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Création d'entreprise

La création d'entreprise est l'activité qui consiste à rassembler divers facteurs de production, produisant pour la vente de biens ou services et distribuant des revenus en contrepartie de l'utilisation des facteurs.

En 2010, selon l'INSEE 622 000 entreprises sont créées dont la moitié sous le statut d'auto-entrepreneur, soit 7 % de plus qu'en 2009.

Démarche de la création d'entreprise

Organismes d'aide à la création d'entreprise

Dans la plupart des pays francophones, il existe des organismes chargés d'aider les créateurs d'entreprise. Ils diffusent des informations utiles sur leurs sites internet :

L'Union européenne a demandé aux États-membres de mettre en place des guichets d'entreprises afin qu'ils s'acquittent de leur devoir d'information, l'objectif principal étant la création pour chaque pays d'un portail d’accès à l’usage des entreprises en vue de remplir l'ensemble des formalités administratives.

  • Au Maroc

La création de société a été simplifiée depuis la publication d'une charte de l'investissement. Un guichet unique de création est offert par les CRI (centres régionaux des investissements. Il existe plusieurs formes de sociétés dont la Sarl est la plus utilisée[1].

Formation à la création d'entreprise

En 2020,le ministre du travail français, associé à la Caisse des Dépôts, ont mis en place "Mon Compte Formation".A ce jour, en 2022, environ 10000 formations sur le thème de "la création et reprise d'entreprise" sont proposées et subventionnées par les organismes de formation certifiés "Qualiopi" sur "Mon Compte Formation" (CPF).


De plus en plus d'établissements français d'enseignement supérieur, grandes écoles de commerce (HEC, ESSEC, ESCP, EM Lyon Business School) ou d'ingénieurs (École polytechnique, Institut d'optique Graduate School, École nationale supérieure des mines d'Alès, École nationale supérieure d'informatique pour l'industrie et l'entreprise, Télécom SudParis, ou encore École nationale supérieure d'arts et métiers) proposent depuis 2014 des dispositifs en développement de création d'entreprise. Ceci comprend des cours spécifiques, des animations, voire la disposition d'un incubateur ou encore d'un réseau d'alumni business angels.

Étapes de la création d'entreprise

Créer une entreprise nécessite de faire aboutir différentes étapes :

  1. Trouver une idée à partir de vos atouts, vos intérêts, vos goûts et motivations ainsi que les grandes tendances. Il n'est pas forcément obligatoire de trouver une idée innovante pour réussir un projet de création d'entreprise : Une grande majorité des créations d'entreprises qui réussissent sont la copie de business existants.
  2. Évaluer votre idée de création d'entreprise grâce à un outil d'évaluation de projet. Cette étape permet d'évaluer le potentiel du projet mais aussi de la capacité à le mener à bien.
  3. Réaliser une étude de marché.
  4. Réaliser un plan d'affaires ou business plan soit le point complet sur la stratégie suivie, assorti d'une prévision technique et financière, fort utile notamment pour trouver des financements
  5. Choisir un statut juridique adapté.
  6. Réaliser les formalités nécessaires auprès de l'administration.
  7. Apprendre à vendre, à faire de la qualité, à gérer.

Le plan d'affaires ou business plan est une étape fondamentale de la création d'entreprise. Il permet de déterminer la viabilité du projet en structurant ses idées et visualiser le fonctionnement futur de son entreprise, en évaluant ses charges, sa production, son développement. Si le potentiel du projet y apparaît explicitement, il sera un outil de crédibilité lors de la recherche de financements et de partenariats.Il est fortement recommandé de consulter des professionnels de la création d'entreprise (cabinet de formation et de conseil en création d'entreprise, chambres de commerce, chambre des métiers, associations d'aide à la création d'entreprise...).

