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Cycle du carbone profond

Le cycle du carbone profond est le mouvement du carbone Ă  travers le manteau et le noyau de la Terre. Il fait partie du cycle du carbone et est intimement liĂ© au mouvement du carbone Ă  la surface et dans l'atmosphĂšre de la Terre. En renvoyant le carbone dans les couches plus profondes de la Terre, il joue un rĂŽle essentiel dans le maintien des conditions terrestres nĂ©cessaires Ă  la vie. Sans cela, le carbone s'accumulerait dans l'atmosphĂšre, atteignant des concentrations extrĂȘmement Ă©levĂ©es sur de longues pĂ©riodes[1].

Cycle profond du carbone.

Parce que l'on ne sait pas accĂ©der Ă  une telle profondeur terrestre, on en sait peu sur le rĂŽle du carbone dans celle-ci. NĂ©anmoins, plusieurs Ă©lĂ©ments de preuve - dont beaucoup proviennent de simulations en laboratoire des conditions de la Terre profonde - ont indiquĂ© des mĂ©canismes en faveur du mouvement de l'Ă©lĂ©ment vers le bas du manteau, ainsi que les formes que prend le carbone aux tempĂ©ratures et pressions extrĂȘmes de cette couche. De plus, des techniques comme la sismologie ont conduit Ă  une meilleure comprĂ©hension de la prĂ©sence potentielle de carbone dans le noyau terrestre. Des Ă©tudes sur la composition du magma basaltique et le flux de dioxyde de carbone hors des volcans rĂ©vĂšlent que la quantitĂ© de carbone dans le manteau est mille fois supĂ©rieure Ă  sa quantitĂ© Ă  la surface de la Terre[2].

Deux modÚles de la répartition du carbone terrestre.

Il y a environ 44 000 gigatonnes de carbone dans l'atmosphĂšre et les ocĂ©ans. Une gigatonne Ă©quivaut Ă  un milliard de tonnes mĂ©triques, soit l'Ă©quivalent de la masse d'eau de plus de 400 000 piscines olympiques[3]. Aussi grande que soit cette quantitĂ©, elle ne reprĂ©sente qu’une petite fraction d’un pour cent du carbone terrestre. Plus de 90% peuvent rĂ©sider dans le noyau, le reste se trouvant principalement dans la croĂ»te et le manteau[4].

Dans la photosphĂšre du Soleil, le carbone est le quatriĂšme Ă©lĂ©ment le plus abondant. La Terre a probablement connu par le passĂ©, lors de sa formation, la prĂ©sence dans des proportions semblables de carbone. Mais elle en a perdu beaucoup Ă  la suite de l'Ă©vaporation son accrĂ©tion. Cependant, mĂȘme en tenant compte de l'Ă©vaporation, les silicates constituant la croĂ»te et le manteau de la Terre ont une concentration de carbone qui est cinq Ă  dix fois infĂ©rieure Ă  celle des chondrites CI, une forme de mĂ©tĂ©ore, censĂ©e reprĂ©senter la composition de la nĂ©buleuse solaire avant que les planĂštes se sont formĂ©es. Une partie de ce carbone a pu s'ĂȘtre retrouvĂ©e dans le noyau. Selon le modĂšle choisi, le carbone devrait contribuer entre 0,2 et 1% de la masse du noyau. MĂȘme Ă  une concentration plus faible, cela reprĂ©senterait la moitiĂ© du carbone de la Terre[5].

Processus de dégazage du carbone[6].

Les estimations de la teneur en carbone du manteau supĂ©rieur proviennent de mesures de la chimie des basaltes de dorsales mĂ©dio-ocĂ©aniques (MORB). Ceux-ci doivent ĂȘtre corrigĂ©s pour le dĂ©gazage du carbone et d'autres Ă©lĂ©ments. Depuis la formation de la Terre, le manteau supĂ©rieur a perdu 40 Ă  90% de son carbone par Ă©vaporation et transport vers le noyau sous forme de composĂ©s de fer. L'estimation la plus rigoureuse donne une teneur en carbone de 30 parties par million (ppm). On estime que le manteau infĂ©rieur est beaucoup moins appauvri - environ 350 ppm[7].

