week-end précédent. Il est devenu le troisième film d'animation à réaliser les meilleures recettes en 2010 derrière Toy Story 3 et Shrek : IV était une fin[17]. Durant sa première semaine à l'affiche, le long-métrage domine le box-office en gardant sa place de leader avec 56 397 125 $[18] et franchit le cap des 100 millions de dollars de recettes la semaine suivante avec 137 600 845 $ et une seconde place[18]. Tout en restant dans le top dix et après avoir dépassé son budget de production, le film réussit rapidement à atteindre les 200 millions de dollars de recettes en quatrième semaine[18], pour finir avec un total de 251 513 985 $ après vingt-huit semaines à l'affiche[2],[18], où il se positionne à la 63e place des meilleures recettes de l'histoire du box-office américain[19]. À l'étranger, il réussit à totaliser 291 600 000 $[20], dépassant ainsi les recettes américaines.
Au box-office mondial, le film engrange 543 113 985 $, total des recettes américaines et internationales[2], se positionnant à la 80e place des meilleures recettes de l'histoire du box-office dans le monde[21].
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
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Mondial[2] | 543 113 985 $ | 40 | |
États-Unis[2] | 251 513 985 $ | 28 | |
France[22] | 3 008 069 entrées | 17
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Distinctions
Récompenses
- 2011 : Kids' Choice Award du meilleur film d'animation
- 2011 : 2e place au Central Ohio Film Critics Association Award du meilleur film d'animation
Nominations
- 2010 : Washington DC Area Film Critics Association Award du meilleur film d'animation
- 2010 : Chicago Film Critics Association Award du meilleur film d'animation
- 2010 : Sierra Award du meilleur film d'animation
- 2010 : Teen Choice Award du meilleur film de l'été
- 2010 : Satellite Award du meilleur film d'animation
- 2010 : San Diego Film Critics Society Award du meilleur film d'animation
- 2011 : Saturn Award du meilleur film d'animation
- 2011 : Annie Awards
- Meilleur film d'animation
- Meilleure réalisation d'un film d'animation pour Pierre Coffin et Chris Renaud
- Meilleure musique
- Meilleur doublage dans un film d'animation pour Steve Carell
- 2011 : Online Film Critics Society Award du meilleur film d'animation
- 2011 : BAFTA du meilleur film d'animation
- 2011 : Golden Globe du meilleur film d'animation
- 2011 : Eddie du meilleur montage
- 2011 : Kids' Choice Award du meilleur botteur de cul pour Steve Carell
- 2011 : People's Choice Award du meilleur film familial
- 2011 : Critics Choice Award du meilleur film d'animation
Autour du film
Clins d'œil
Tout au long du film, Margo porte un T-shirt qui représente le Lorax.
Il est par ailleurs fait référence à Lehman Brothers, ancienne banque d'investissement, quand Gru entre dans la « Bank of Evil » (en français « banque du mal ») où il est écrit, en petit : « anciennement Lehman Brothers ».
Publicités déguisées
Ce film comporte un certain nombre de publicités déguisées, apparaissant sous la forme de logos, ou références.
- MSNBC : le logo et le nom de la chaîne (filiale du groupe NBCUniversal, producteur du film) sont visibles lorsque l'on voit un présentateur donner des informations, puis le logo apparaît seul au-dessus d'un écran géant dans le premier quart du film ;
- Nintendo Wii : l'un des protagonistes (Vector) joue, une wiimote à la main ; on verra nettement la console devant la télévision un peu plus tard ;
- Blu-ray : le nom et le logo sont travestis en « Gru Ray », tout à la fin du film ;
- Auchan, le supermarché dans lequel les minions vont faire les courses (uniquement en version française) ;
- Sleepy Kittens, un livre pour enfants vendu avec trois petites marionnettes pour les doigts (trois chatons) ; il s'agirait cependant d'une défictionalisation, le livre apparaissant d'abord dans le film avant d'être réellement publié.
- Tic Tac, marque de bonbons citée par Vector, lorsqu'il paye les enfants pour les biscuits ;
- Cheetos, collation faite à base de maïs à saveur de fromage ;
- Arbre magique (en), des sapins déodorants pour voiture ;
- Une des petites valises à roulettes est le modèle « coccinelle » de la gamme Samies de Samsonite.
Notes et références
Notes
- Le mot minion en anglais signifie séide ou serviteur en français, ce qui n'est pas sans rappeler la condition des Minions dans le film.
- « Borrowing heavily (and intelligently) from Pixar and Looney Tunes, Despicable Me is a surprisingly thoughtful, family-friendly treat with a few surprises of its own. »
Références
- Détestable moi sur Cinoche. Consulté le 7 juillet 2010.
- (en) Despicable Me sur Box Office Mojo. Consulté le .
- (en) Mike Fleming, « Chris Meledandri's Illumination Game Plan Includes Despicable Me Sequel, Minion Spinoffs, Dr. Seuss, The Addams Family », sur Deadline, (consulté le ).
- (en) Moi, moche et méchant sur l’Internet Movie Database.
- (en) Moi, moche et méchant sur l’Internet Movie Database.
- « Gad Elmaleh sera la voix française de Moi, moche et méchant » sur AlloCiné.fr, consulté le 27 janvier 2010.
- http://www.allodoublage.com/glossaire/definition.php?val=1474_moi+moche+mechant+2
- Marc Labrèche est la voix française de Détestable moi sur cineplex.com.
- Olivier Bouchara et Jean-Baptiste Roques, « Qui veut gagner des Minions ? », Vanity Fair, , p. 94 à 103
- Ludmilla Intravaia, « Moi, moche et méchant : pour tout savoir sur les Minions ! », LCI, 6 octobre 2010.
- « Les Minions », sur http://www.allocine.fr/consulté le = 27 août 2015
- (en) Original Soundtrack - Despicable Me - AllMusic.com.
- (en) « Despicable Me », sur Metacritic.com. (consulté le ).
- (en) « Despicable Me », sur Rotten Tomatoes.com. (consulté le ).
- « Moi, moche et méchant - critiques presse », sur Allociné (consulté le ).
- boxofficemojo.com
- (en) Ray Subers, « Weekend Report: Despicable Me Dominates, Predators Solid But Unspectacular », Box Office Mojo,
- boxofficemojo.com
- boxofficemojo.com
- boxofficemojo.com
- boxofficemojo.com
- (fr) « Box-office français de Moi, moche et méchant », sur Jp's Box-office.com (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Ciné-Ressources
- Cinémathèque québécoise
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (en) BFI National Archive
- (en) British Film Institute
- (en) Internet Movie Database
- (en) LUMIERE
- (en) Metacritic
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- Ressource relative à la musique :
- (en) Site officiel