Si vous avez choisi de créer une société[2] pour lancer votre entreprise, c'est-à-dire de créer une personne morale (au sens juridique, cela signifie que votre entreprise est une entité propre, vous en êtes le créateur mais elle a son propre patrimoine et sa propre personnalité juridique), plusieurs étapes sont à respecter :

  1. Immatriculation de la société au RCS (Registre du Commerce et des Sociétés),
  2. Rédactions des statuts de la société : les statuts permettent de fixer les principales règles de fonctionnement de votre société (mode de prise de décision, dirigeant, etc.),
  3. Dépôt du capital social à la banque : cette dernière vous délivrera une attestation de dépôt de fond,
  4. Publication officielle dans un Journal d'annonces légales (une liste des journaux d'annonces légales est disponible ici),
  5. Envoi du dossier au CFE (Centre de Formalités des Entreprises), le dossier devra comprendre diverses pièces comme les statuts, l'attention de dépôt ou l'Annonce Légale. C'est alors que vous pourrez obtenir votre KBis, la « carte d'identité » de votre entreprise.

La recherche de fonds

Il existe plusieurs moyens pour trouver des fonds :

  • Le Love Money ou ricum qui consiste Ă  demander de l'argent Ă  ses proches (familles, amis, collègues de travail),
  • L'association loi 1901 Love money pour l'emploi, dont l'objet est de rapprocher mĂŞme au-delĂ  des proches et en complĂ©ment: les voisins, les Ă©pargnants locaux, rĂ©gionaux, voir nationaux qui sont sensibilisĂ©s par le projet d'entreprise ou qui connaissent le projet par relations. Cette association s'oriente depuis 2011 plus particulièrement pour financer la post-crĂ©ation (deux ou trois ans après la crĂ©ation de l'entreprise) Les Montants sont collectĂ©s, entreprise par entreprise. Les Ă©pargnants souscrivent Ă  une augmentation de capital de l’entreprise qu’ils ont choisie et reçoivent en contrepartie de leur versement, sous forme d’actions, une part de propriĂ©tĂ© de l’entreprise.

Chaque opération de collecte de fonds rassemble de 30 à 100 personnes par entreprise et le montant recueilli représente alors entre 100 k€ à 400 k€ par entreprise et par opération. Ces capitaux peuvent dans certains cas être collectés en plusieurs fois, voir sur un ou deux ans. Les épargnants, personnes physiques, peuvent déduire de leurs impôts un pourcentage non négligeable des sommes versées en souscription au capital de ces entreprises : ils peuvent déduire 18 % sur l'IR (Impôt sur le Revenu) et 50 % sur l'ISF (Impôt de Solidarité sur la Fortune).

  • Les prĂŞts d'honneur, proposĂ©s par certaines collectivitĂ©s locales ou des associations de prĂŞts d’honneur comme RĂ©seau Entreprendre ou Initiative France.
  • Le microcrĂ©dit, proposĂ© en France par certaines associations comme l'Adie (L'Association pour le droit Ă  l'initiative Ă©conomique).
  • L'emprunt classique auprès d'un Ă©tablissement de crĂ©dit (le montant empruntable est fonction des garanties apportĂ©es et du plan d'affaires rĂ©aliste dĂ©montrĂ©).
  • Le financement participatif (en anglais crowdfunding) qui permet le financement par toutes personnes convaincues par le(s) porteur(s) de projet via une plateforme internet. Le crowdfunding se dĂ©cline en plusieurs catĂ©gories : le financement en don sans contrepartie (HelloAsso), avec contrepartie (KissKissBankBank, Ulule, Patreon) le financement en prĂŞt Lendix, SPEAR, Unilend, Lendopolis) et l'equity crowdfunding (Wiseed, SparkUp, Anaxago, SmartAngels). Ces diffĂ©rents types de crowdfunding se complètent et permettent Ă  des particuliers de trouver les financements dont ils ont besoin. En commerce et restauration, Bulb in Town permet par exemple de financer son projet en Ă©change de contreparties en nature ou de parts de capital de l'entreprise[3].
  • Les business angels. Ils interviennent en gĂ©nĂ©ral dans une phase très amont dans le dĂ©veloppement de l'entreprise.
  • Les fonds de Capital risque.
  • Appel public Ă  l'Ă©pargne : modification de la dĂ©finition.
    • C'est un effet du rapprochement du droit français avec ce qui se fait dans les principaux pays europĂ©ens et cela a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© Ă  l'occasion de l'ordonnance de mise en application de la loi sur la modernisation de l'Ă©conomie.
    • Depuis le 1er avril 2009, on ne parle plus d'appel public Ă  l'Ă©pargne mais d'offre au public de titres financiers. Cela concerne toujours les titres de capitaux Ă©mis par les sociĂ©tĂ©s par actions, les titres de crĂ©ance et les parts d'organisme de placement, mais cela fait, notamment, plus moderne : on ne vient pas demander de l'argent Ă  l'Ă©pargnant mais on lui offre plutĂ´t la possibilitĂ© de le confier aux « opĂ©rateurs » avisĂ©s.