Origine du carbone profond

Le carbone était certainement présent en abondance dans les matériaux qui ont formé la Terre, en concentration variable selon la proportion de ces matériaux (chondrites à enstatite, chondrites ordinaires, chondrites carbonées). Lors de la formation du noyau, l'essentiel du carbone a dû accompagner le fer en raison du comportement fortement sidérophile du carbone aux températures et pressions correspondantes.

L'abondance du carbone dans le manteau d'aujourd'hui, quoique trĂšs faible (environ 120 ppm), est bien supĂ©rieure Ă  ce que prĂ©disent les modĂšles thermodynamiques (1 Ă  5 ppm). En 2013, il est proposĂ© que l'eau prĂ©sente sous la forme de dĂ©fauts ponctuels dans les silicates du manteau, libĂ©rĂ©e Ă  la limite noyau-manteau pendant la subduction, rĂ©agisse chimiquement avec le liquide mĂ©tallique du noyau externe en libĂ©rant du carbone[8] - [9]. En 2022, cette hypothĂšse est confortĂ©e par des expĂ©riences menĂ©es Ă  70–140 GPa et jusqu'Ă  4 050 K. Elles confirment que la prĂ©sence d'hydrogĂšne diminue la solubilitĂ© du carbone dans le fer liquide, et que l'eau rĂ©agit avec le liquide mĂ©tallique en libĂ©rant du carbone dans le manteau. Elles montrent aussi, ce qui n'avait pas Ă©tĂ© prĂ©vu, que le carbone forme alors du diamant et non pas du carbone oxydĂ©. La quantitĂ© de carbone libĂ©rĂ©e en trois milliards d'annĂ©es est compatible avec l'abondance actuelle du carbone dans le manteau[8] - [10].

Manteau inférieur

Mouvement des plaques océaniques (qui transportent des composés du carbone) à travers le manteau.

Le carbone entre principalement dans le manteau sous la forme de sĂ©diments riches en carbonates sur les plaques tectoniques de la croĂ»te ocĂ©anique, qui attirent le carbone dans le manteau lors de la subduction. On ne sait pas grand-chose sur la circulation du carbone dans le manteau, en particulier dans les profondeurs de la Terre, mais de nombreuses Ă©tudes ont tentĂ© d'amĂ©liorer notre comprĂ©hension de son mouvement et de ses formes dans le manteau infĂ©rieur. Par exemple, une Ă©tude de 2011 a dĂ©montrĂ© que le cycle du carbone s'Ă©tend jusqu'au manteau infĂ©rieur. L'Ă©tude a analysĂ© des diamants rares profondĂ©ment enfouis sur un site de Juina, au BrĂ©sil, dĂ©terminant que la composition en vrac de certaines des inclusions de diamants correspondait au rĂ©sultat attendu Ă  la suite de la fusion et de la cristallisation du basalte sous des tempĂ©ratures et des pressions du manteau plus basses. Ainsi, les rĂ©sultats de l'enquĂȘte indiquent que des morceaux de lithosphĂšre ocĂ©anique basaltiques agissent comme le principal mĂ©canisme de transport du carbone le manteau infĂ©rieur de la Terre. Ces carbonates subduits peuvent interagir avec les silicates et les mĂ©taux du manteau infĂ©rieur, formant Ă©ventuellement des diamants super-profonds comme celui trouvĂ©[11].