Ce faisant, les règles liées à l'ancienne modalité sont supprimées ainsi que le statut de société « faisant appel public à l'épargne ».

  • En accompagnement de cette Ă©volution, on notera :
    • la suppression du minimum de capital Ă  225 000 â‚¬ pour les sociĂ©tĂ©s par action pour l'offre nouvelle au public. DorĂ©navant, qu'elles y recourent ou non, leur capital doit ĂŞtre de 37 000 â‚¬ seulement. En outre, ce sera Ă  l'opĂ©rateur de marchĂ©s de fixer les critères de capital et le montant minimal pour les conditions d'admission Ă  la cotation sur le marchĂ© rĂ©glementĂ©.
    • la limitation de l'obligation de rĂ©alisation du rapport de contrĂ´le interne et de gouvernance.
    • la possibilitĂ© pour les SAS (SociĂ©tĂ©s par Actions SimplifiĂ©es) de procĂ©der Ă  une offre au public de titres Ă  condition que le montant par investisseur et par offre ou la valeur nominale dĂ©passe le seuil de 50 000 â‚¬, tel que fixĂ© par l'AMF. Ă€ noter cependant que ces SAS restent exclues de l'offre au public de titres financiers ou de l'admission sur un marchĂ© rĂ©glementĂ© de leurs actions.
    • l'autorisation, pour les sociĂ©tĂ©s de procĂ©der Ă  une augmentation de capital sans droit prĂ©fĂ©rentiel de souscription par placement privĂ©, dans la limite de 20 % du capital social et par an.
    • la suppression, pour les sociĂ©tĂ©s dont les actions sont admises aux nĂ©gociations sur un marchĂ© rĂ©glementĂ©, de l'obligation d'annexer Ă  leurs comptes annuels l'inventaire des valeurs mobilières dĂ©tenues Ă  la clĂ´ture de l'exercice.
  • On trouvera tout cela en dĂ©tail dans l'ordonnance 2009-80 du 22 janvier 2009 qu'on peut consulter et tĂ©lĂ©charger.

Aspects juridiques

Historique

La création d'entreprise a été libéralisée à la Révolution française par le décret d'Allarde des 2 et , qui a supprimé les corporations, et introduit la liberté d'entreprendre, aux seules conditions de se pourvoir auparavant d'une patente, dont il fallait s'acquitter le prix auprès de l'État, et de se conformer aux règlements de police. La contribution des patentes a été remplacée par la taxe sur le chiffre d'affaires en 1917, puis par la taxe professionnelle en 1974.

Au Maroc

Au Maroc, il existe plusieurs formes de sociétés.

Ces formes de sociétés sont régies par la loi sur les sociétés anonymes 17-95 ainsi que la loi sur les sociétés de personnes et les S.A.R.L 05-96.

Le Maroc a mis en place un système de guichets uniques pour la création de sociétés pour encourager la création de sociétés[4].

En France

Principales mesures de la loi LME du 4 août 2008 :

De nombreuses modifications ont été apportées dans le droit des sociétés par la loi LME du 4 août 2008 dont les plus intéressantes pour les créateurs sont:

Nouvelles règles applicables à la SAS

  • La dĂ©signation d'un commissaire aux comptes dans les SAS n'est obligatoire que sous certaines conditions. Un dĂ©cret prĂ©cise les seuils Ă  partir desquels cette nomination est obligatoire, ainsi que la forme de la demande de nomination d'un CAC par les associĂ©s reprĂ©sentant au moins 1/10e du capital social.
  • Source : dĂ©cret n° 2009-234 du 25 fĂ©vrier 2009 (art. 5), Journal officiel du 27 fĂ©vrier 2009, p. 3 488
  • Au chapitre VII du titre II du livre II, il est crĂ©Ă© un article R. 227-1 ainsi rĂ©digĂ© :
  • « Art. R. 227-1. - Pour l'application de l'article L. 227-9-1 relatif Ă  la dĂ©signation d'un commissaire aux comptes, le total du bilan est fixĂ© Ă  1 000 000 â‚¬, le montant hors taxe du chiffre d'affaires Ă  2 000 000 â‚¬ et le nombre moyen de salariĂ©s permanents employĂ©s au cours de l'exercice Ă  vingt.
  • « Le total du bilan, le montant hors taxe du chiffre d'affaires et le nombre moyen de salariĂ©s sont dĂ©terminĂ©s conformĂ©ment aux quatrième, cinquième et sixième alinĂ©as de l'article R. 123-200.
  • « La sociĂ©tĂ© n'est plus tenue de dĂ©signer un commissaire aux comptes dès lors qu'elle n'a pas dĂ©passĂ© les chiffres fixĂ©s pour deux de ces trois critères pendant les deux exercices prĂ©cĂ©dant l'expiration du mandat du commissaire aux comptes.
  • « Dans le cas prĂ©vu au quatrième alinĂ©a de l'article L. 227-9-1, le commissaire aux comptes est dĂ©signĂ© par ordonnance du prĂ©sident du tribunal de commerce statuant en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s. »
  • Depuis le 1er janvier 2009, l'obligation de dĂ©signer un commissaire aux comptes dans les sociĂ©tĂ©s par actions simplifiĂ©es (SAS) n'est plus systĂ©matique. En revanche, les SAS dĂ©passant Ă  la clĂ´ture d'un exercice deux des seuils suivants sont tenues de le faire : total du bilan supĂ©rieur Ă  1 000 000 euros, chiffre d'affaires HT supĂ©rieur Ă  2 000 000 d'euros, nombre moyen de salariĂ©s permanents employĂ©s au cours de l'exercice dĂ©passant 20 salariĂ©s.
  • Nomination facultative d'un CAC dans les SAS crĂ©Ă©es avant le 1er janvier 2009

Le comité de coordination du registre du commerce et des sociétés précise que les SAS créées avant le 1er janvier 2009 ne peuvent pas mettre fin de manière anticipée au mandat de leur commissaire aux comptes.

  • En revanche, Ă  l'expiration du mandat du CAC, il n'est pas obligatoire d'en dĂ©signer un nouveau (ou de renouveler son mandat) si deux des trois seuils ne sont pas dĂ©passĂ©s au cours des deux exercices prĂ©cĂ©dents. Dans ce cas, les statuts de la sociĂ©tĂ© devront ĂŞtre modifiĂ©s en consĂ©quence.

Instauration d'une option pour l'impĂ´t sur le revenu en faveur des SA, SAS et SARL (Art. 30)

  • Ă€ la suite de la loi de modernisation de l'Ă©conomie du 4 aoĂ»t 2008, les SARL, SA et SAS de moins de 5 ans peuvent, sous certaines conditions, opter pour l'impĂ´t sur le revenu. L'option s'applique alors sur 5 exercices. Un texte prĂ©cise les obligations dĂ©claratives des sociĂ©tĂ©s souhaitant opter pour le rĂ©gime fiscal des sociĂ©tĂ©s de personnes. L'option doit ĂŞtre notifiĂ©e Ă  l'administration fiscale sur un modèle spĂ©cifique comportant plusieurs informations obligatoires.
  • Ce document doit ĂŞtre signĂ© par tous les associĂ©s. Chaque annĂ©e, la sociĂ©tĂ© joint Ă  sa dĂ©claration de rĂ©sultats un document conforme Ă  un modèle Ă©tabli par l'administration qui prĂ©cise notamment les modifications intervenues au cours de l'exercice dans la rĂ©partition du capital.
  • La renonciation au rĂ©gime fiscal des sociĂ©tĂ©s de personnes s'effectue sur papier libre. Celui-ci doit mentionner la dĂ©nomination de la sociĂ©tĂ©, le lieu de son siège social et, s'il est diffĂ©rent, celui de son principal Ă©tablissement, ainsi que l'exercice auquel elle s'applique.

Source : décret n° 2009-116 du 30 janvier 2009, Journal officiel du 1er février 2009.