Carbone dans les différents réservoirs du manteau, de la croûte et de la surface terrestre[7].
RĂ©servoir gigatonne C
A la surface
Croûte continentale et lithosphÚre
Croûte océanique et lithosphÚre
Manteau supérieur
Manteau inférieur

Les carbonates descendant vers le bas du manteau forment d'autres composĂ©s en plus des diamants. En 2011, les carbonates ont Ă©tĂ© soumis Ă  un environnement similaire Ă  celui qui existe Ă  1 800 km de profondeur dans la Terre, au sein du manteau infĂ©rieur. Cela a abouti Ă  des formations de magnĂ©site, de sidĂ©rite et de nombreuses variĂ©tĂ©s de graphites[12]. D'autres expĂ©riences, ainsi que des observations pĂ©trologiques, confirment cette hypothĂšse, constatant que la magnĂ©site est en fait la phase carbonatĂ©e la plus stable dans la majoritĂ© du manteau. Ceci est largement dĂ» Ă  sa tempĂ©rature de fusion plus Ă©levĂ©e[13]. Par consĂ©quent, les scientifiques ont conclu que les carbonates subissent une rĂ©duction lorsqu'ils descendent dans le manteau avant d'ĂȘtre stabilisĂ©s en profondeur par des environnements Ă  faible fugacitĂ© en oxygĂšne. Le magnĂ©sium, le fer et d'autres composĂ©s mĂ©talliques agissent comme des tampons tout au long du processus[14]. La prĂ©sence de formes Ă©lĂ©mentaires rĂ©duites de carbone comme le graphite indiquerait que les composĂ©s de carbone sont rĂ©duits lorsqu'ils descendent dans le manteau.

Schéma du carbone tétraédrique lié à l'oxygÚne.

NĂ©anmoins, le polymorphisme altĂšre la stabilitĂ© des composĂ©s carbonatĂ©s Ă  diffĂ©rentes profondeurs de la Terre. À titre d'illustration, des simulations de laboratoire et des calculs de thĂ©orie fonctionnelle de la densitĂ© suggĂšrent que les carbonates Ă  coordination tĂ©traĂ©drique sont plus stables Ă  des profondeurs proches de la limite noyau-manteau[15] - [12]. Une Ă©tude de 2015 indique que les hautes pressions du manteau infĂ©rieur provoquent la transition des liaisons carbone des orbitales hybrides sp2 vers sp3, ce qui entraĂźne une liaison tĂ©traĂ©drique de carbone Ă  l'oxygĂšne[16]. Les groupes trigonaux CO3 ne peuvent pas former de rĂ©seaux polymĂ©risables, tandis que le CO4 tĂ©traĂ©drique en a la possibilitĂ©, ce qui signifie une augmentation du nombre de coordination du carbone, et donc des changements drastiques des propriĂ©tĂ©s des composĂ©s carbonates dans le manteau infĂ©rieur. À titre d'exemple, des Ă©tudes thĂ©oriques prĂ©liminaires suggĂšrent que des pressions Ă©levĂ©es entraĂźnent une augmentation de la viscositĂ© du carbonate fondu; la moindre mobilitĂ© de la fonte est la consĂ©quence des changements de propriĂ©tĂ©s dĂ©crits et Ă©galement la preuve de grands dĂ©pĂŽts de carbone dans les couches profondes du manteau[17].

En consĂ©quence, le carbone peut rester dans le manteau infĂ©rieur pendant de longues pĂ©riodes de temps, mais de grandes concentrations de carbone retrouvent frĂ©quemment leur chemin vers la lithosphĂšre. Ce processus, appelĂ© dĂ©gazage de carbone, est le rĂ©sultat de la fonte carbonatĂ©e du manteau par dĂ©compression, ainsi que des panaches du manteau transportant les composĂ©s carbonĂ©s vers la croĂ»te[18] Le carbone est oxydĂ© lors de son ascension vers les points chauds volcaniques, oĂč il est ensuite libĂ©rĂ© sous forme de CO2. Cela se produit pour que l'atome de carbone corresponde Ă  l'Ă©tat d'oxydation des basaltes en Ă©ruption dans ces zones[19].

Noyau

L'analyse des vitesses des ondes de cisaillement a joué un rÎle essentiel dans le développement des connaissances sur l'existence du carbone dans le noyau.