DĂ©marches administratives

Le grand nombre de papiers à remplir et le temps que cela peut consommer pour le nouvel entrepreneur ont souvent été montrés du doigt comme des freins à la création d'entreprise. Lancé au début 2009, Mon.service-public.fr est un portail internet de l'administration française visant à permettre à tout citoyen d'effectuer ses démarches administratives en ligne, en particulier toutes celles liées à la création d'entreprise ou à la création d'association[5].

En Belgique, une réforme a eu lieu en 2003 afin de simplifier les démarches et formalités administratives liées à la création des entreprises. C'est ainsi que sont apparus les Guichet d'entreprises et la Banque-Carrefour des Entreprises[6].

La place des femmes dans la création d'entreprise en France

Bien que les données sur la place des femmes dans la création d’entreprise soient incomplètes, principalement pour les sociétés,il apparaît que 40% des créations d'entreprises individuelles en 2019 le sont par des femmes[7]. Ce pourcentage a augmenté durant trois décennies mais il est stable depuis 2015.

Eva Escandon, dans une étude de 2020 du Conseil économique, social et environnemental constate le déséquilibre en défaveur des femmes et fait un certain nombre de propositions afin d'y remédier[8].

Concours de création d'entreprise

De nombreux concours sont organisés chaque année pour permettre aux entrepreneurs de lancer leur création d'entreprise grâce à des dotations financières ou à des conseils en création gratuits ou à tarifs préférentiels. L'association ACCEDE, présente dans quelques écoles supérieures de commerce de France, organise des concours de création chaque année :

  • Le Challenge Projets d'Entreprendre coorganisĂ© par Telecom & Management SudParis et l'ENSIIE.
  • Le Concours National de la CrĂ©ation d'Entreprise, organisĂ© par Creatests.
  • LE PHARE : 1er concours euromĂ©diterranĂ©en de la crĂ©ation d'entreprise, organisĂ© par Kedge Business School.
  • Le Paris de la CrĂ©ation: Concours de crĂ©ation d'entreprise sur le thème de l'environnement, organisĂ© par l'ESCP-EAP.
  • Le Tours de la CrĂ©ation: concours de crĂ©ation d'entreprise organisĂ© par L'ESCEM Tours-Poitiers.
  • Poitiers CrĂ©ation: concours de crĂ©ation d'entreprise organisĂ© par l'ESCEM Tours-Poitiers.
  • Le Triomphe de la CrĂ©ation: concours rĂ©gional de crĂ©ation d'entreprise, organisĂ© par l'ISC Paris.
  • Le Concours Puls'Innov : concours innovation et technologies, organisĂ© par Pulseo, Centre d’innovation technologique du Grand Dax.
  • Concours Total EDHEC Entreprendre : concours national de crĂ©ation d'entreprise pour les moins de 28 ans, organisĂ© par une association de l'EDHEC.

Trouver des aides pour créer son entreprise

En plus des concours dédiés aux créateurs et aux repreneurs d'entreprises, il existe des aides spécifiques auxquelles un entrepreneur peut être éligible pour diverses raisons :

  • en fonction du secteur d’activitĂ© ;
  • en fonction du statut de l’entrepreneur (chĂ´meur, jeune de moins de 30 ans…) ;
  • en fonction du statut de l'entreprise ;
  • en fonction du territoire d’implantation de l'entreprise ;
  • en fonction des aides dĂ©jĂ  obtenues ;
  • etc.

De nombreux dispositifs ont été mis en place par l'État Français pour aider à la création d'entreprise comme, par exemple, l'Aide à la création ou à la reprise d'entreprise pour les demandeurs d'emploi, une prime d'activité pour les allocataires du Revenu de solidarité active ou encore le statut Jeune entreprise innovante pour des entreprises nouvellement créées répondant à certains critères de dépenses en Recherche et développement.

Construire son plan d'affaires

Voici les 10 points essentiels d'un plan d'affaires :

  • Prendre le temps de la rĂ©flexion.
  • Formaliser son projet : prĂ©senter un document « sĂ©duisant » Ă  son banquier, avec des graphiques, des photos du produit. La finalitĂ© est d'obtenir quelque chose de clair et comprĂ©hensible.
  • Avoir un projet cohĂ©rent : ne pas multiplier les idĂ©es, se limiter Ă  une ou deux maximum.
  • Approfondir les Ă©lĂ©ments de marchĂ© et rester en veille sur le marchĂ© visĂ©.
  • Identifier prĂ©cisĂ©ment le business model : Ă  qui on vend ? par quel moyen ? qu'est ce qui crĂ©Ă© le chiffre d'affaires ?
  • Prendre en compte de façon rĂ©aliste le temps de dĂ©veloppement du projet : les retards de mise en place gĂ©nèrent des coĂ»ts pas forcĂ©ment prĂ©vus au dĂ©part.
  • Formaliser les besoins nĂ©cessaires : besoin de collaborateurs ? d'une voiture ?
  • PrivilĂ©gier le bon sens et la clartĂ© de la prĂ©sentation.
  • Adapter le niveau du projet en fonction des ressources disponibles.
  • Se faire accompagner : banquier, agent comptable, association.

Il faut également penser à bien choisir ses collaborateurs lorsque l'on veut créer sa société. Il faut s'entourer de personnes sur lesquelles on peut compter (motivés, prêts à partager les risques…).

Lors de la présentation du projet au banquier, il faut être capable de fournir un plan d'affaires sur trois ans ainsi qu'un flux de trésorerie à douze mois.

Pérennité des entreprises créées

En France, l'Insee a effectué en 2009 une étude sur la pérennité des entreprises créées. Parmi les entreprises créées en 2006, deux sur trois sont toujours actives en 2009. Les chances de survie dépendent d'abord des conditions dans lesquelles le créateur a préparé son projet[9]. L'INSEE a renouvelé son enquête pour les entreprises créées en 2010[10]. Le constat est que 7 sur dix sont encore actives trois ans après leur création (71 %) alors que 66 % des entreprises créées en 2006 existaient trois ans après). La pérennité est la plus faible dans le secteur du commerce (64 %) et la plus forte dans le secteur de la santé (85 %). Les sociétés sont plus pérennes que les entreprises individuelles (77 % pour les premières, 62 % pour les secondes). Pour une entreprise les chances d'être pérenne augmentent si le créateur a suivi des études supérieures, et/ou s'il a de l'expérience dans le métier.

Motivations des créateurs d'entreprises

Le besoin de se réaliser professionnellement et l'envie de travailler en tant qu'indépendant sont les principaux facteurs de la création d'une entreprise. Même si l'aspect pécuniaire est une des trois principales raisons que retient l'entrepreneur, il s'agit avant tout de s'accomplir soit en innovant, soit en poursuivant la même activité à son propre compte. Véritable frein aux nouveaux défis, la peur de l'échec a pu être enrayée par l'instauration du statut d'auto-entrepreneur qui a ainsi fortement contribué à la création de nouvelles entreprises.

Pourcentage d'entrepreneurs reconnaissant cette motivation comme principale
Être indépendant et s'accomplir 61 %
Goût d'entreprendre de nouveaux défis 44 %
Perspective d'augmenter ses revenus 26 %

Notes et références

  1. Salah Yatim, « Créer sa société au Maroc | Upsilon Consulting SARL », sur Upsilon Consulting, (consulté le )
  2. « Créer une société », service-public.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Article Les Échos, Crowdfunding : avec Bulb in Town, financez votre commerce près de chez vous
  4. « Créer sa société au Maroc (2023) », sur Upsilon Consulting, (consulté le ).
  5. « google.com/hostednews/afp/arti… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  6. Service Public Fédéral Économie de Belgique, consulté le 11 janvier 2013.
  7. « Les créations d’entreprises en 2019 », sur insee.fr, INSEE Première n°1790,
  8. Eva Escandon, Femmes et entrepreneuriat, Étude du Conseil économique, social et environnemental au nom de la Délégation aux droits des femmes et à l'égalité, 27 octobre 2020 [lire en ligne]
  9. Insee, Créations et créateurs d'entreprises - Enquête de 2009 : la génération 2006 trois ans après
  10. Damien Richet, pôle Démographie des entreprises et des établissements, Insee, « Les créations et créateurs d'entreprises en 2010 : situation initiale, situation en 2013 et en 2015 Enquête SINE - Insee Résultats », sur insee.fr, (consulté le )

Annexes

Généralités

Union européenne

France

Liens externes

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