Bien que la prĂ©sence de carbone dans le noyau de la Terre soit bien limitĂ©e, des Ă©tudes rĂ©centes suggĂšrent que de grandes quantitĂ©s de carbone pourraient ĂȘtre stockĂ©s dans ce dernier. Les ondes de cisaillement (S) se dĂ©plaçant Ă  travers le noyau interne se dĂ©placent Ă  environ cinquante pour cent de la vitesse attendue pour la plupart des alliages riches en fer[20]. Étant donnĂ© que la composition du noyau est largement considĂ©rĂ©e comme un alliage de fer cristallin avec une petite quantitĂ© de nickel, cette anomalie sismographique indique l'existence d'une autre substance dans la rĂ©gion. Une thĂ©orie postule qu'un tel phĂ©nomĂšne est le rĂ©sultat de divers Ă©lĂ©ments lĂ©gers, y compris du carbone, dans le noyau. En fait, des Ă©tudes ont utilisĂ© des cellules Ă  enclumes en diamant pour reproduire les conditions du noyau terrestre, dont les rĂ©sultats indiquent que le carbure de fer Fe7C3 correspond aux vitesses de son et de densitĂ© du noyau interne compte tenu de son profil de tempĂ©rature et de pression. Par consĂ©quent, le modĂšle de carbure de fer pourrait servir de preuve que le noyau contient jusqu'Ă  67 % du carbone de la Terre[21]. En outre, une autre Ă©tude a rĂ©vĂ©lĂ© que le carbone se dissolvait dans le fer et formait une phase stable avec la mĂȘme composition en Fe7C3, bien qu'avec une structure diffĂ©rente de celle mentionnĂ©e prĂ©cĂ©demment[22]. Par consĂ©quent, bien que la quantitĂ© de carbone potentiellement stockĂ©e dans le noyau terrestre ne soit pas connue, des recherches rĂ©centes indiquent que la prĂ©sence de carbures de fer pourrait ĂȘtre cohĂ©rente avec les observations gĂ©ophysiques.

Notes et références

  1. (en) « The Deep Carbon Cycle and our Habitable Planet », Deep Carbon Observatory, (consulté le )
  2. (en) Wilson, « Where do Carbon Atoms Reside within Earth's Mantle? », Physics Today, vol. 56, no 10,‎ , p. 21–22 (DOI 10.1063/1.1628990, Bibcode 2003PhT....56j..21W)
  3. (en) Terry Collins et Katie Pratt, « Scientists Quantify Global Volcanic CO2 Venting; Estimate Total Carbon on Earth », Deep Carbon Observatory,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  4. (en) Suarez, Edmonds et Jones, « Earth Catastrophes and their Impact on the Carbon Cycle », Elements, vol. 15, no 5,‎ , p. 301–306 (DOI 10.2138/gselements.15.5.301)
  5. (en) Jie Li, Mainak Mokkherjee et Guillaume Morard, Deep carbon : past to present, Cambridge University Press, , 40–65 p. (ISBN 9781108677950, DOI 10.1017/9781108677950.011), « Carbon versus Other Light Elements in Earth’s Core »
  6. (en) Rajdeep Dasgupta « The Influence of Magma Ocean Processes on the Present-day Inventory of Deep Earth Carbon » () (lire en ligne, consulté le )
    —Post-AGU 2011 CIDER Workshop
    .
  7. (en) C-T. A. Lee, H. Jiang, R. Dasgupta et M. Torres, Deep carbon : past to present, Cambridge University Press, , 313–357 p. (ISBN 9781108677950, DOI 10.1017/9781108677950.011), « A Framework for Understanding Whole-Earth Carbon Cycling »
  8. (en) R. Mark Wilson, « Diamonds at Earth’s core–mantle boundary », Physics Today,‎ (DOI 10.1063/PT.6.1.20220912a AccĂšs libre).
  9. (en) Rajdeep Dasgupta, Han Chi, Nobumichi Shimizu, Antonio S. Buono et David Walker, « Carbon solution and partitioning between metallic and silicate melts in a shallow magma ocean: Implications for the origin and distribution of terrestrial carbon », Geochimica et Cosmochimica Acta, vol. 102,‎ , p. 191-212 (DOI 10.1016/j.gca.2012.10.011).
  10. (en) Byeongkwan Ko, Stella Chariton, Vitali Prakapenka, Bin Chen, Edward J. Garnero et al., « Water-Induced Diamond Formation at Earth's Core-Mantle Boundary », PNAS, vol. 49, no 16,‎ , article no e2022GL098271 (DOI 10.1029/2022GL098271).
  11. (en) Stagno, Frost, McCammon et Mohseni, « The oxygen fugacity at which graphite or diamond forms from carbonate-bearing melts in eclogitic rocks », Contributions to Mineralogy and Petrology, vol. 169, no 2,‎ , p. 16 (DOI 10.1007/s00410-015-1111-1, Bibcode 2015CoMP..169...16S)
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  13. (en) Dorfman, Badro, Nabiei et Prakapenka, « Carbonate stability in the reduced lower mantle », Earth and Planetary Science Letters, vol. 489,‎ , p. 84–91 (DOI 10.1016/j.epsl.2018.02.035, Bibcode 2018E&PSL.489...84D)
  14. (en) Kelley et Cottrell, « Redox Heterogeneity in Mid-Ocean Ridge Basalts as a Function of Mantle Source », Science, vol. 340, no 6138,‎ , p. 1314–1317 (PMID 23641060, DOI 10.1126/science.1233299, Bibcode 2013Sci...340.1314C)
  15. (en) Konstantin D. Litasov et Anton Shatskiy, Magmas Under Pressure, , 43–82 p. (ISBN 978-0-12-811301-1, DOI 10.1016/B978-0-12-811301-1.00002-2), « Carbon-Bearing Magmas in the Earth's Deep Interior »
  16. (en) Mao, Liu, Galli et Pan, « Tetrahedrally coordinated carbonates in Earth's lower mantle », Nature Communications, vol. 6,‎ , p. 6311 (PMID 25692448, DOI 10.1038/ncomms7311, Bibcode 2015NatCo...6.6311B, arXiv 1503.03538)
  17. (en) Carmody, Genge et Jones, « Carbonate Melts and Carbonatites », Reviews in Mineralogy and Geochemistry, vol. 75, no 1,‎ , p. 289–322 (DOI 10.2138/rmg.2013.75.10, Bibcode 2013RvMG...75..289J)
  18. (en) Dasgupta et Hirschmann, « The deep carbon cycle and melting in Earth's interior », Earth and Planetary Science Letters, vol. 298, no 1,‎ , p. 1–13 (DOI 10.1016/j.epsl.2010.06.039, Bibcode 2010E&PSL.298....1D)
  19. (en) Frost et McCammon, « The Redox State of Earth's Mantle », Annual Review of Earth and Planetary Sciences, vol. 36, no 1,‎ , p. 389–420 (DOI 10.1146/annurev.earth.36.031207.124322, Bibcode 2008AREPS..36..389F)
  20. (en) « Does Earth's Core Host a Deep Carbon Reservoir? », Deep Carbon Observatory, (consulté le )
  21. (en) Li, Chow, Xiao et Alp, « Hidden carbon in Earth's inner core revealed by shear softening in dense Fe7C3 », PNAS, vol. 111, no 50,‎ , p. 17755–17758 (PMID 25453077, PMCID 4273394, DOI 10.1073/pnas.1411154111, Bibcode 2014PNAS..11117755C).
  22. (en) Hanfland, Chumakov, RĂŒffer et Prakapenka, « High Poisson's ratio of Earth's inner core explained by carbon alloying », Nature Geoscience, vol. 8, no 3,‎ , p. 220–223 (DOI 10.1038/ngeo2370, Bibcode 2015NatGe...8..220P).

Voir aussi

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